Album Femme d'aujourd'hui
LA GEISHA
Comme un vieux fleuve abandonné
Que l'indifférence a séché
Son histoire n'est plus qu'un vieux roseau
Qui se meurt;
Elle lui avait juré dévotion
Aveugle et fière sans objection
Idolâtrant cet homme plus fort que la raison
Qui s'endort.
L’amour s'enfuit, la peur s'enflamme,
Comme une légende un peu banale;
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Elle ira loin se réfugier, ses larmes pourront brûler
Ne cherchez pas la geisha.
Comme un vieux fleuve abandonné
Couvert de sable de pierres cassées
Loin du monde témoin de ce bonheur
Effacé.
La tristesse a brisé ses yeux,
Le ciel pâlit, l'été se meurt
Et le temps s'enfuit sans dissuader son cœur.
Elle vit de lui, l’attend encore,
Fidèle soumise jusqu’à la mort.
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Ses mains frêles voudront se coller ne cesseront de prier
Ne cherchez pas la Geisha.
Quand les dragons se retirent, les cieux renferment leur ennui
Les collines deviennent si vertes, se purifient
Mais sur le fond de la scène un corps chemine, se fatigue
Si patiente elle cherche l'homme qu'elle a choisi.
Comme un vieux fleuve abandonné
Elle s'est offerte au vent glacé
Son espoir faillit, son regard a changé de couleur,
L’amour blessé l’attente se meurt
De sang tachée, elle sauve l’honneur.
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Elle ne sera plus là pour prier, elle n'ira plus pleurer,
Ne cherchez pas la geisha.
Mais sur le fond de la scène une étoile blanche a surgi
Dans sa lumière si intense elle nous sourit.
EN ROUGE ET NOIR
Si l'on m'avait conseillée,
J'aurais commis moins d'erreurs
J'aurais su me rassurer,
Toutes les fois que j'ai eu peur,
Je me serais blottie au chaud,
A l'abri d'un vent trop fier,
Et j'aurais soigné ma peau,
Blessée par les froids d'hiver,
J'aurais mis de la couleur,
Sur mes joues et sur mes lèvres,
Je serais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux,
Qui se réduisaient en sable,
J'ai prononcé tant de noms,
Qui n'avaient aucun visage,
Trop longtemps je n'ai respiré
Autre chose que de la poussière,
Je n'ai pas su me calmer,
Chaque fois que je manquais d'air,
Mes yeux ne veulent plus jouer,
Se maquillent d'indifférence,
Je renie mon innocence.
EN ROUGE ET NOIR, j'exilerai ma peur;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
EN ROUGE ET NOIR, j'afficherai mon cœur;
En échange d'une trêve de douceur.
EN ROUGE ET NOIR, mes luttes mes faiblesses,
Je les connais, le voudrais tellement qu'elles s'arrêtent;
EN ROUGE ET NOIR, drapeau de mes colères,
Je réclame un peu de tendresse.
Si l'on m'avait conseillée,
Tout serait si différent,
J'aurais su vous pardonner,
Je serais moins seule à présent,
Somnambule l'ai trop couru,
Dans le noir des grandes forêts,
Je me suis souvent perdue,
Dans des mensonges qui tuaient;
J'ai raté mon premier rôle,
Je jouerai mieux le deuxième,
Je veux que la nuit s'achève.
IDEALI
Je n'ai pas eu le temps de faire le tour de sa terre,
Avec lui s'est échappée même la lumière,
Inconsciemment le l'appelle du bout de mes lèvres,
Comme un enfant recherche la forte de son père.
Dire que pour lui j'étais devenue infaillible,
Mon idéal, lui toute ma raison de vivre;
IDEALI tu m'as trahie.
Le temps a voulu rire de moi de ma fièvre;
L’orgueil s'est emparé de toutes mes colères;
J'ai fait semblant, j'ai maquillé mes angoisses;
Pour m'isoler parmi des gens de se race.
Qu'est-il devenu, je n'en sais rien et je m'en vante,
Je me réfugie loin de ses yeux qui me hantent;
IDEALI, l'ai rien compris.
IDEALI IDEALI, QUAND LE SOIR SE REBRANCHE,
JE M'ENFONCE JE SUIS SOUFFRANTE.
Quand sa violence jouait sur moi l'innocence,
Je me protégeais par cet Amour si intense;
Je le comprenais, le lui suis restée fidèle,
Même à présent je voudrais la clé de cet enfer.
Je le revois glisser à travers mon ombre,
Je le crie si fort, mais toujours pas de réponse,
IDEALI, tu m'as trahie.
LOLA
C'est plus la peine t'es plus la même.
Le temps coupable a tout gâché,
Explications qui se déchaînent,
Vouloir encore te protéger,
Tes 16 ans bourdonnent dans tes veines,
Tu voudrais tout réinventer
C'est plus la peine t'es plus la même,
Tu n'as plus l'âge de les poupées,
Les mêmes photos reviennent sans cesse,
Et je m’accroche à ce passé,
Un cœur brûlant qui se redresse,
Et tu m'éloignes pour te sauver.
LOLA LOLA ma vie mon rêve,
Pourquoi LOLA tout vu trop vite trop loin,
LOLA LOLA ma gosse ma fièvre,
Pourquoi LOLA tu te sens femme et moi'
Je prends un coup de vieux quand tu me dis ça.
C'est plus la peine t'es plus la même,
L'échange n'est plus qu'un résumé.
Que d'inconsciente dans mes promesses,
Rien n'aurait dû nous séparer,
Tu es l'idole de mes faiblesses,
L’univers que j'avais créé,
LOLA LOLA me joie, mes peines.
Pourquoi LOLA mes bras s'ennuient sans toi,
LOLA LOLA ma loi ma chaîne,
Tu sais LOLA ma réussite c'est toi
Et ce coup de vieux le ne le regrette pas.
FEMMES D'AUJOURD'HUI
Femme sous le drapeau de ses rêves,
Crie son nom; retire ses chaînes,
Femme qui se soutient différente,
Que d'espoir sur la balance,
Tu étouffes sur l'île de tes faiblesses
Peur de ces blessures qui restent.
Toi le symbole de toutes nos libertés,
Tu es la terre qui cherche sa vérité,
UNE FEMME D'AUJOURD'HUI.
Détruisant des montagnes de tradition,
Tu reproposes une nouvelle version,
UNE FEMME D’AUJOURD’HUI
Femme, une force qui vibre dans l'espace,
Tu es la passion sons arme.
Femme complice intime ou guerrière,
Un voile tâché de mystère.
MOURIR D'ENNUI
Dans un salon bleu satiné d'abandon elle se traîne,
Vêtue de soieries électriques qui la rendent si belle,
Fumant ses pensées enivrées d'un parfum exotique,
Mais Brahms sans la voir en mono se défoule hystérique.
Excentrique,
Dévoreuse de vie,
Froide et docile,
Madame s'extasie,
Un flot de dentelles, contourné de pluie.
Comme un trip,
Désir étourdi,
Sex machine,
L’alcool la séduit,
Marlène amoureuse, la pleine lune aussi,
Meurent d'ennui.
La lune infidèle se promène sur des gouttes de champagne,
Espionne et jalouse du tableau de cette femme si fatale,
Qui ronronne absente et tragique sur un ciel un peu mou,
Qui rêve de voyages physiques de puissance sur sa bouche
Son regard,
Néon planétaire,
Se débat, et
S’offre à l’imaginaire,
Le souffle accélère, rapport solitaire.
Romantique,
Pas de censure biblique,
Nuit fragiles,
Passions invisibles,
Marlène amoureuse, la pleine lune aussi,
Meure d’ennui.
PLUS FORTE QUE L'OCEAN
Un nuage de pensées et je me défile
Dans ce volcan noyé de souvenirs
Libérant la tendresse que je freine toujours
Enfin je te retrouve.
Dans mes joies, dans mes peines, ce train d'enfer
Tu es la seule Balance qui règne sereine
T'es comme un ange sur terre qui me protège
Mon amie fidèle.
Bien plus forte que l'océan qui suffoque mes problèmes
Bien plus forte qu'un vent violent qui déchire les paroles amères
Tu es le remède, de toutes mes faiblesses.
Tu es la flamme qui brûle ma solitude
La main tendue qui soigne mes blessures
Dans nos hivers rayonnait le printemps
De nos aventures.
Je connais la transparente de tes silences
Tes passions, tes faiblesses, nos différences
Savoir que tu existes est l'importance
Toi mon septième sens.
Bien plus forte que l'océan qui soulage mes erreurs
Bien plus forte qu'un vent violent qui s'est moqué de ma peur.
SAUVEZ-MOI
A la renverse je suis tombée,
Il aurait pu m'assassiner,
M'étrangler dans sa fièvre, mais moi
Je cède à ses colères.
Dans ce désert je me suis perdue,
Révolution voie sans issue,
Il me noie de promesses, et moi
Je me ruine dans ses caresses.
Il est ma drogue, mon essence,
Mon tourment, mon inconscience;
L’homme qui m'a dérobé l'âme.
SAUVEZ-MOI, Quand il me soulève, qu'il me tend la main,
Ma voix se dérègle.
SAUVEZ-MOI, ses yeux me désarment, quand il me retient,
Quand ses bras m'encerclent si fort,
Quand son corps me colle et ses pardons me rendent folle.
Dans l'univers de sa fierté,
Il a voulu me posséder,
Sa volonté m'achète, et moi
J'accepte ses faiblesses.
Le labyrinthe de ses passions,
A suicidé toute ma raison;
Il a glacé mes veines, mais moi
Je n'ose fuir sa planète.
Il annule mon existence,
Maître de mon indulgence,
Il viole mon impuissance.
S'ENVOLER JUSQU'AU BOUT
Tout doucement, elle ondule si fragile,
Timidement l'envie se déshabille
Inconsciemment son espoir me respire, encore.
Impertinent, ce frisson qui s'infiltre,
Passionnément, un soupçon qui s'éclipse,
Sans contrôle elle me frôle et sa peau me console.
A contre-temps, souffrir dans sa chaleur,
Toucher son ventre, et rougir de douceur,
Désir intense, nos deux corps se ressemblent,
Sans expérience, sans vouloir même comprendre,
S'envoler jusqu'au bout,
S'envoler jusqu'au bout.
Et lentement, nos silences se retirent,
Aveuglément, je ne veux pas qu'elle me quitte,
Physiquement, ce mystère qui m'inspire, encore.
Imprudemment, mes doigts la redessinent,
Jalousement, me blottir sur son île,
M'égarer dans l'erreur, son chagrin me fait peur.
L'ENFANT
C'est l'histoire
D'un rêve troublant
Un message
L'histoire d'un enfant
Qui marche seul
Dans les villes en flammes
Sans nom sans âme
Épuisé de larmes.
C'est l'histoire
Profonde et réelle
D'un gosse blessé
Qui cherche la lumière
La chaleur
Des bras de sa mètre
La grandeur
La force de son père.
Quand les lois dispersent les chemins
Sans remède l'indulgence s'éteint
Sous un ciel grisé de tourments
"Mots des mots, c'est accords joués sonnent trop faux"
Pourquoi courent-ils,
Où sont ceux qui portent mon sang,
De quel côté est ce grand soleil puissant ?
C'est l'histoire
D'un enfant qui joue
Avec des armes
Avec des cailloux
Inconscience,
Parmi les débris
Il cherche l'Amour
Qu'on lui a détruit.
Quand la nuit apaise les colères
Et le blottit d'un souvenir amer
Quand son cœur n'osera plus gémir
"Mots des mots, ces accords joués,
Sonnent trop faux".
"En Rouge Et Noir (Demo)"
(Massimo Calabrese/Piero Calabrese/Lorenzo Meinardi/
Romano Musumarra) adaptation française Jeanne Mas
Si l'on m'avait conseillée, j'aurais commis moins d'erreurs.
J'aurais su me rassurer toutes les fois que j'ai eu peur.
Je me s'rais blottie au chaud à l'abri d'un vent trop fier
Et j'aurais soigné ma peau blessée par les froids d'hivers.
J'aurais mis de la couleur sur mes joues et sur mes lèvres.
Je s'rais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux qui se réduisaient en sable.
J'ai prononcé tant de noms qui n'avaient aucun visage.
Trop longtemps, j'n'ai respiré autre chose que d'la poussière.
Je n'ai pas su me calmer chaque fois que je manquais d'air.
Mes yeux ne veulent plus jouer, se maquillent d'indifférence.
Je renie mon innocence.
Je grandis sans jamais réclamer un peu de tendresse.
Rien n'va plus, je tourne la page, je m'affiche en rouge et noir.
Si l'on m'avait conseillée, tout serait si différent.
J'aurais su vous pardonner, je s'rais moins seule à présent.
Somnambule, j'ai trop couru dans le noir des grandes forêts.
Je me suis souvent perdue dans des mensonges qui tuaient.
J'ai raté mon premier rôle, je jouerai mieux le deuxième.
Je veux que la nuit s'achève.
Je grandis sans jamais réclamer un peu de tendresse.
Rien n'va plus, je tourne la page, je m'affiche en rouge et noir.
Je grandis sans jamais réclamer un peu de tendresse.
Rien n'va plus, je tourne la page, je m'affiche en rouge et noir.
LA GEISHA
Comme un vieux fleuve abandonné
Que l'indifférence a séché
Son histoire n'est plus qu'un vieux roseau
Qui se meurt;
Elle lui avait juré dévotion
Aveugle et fière sans objection
Idolâtrant cet homme plus fort que la raison
Qui s'endort.
L’amour s'enfuit, la peur s'enflamme,
Comme une légende un peu banale;
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Elle ira loin se réfugier, ses larmes pourront brûler
Ne cherchez pas la geisha.
Comme un vieux fleuve abandonné
Couvert de sable de pierres cassées
Loin du monde témoin de ce bonheur
Effacé.
La tristesse a brisé ses yeux,
Le ciel pâlit, l'été se meurt
Et le temps s'enfuit sans dissuader son cœur.
Elle vit de lui, l’attend encore,
Fidèle soumise jusqu’à la mort.
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Ses mains frêles voudront se coller ne cesseront de prier
Ne cherchez pas la Geisha.
Quand les dragons se retirent, les cieux renferment leur ennui
Les collines deviennent si vertes, se purifient
Mais sur le fond de la scène un corps chemine, se fatigue
Si patiente elle cherche l'homme qu'elle a choisi.
Comme un vieux fleuve abandonné
Elle s'est offerte au vent glacé
Son espoir faillit, son regard a changé de couleur,
L’amour blessé l’attente se meurt
De sang tachée, elle sauve l’honneur.
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Elle ne sera plus là pour prier, elle n'ira plus pleurer,
Ne cherchez pas la geisha.
Mais sur le fond de la scène une étoile blanche a surgi
Dans sa lumière si intense elle nous sourit.
EN ROUGE ET NOIR
Si l'on m'avait conseillée,
J'aurais commis moins d'erreurs
J'aurais su me rassurer,
Toutes les fois que j'ai eu peur,
Je me serais blottie au chaud,
A l'abri d'un vent trop fier,
Et j'aurais soigné ma peau,
Blessée par les froids d'hiver,
J'aurais mis de la couleur,
Sur mes joues et sur mes lèvres,
Je serais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux,
Qui se réduisaient en sable,
J'ai prononcé tant de noms,
Qui n'avaient aucun visage,
Trop longtemps je n'ai respiré
Autre chose que de la poussière,
Je n'ai pas su me calmer,
Chaque fois que je manquais d'air,
Mes yeux ne veulent plus jouer,
Se maquillent d'indifférence,
Je renie mon innocence.
EN ROUGE ET NOIR, j'exilerai ma peur;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
EN ROUGE ET NOIR, j'afficherai mon cœur;
En échange d'une trêve de douceur.
EN ROUGE ET NOIR, mes luttes mes faiblesses,
Je les connais, le voudrais tellement qu'elles s'arrêtent;
EN ROUGE ET NOIR, drapeau de mes colères,
Je réclame un peu de tendresse.
Si l'on m'avait conseillée,
Tout serait si différent,
J'aurais su vous pardonner,
Je serais moins seule à présent,
Somnambule l'ai trop couru,
Dans le noir des grandes forêts,
Je me suis souvent perdue,
Dans des mensonges qui tuaient;
J'ai raté mon premier rôle,
Je jouerai mieux le deuxième,
Je veux que la nuit s'achève.
IDEALI
Je n'ai pas eu le temps de faire le tour de sa terre,
Avec lui s'est échappée même la lumière,
Inconsciemment le l'appelle du bout de mes lèvres,
Comme un enfant recherche la forte de son père.
Dire que pour lui j'étais devenue infaillible,
Mon idéal, lui toute ma raison de vivre;
IDEALI tu m'as trahie.
Le temps a voulu rire de moi de ma fièvre;
L’orgueil s'est emparé de toutes mes colères;
J'ai fait semblant, j'ai maquillé mes angoisses;
Pour m'isoler parmi des gens de se race.
Qu'est-il devenu, je n'en sais rien et je m'en vante,
Je me réfugie loin de ses yeux qui me hantent;
IDEALI, l'ai rien compris.
IDEALI IDEALI, QUAND LE SOIR SE REBRANCHE,
JE M'ENFONCE JE SUIS SOUFFRANTE.
Quand sa violence jouait sur moi l'innocence,
Je me protégeais par cet Amour si intense;
Je le comprenais, le lui suis restée fidèle,
Même à présent je voudrais la clé de cet enfer.
Je le revois glisser à travers mon ombre,
Je le crie si fort, mais toujours pas de réponse,
IDEALI, tu m'as trahie.
LOLA
C'est plus la peine t'es plus la même.
Le temps coupable a tout gâché,
Explications qui se déchaînent,
Vouloir encore te protéger,
Tes 16 ans bourdonnent dans tes veines,
Tu voudrais tout réinventer
C'est plus la peine t'es plus la même,
Tu n'as plus l'âge de les poupées,
Les mêmes photos reviennent sans cesse,
Et je m’accroche à ce passé,
Un cœur brûlant qui se redresse,
Et tu m'éloignes pour te sauver.
LOLA LOLA ma vie mon rêve,
Pourquoi LOLA tout vu trop vite trop loin,
LOLA LOLA ma gosse ma fièvre,
Pourquoi LOLA tu te sens femme et moi'
Je prends un coup de vieux quand tu me dis ça.
C'est plus la peine t'es plus la même,
L'échange n'est plus qu'un résumé.
Que d'inconsciente dans mes promesses,
Rien n'aurait dû nous séparer,
Tu es l'idole de mes faiblesses,
L’univers que j'avais créé,
LOLA LOLA me joie, mes peines.
Pourquoi LOLA mes bras s'ennuient sans toi,
LOLA LOLA ma loi ma chaîne,
Tu sais LOLA ma réussite c'est toi
Et ce coup de vieux le ne le regrette pas.
FEMMES D'AUJOURD'HUI
Femme sous le drapeau de ses rêves,
Crie son nom; retire ses chaînes,
Femme qui se soutient différente,
Que d'espoir sur la balance,
Tu étouffes sur l'île de tes faiblesses
Peur de ces blessures qui restent.
Toi le symbole de toutes nos libertés,
Tu es la terre qui cherche sa vérité,
UNE FEMME D'AUJOURD'HUI.
Détruisant des montagnes de tradition,
Tu reproposes une nouvelle version,
UNE FEMME D’AUJOURD’HUI
Femme, une force qui vibre dans l'espace,
Tu es la passion sons arme.
Femme complice intime ou guerrière,
Un voile tâché de mystère.
MOURIR D'ENNUI
Dans un salon bleu satiné d'abandon elle se traîne,
Vêtue de soieries électriques qui la rendent si belle,
Fumant ses pensées enivrées d'un parfum exotique,
Mais Brahms sans la voir en mono se défoule hystérique.
Excentrique,
Dévoreuse de vie,
Froide et docile,
Madame s'extasie,
Un flot de dentelles, contourné de pluie.
Comme un trip,
Désir étourdi,
Sex machine,
L’alcool la séduit,
Marlène amoureuse, la pleine lune aussi,
Meurent d'ennui.
La lune infidèle se promène sur des gouttes de champagne,
Espionne et jalouse du tableau de cette femme si fatale,
Qui ronronne absente et tragique sur un ciel un peu mou,
Qui rêve de voyages physiques de puissance sur sa bouche
Son regard,
Néon planétaire,
Se débat, et
S’offre à l’imaginaire,
Le souffle accélère, rapport solitaire.
Romantique,
Pas de censure biblique,
Nuit fragiles,
Passions invisibles,
Marlène amoureuse, la pleine lune aussi,
Meure d’ennui.
PLUS FORTE QUE L'OCEAN
Un nuage de pensées et je me défile
Dans ce volcan noyé de souvenirs
Libérant la tendresse que je freine toujours
Enfin je te retrouve.
Dans mes joies, dans mes peines, ce train d'enfer
Tu es la seule Balance qui règne sereine
T'es comme un ange sur terre qui me protège
Mon amie fidèle.
Bien plus forte que l'océan qui suffoque mes problèmes
Bien plus forte qu'un vent violent qui déchire les paroles amères
Tu es le remède, de toutes mes faiblesses.
Tu es la flamme qui brûle ma solitude
La main tendue qui soigne mes blessures
Dans nos hivers rayonnait le printemps
De nos aventures.
Je connais la transparente de tes silences
Tes passions, tes faiblesses, nos différences
Savoir que tu existes est l'importance
Toi mon septième sens.
Bien plus forte que l'océan qui soulage mes erreurs
Bien plus forte qu'un vent violent qui s'est moqué de ma peur.
SAUVEZ-MOI
A la renverse je suis tombée,
Il aurait pu m'assassiner,
M'étrangler dans sa fièvre, mais moi
Je cède à ses colères.
Dans ce désert je me suis perdue,
Révolution voie sans issue,
Il me noie de promesses, et moi
Je me ruine dans ses caresses.
Il est ma drogue, mon essence,
Mon tourment, mon inconscience;
L’homme qui m'a dérobé l'âme.
SAUVEZ-MOI, Quand il me soulève, qu'il me tend la main,
Ma voix se dérègle.
SAUVEZ-MOI, ses yeux me désarment, quand il me retient,
Quand ses bras m'encerclent si fort,
Quand son corps me colle et ses pardons me rendent folle.
Dans l'univers de sa fierté,
Il a voulu me posséder,
Sa volonté m'achète, et moi
J'accepte ses faiblesses.
Le labyrinthe de ses passions,
A suicidé toute ma raison;
Il a glacé mes veines, mais moi
Je n'ose fuir sa planète.
Il annule mon existence,
Maître de mon indulgence,
Il viole mon impuissance.
S'ENVOLER JUSQU'AU BOUT
Tout doucement, elle ondule si fragile,
Timidement l'envie se déshabille
Inconsciemment son espoir me respire, encore.
Impertinent, ce frisson qui s'infiltre,
Passionnément, un soupçon qui s'éclipse,
Sans contrôle elle me frôle et sa peau me console.
A contre-temps, souffrir dans sa chaleur,
Toucher son ventre, et rougir de douceur,
Désir intense, nos deux corps se ressemblent,
Sans expérience, sans vouloir même comprendre,
S'envoler jusqu'au bout,
S'envoler jusqu'au bout.
Et lentement, nos silences se retirent,
Aveuglément, je ne veux pas qu'elle me quitte,
Physiquement, ce mystère qui m'inspire, encore.
Imprudemment, mes doigts la redessinent,
Jalousement, me blottir sur son île,
M'égarer dans l'erreur, son chagrin me fait peur.
L'ENFANT
C'est l'histoire
D'un rêve troublant
Un message
L'histoire d'un enfant
Qui marche seul
Dans les villes en flammes
Sans nom sans âme
Épuisé de larmes.
C'est l'histoire
Profonde et réelle
D'un gosse blessé
Qui cherche la lumière
La chaleur
Des bras de sa mètre
La grandeur
La force de son père.
Quand les lois dispersent les chemins
Sans remède l'indulgence s'éteint
Sous un ciel grisé de tourments
"Mots des mots, c'est accords joués sonnent trop faux"
Pourquoi courent-ils,
Où sont ceux qui portent mon sang,
De quel côté est ce grand soleil puissant ?
C'est l'histoire
D'un enfant qui joue
Avec des armes
Avec des cailloux
Inconscience,
Parmi les débris
Il cherche l'Amour
Qu'on lui a détruit.
Quand la nuit apaise les colères
Et le blottit d'un souvenir amer
Quand son cœur n'osera plus gémir
"Mots des mots, ces accords joués,
Sonnent trop faux".
"En Rouge Et Noir (Demo)"
(Massimo Calabrese/Piero Calabrese/Lorenzo Meinardi/
Romano Musumarra) adaptation française Jeanne Mas
Si l'on m'avait conseillée, j'aurais commis moins d'erreurs.
J'aurais su me rassurer toutes les fois que j'ai eu peur.
Je me s'rais blottie au chaud à l'abri d'un vent trop fier
Et j'aurais soigné ma peau blessée par les froids d'hivers.
J'aurais mis de la couleur sur mes joues et sur mes lèvres.
Je s'rais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux qui se réduisaient en sable.
J'ai prononcé tant de noms qui n'avaient aucun visage.
Trop longtemps, j'n'ai respiré autre chose que d'la poussière.
Je n'ai pas su me calmer chaque fois que je manquais d'air.
Mes yeux ne veulent plus jouer, se maquillent d'indifférence.
Je renie mon innocence.
Je grandis sans jamais réclamer un peu de tendresse.
Rien n'va plus, je tourne la page, je m'affiche en rouge et noir.
Si l'on m'avait conseillée, tout serait si différent.
J'aurais su vous pardonner, je s'rais moins seule à présent.
Somnambule, j'ai trop couru dans le noir des grandes forêts.
Je me suis souvent perdue dans des mensonges qui tuaient.
J'ai raté mon premier rôle, je jouerai mieux le deuxième.
Je veux que la nuit s'achève.
Je grandis sans jamais réclamer un peu de tendresse.
Rien n'va plus, je tourne la page, je m'affiche en rouge et noir.
Je grandis sans jamais réclamer un peu de tendresse.
Rien n'va plus, je tourne la page, je m'affiche en rouge et noir.