12 septembre 2015
Association F.U.D.A
"forces unies pour les droits des animaux"
Participation de Jeanne mas dans le combat des droits des animaux.
Association F.U.D.A
"forces unies pour les droits des animaux"
Participation de Jeanne mas dans le combat des droits des animaux.
12 septembre 2015
lagazetteanimale.com
Révolution 2 : les militants s’unissent pour les droits des animaux
Ils étaient plus d’une centaine ce samedi après-midi à avoir répondu à l’appel lancé par l’association FUDA (Forces Unies pour les Droits des Animaux). Sur la place de la République à Paris, les défenseurs des animaux se sont réunis pour réclamer un changement significatif du statut juridique de l’animal.
lagazetteanimale.com
Révolution 2 : les militants s’unissent pour les droits des animaux
Ils étaient plus d’une centaine ce samedi après-midi à avoir répondu à l’appel lancé par l’association FUDA (Forces Unies pour les Droits des Animaux). Sur la place de la République à Paris, les défenseurs des animaux se sont réunis pour réclamer un changement significatif du statut juridique de l’animal.
A l’origine de cette manifestation : un mécontentement vis à vis de la loi du 28 janvier dernier reconnaissant à l’animal un statut d’être vivant doué de sensibilité. Une loi symbolique qui n’a, en réalité, rien changé pour les animaux. Et c’était-là tout l’objet de cette manifestation : « faire en sorte que la pratique rejoigne la théorie », comme l’a rappelé Olkan Elijah, le fondateur de FUDA.
Jeanne Mas soutient la cause animale
S’est alors formé, place de la République, un magnifique village en faveur des animaux. De nombreuses associations étaient présentes (le CRAC Europe, Animaux en Péril, Sea Shepherd, L214…), chacune sensibilisant à sa cause sur son stand dédié, tandis que d’autres faisaient goûter des mets sucrés et salés vegans aux passants. Toutes ces associations, unies pour une même cause, formaient ainsi une chaîne de solidarité si harmonieuse que même la pluie n’en serait pas venue à bout. Et si la marche a été annulée au dernier moment à cause du mauvais temps, le village, lui, n’a pas désempli. Nombreuses étaient d’ailleurs les personnes, venues de toute la France, qui n’ont pas renoncé à ce rendez-vous malgré la pluie. « J’aurais même marché sous l’eau glacée s’il avait fallu ! », a-t-on pu entendre de plusieurs militants.
La star des années 80, Jeanne Mas, était aussi de la partie en tant que marraine de la manifestation, comme annoncé précédemment. Végan depuis de nombreuses années, l’interprète de « Toute première fois » a tenu à apporter son soutien à cette cause, tout comme l’acteur et humoriste Raphaël Mezrahi.
Jeanne Mas soutient la cause animale
S’est alors formé, place de la République, un magnifique village en faveur des animaux. De nombreuses associations étaient présentes (le CRAC Europe, Animaux en Péril, Sea Shepherd, L214…), chacune sensibilisant à sa cause sur son stand dédié, tandis que d’autres faisaient goûter des mets sucrés et salés vegans aux passants. Toutes ces associations, unies pour une même cause, formaient ainsi une chaîne de solidarité si harmonieuse que même la pluie n’en serait pas venue à bout. Et si la marche a été annulée au dernier moment à cause du mauvais temps, le village, lui, n’a pas désempli. Nombreuses étaient d’ailleurs les personnes, venues de toute la France, qui n’ont pas renoncé à ce rendez-vous malgré la pluie. « J’aurais même marché sous l’eau glacée s’il avait fallu ! », a-t-on pu entendre de plusieurs militants.
La star des années 80, Jeanne Mas, était aussi de la partie en tant que marraine de la manifestation, comme annoncé précédemment. Végan depuis de nombreuses années, l’interprète de « Toute première fois » a tenu à apporter son soutien à cette cause, tout comme l’acteur et humoriste Raphaël Mezrahi.
Laurence Abeille, députée d’Europe Écologie les Verts, était également présente pour dénoncer le fait que « l’animal est toujours une table, une chaise pour son régime juridique » et que la loi du 28 janvier « n’a absolument rien changé ». « Symboliquement, c’est un premier pas, mais concrètement, quand par exemple un couple se sépare, l’animal de compagnie – qui fait partie des êtres vivants de la famille – est considéré comme le poste de télévision ou la voiture, donc en fait, on n’a pas évolué sur ce sujet-là », a-t-elle insisté.
Une loi spécifique pour les animaux sauvages ?
Persuadée que « Maltraiter les animaux, c’est aussi maltraiter notre humanité », Laurence Abeille a également souligné les lacunes de cet article 515-14 qui ne concerne que les animaux domestiques au détriment des animaux sauvages « pour lesquels il n’existe aucun statut ». La députée EELV souhaite résoudre cette question, rappelant que « cela fait partie des amendements que j’ai portés dans la loi de biodiversité » et annonçant : « je vais présenter une proposition de loi sur la question spécifique des animaux sauvages ».
Et en attendant cette évolution significative du statut juridique de l’animal, Olkan Elijah a lancé un appel à l’action : « au-delà du travail réalisé par les associations, vous pouvez agir chaque jour à une échelle citoyenne. Vous pouvez refuser l’exploitation animale, la dénoncer, vous pouvez vous engager, interpeller vos élus… » Et de conclure : « Mais aimer les animaux, les aimer sincèrement, ça commence par ne plus les manger ».
Une loi spécifique pour les animaux sauvages ?
Persuadée que « Maltraiter les animaux, c’est aussi maltraiter notre humanité », Laurence Abeille a également souligné les lacunes de cet article 515-14 qui ne concerne que les animaux domestiques au détriment des animaux sauvages « pour lesquels il n’existe aucun statut ». La députée EELV souhaite résoudre cette question, rappelant que « cela fait partie des amendements que j’ai portés dans la loi de biodiversité » et annonçant : « je vais présenter une proposition de loi sur la question spécifique des animaux sauvages ».
Et en attendant cette évolution significative du statut juridique de l’animal, Olkan Elijah a lancé un appel à l’action : « au-delà du travail réalisé par les associations, vous pouvez agir chaque jour à une échelle citoyenne. Vous pouvez refuser l’exploitation animale, la dénoncer, vous pouvez vous engager, interpeller vos élus… » Et de conclure : « Mais aimer les animaux, les aimer sincèrement, ça commence par ne plus les manger ».
14 Septembre 2015
planeteanimaux.com
La Députée Abeille annonce une loi en faveur des animaux sauvages
planeteanimaux.com
La Députée Abeille annonce une loi en faveur des animaux sauvages
Le mouvement FUDA (Forces Unies pour les Droits des Animaux) se bat depuis plusieurs années pour la création d’une catégorie juridique de «personne non humaine» spécifique aux animaux.
Ce samedi, l’association et ses sympathisants étaient réunis en plein Paris dans le cadre d’une grande manifestation parrainée par la chanteuse Jeanne Mas, au cours de laquelle la députée écologiste Laurence Abeille a fait une annonce importante.
En janvier 2015, l’Assemblée Nationale a reconnu l’animal comme « être vivant et doué de sensibilité » dans le Code civil français.
Cette modification, encensée par le grand public, s’est au final révélée être plus symbolique qu’effective, et a déçu bien des amis des animaux (nous évoquions même une mesure « poudre aux yeux »).
Voilà pourquoi FUDA, qui avait manifesté l’année dernière en faveur d’un statut juridique pour l’animal (un succès, 2000 personnes s’étaient réunies place de la République à Paris), n’a pas baissé les armes cette année malgré l’adoption de l’amendement Glavany.
Baptisé (R)évolution 2 (en écho au rassemblement de 2014, nommé la (R)évolution des objets), l’événement a malheureusement souffert de conditions climatiques exécrables : c’est en effet un véritable déluge qui s’est abattu sur Paris. La pluie battante a découragé la majorité des 1600 manifestants qui avaient confirmé leur venue.
Au plus fort du rassemblement, on ne comptait que 300 personnes (et presque autant de parapluies).
Une proposition de loi pour offrir un statut aux animaux sauvages
Ce samedi, l’association et ses sympathisants étaient réunis en plein Paris dans le cadre d’une grande manifestation parrainée par la chanteuse Jeanne Mas, au cours de laquelle la députée écologiste Laurence Abeille a fait une annonce importante.
En janvier 2015, l’Assemblée Nationale a reconnu l’animal comme « être vivant et doué de sensibilité » dans le Code civil français.
Cette modification, encensée par le grand public, s’est au final révélée être plus symbolique qu’effective, et a déçu bien des amis des animaux (nous évoquions même une mesure « poudre aux yeux »).
Voilà pourquoi FUDA, qui avait manifesté l’année dernière en faveur d’un statut juridique pour l’animal (un succès, 2000 personnes s’étaient réunies place de la République à Paris), n’a pas baissé les armes cette année malgré l’adoption de l’amendement Glavany.
Baptisé (R)évolution 2 (en écho au rassemblement de 2014, nommé la (R)évolution des objets), l’événement a malheureusement souffert de conditions climatiques exécrables : c’est en effet un véritable déluge qui s’est abattu sur Paris. La pluie battante a découragé la majorité des 1600 manifestants qui avaient confirmé leur venue.
Au plus fort du rassemblement, on ne comptait que 300 personnes (et presque autant de parapluies).
Une proposition de loi pour offrir un statut aux animaux sauvages
A cause de cette météo capricieuse, le départ du cortège a du être annulé. Cependant, le village associatif est resté en place et très fréquenté jusqu’à 18 heures.
Sur scène, la chanteuse Jeanne Mas était au rendez-vous.
L’artiste végane et engagée a prononcé un beau discours en faveur d’une évolution significative du statut juridique de l’animal.
Son ami Raphaël Mezrahi (journaliste humoriste) lui a emboîté le pas, avant de tendre le micro à la députée EELV Laurence Abeille.
Cette dernière, qui défend depuis des années les animaux dans l’hémicycle, a bien rappelé que l’amendement Glavany, qu’elle a qualifié de « cosmétique », « ne donne en aucune manière un régime juridique aux animaux ».
Elle a ensuite répété l’importance de descendre dans la rue pour défendre ses convictions.
« Vos manifestations me soutiennent dans mon travail, elles montrent aux élus que l’opinion publique a changé, car ils pensent que la majorité de leurs électeurs sont pro-chasse et pro-corrida.
Grâce à vous, ça avance, nombre d’élus se posent désormais des questions à ces sujets », a-t-elle affirmé, tout en invitant l’auditoire à interpeller les candidats aux élections régionales à venir.
Puis, Laurence Abeille a fait une annonce importante : tout en expliquant que l’amendement Glavany ne concerne que les seuls animaux domestiques, et qu’il n’existe aucun texte pour protéger les animaux sauvages qui « n’ont aucun statut », elle a déclaré : « Je vais très prochainement présenter une proposition de loi sur le statut juridique des animaux sauvages (…) parce que maltraiter les animaux, c’est maltraiter notre humanité ».
Voilà une nouvelle qui nous réjouit et que nous suivrons de près !
Sur scène, la chanteuse Jeanne Mas était au rendez-vous.
L’artiste végane et engagée a prononcé un beau discours en faveur d’une évolution significative du statut juridique de l’animal.
Son ami Raphaël Mezrahi (journaliste humoriste) lui a emboîté le pas, avant de tendre le micro à la députée EELV Laurence Abeille.
Cette dernière, qui défend depuis des années les animaux dans l’hémicycle, a bien rappelé que l’amendement Glavany, qu’elle a qualifié de « cosmétique », « ne donne en aucune manière un régime juridique aux animaux ».
Elle a ensuite répété l’importance de descendre dans la rue pour défendre ses convictions.
« Vos manifestations me soutiennent dans mon travail, elles montrent aux élus que l’opinion publique a changé, car ils pensent que la majorité de leurs électeurs sont pro-chasse et pro-corrida.
Grâce à vous, ça avance, nombre d’élus se posent désormais des questions à ces sujets », a-t-elle affirmé, tout en invitant l’auditoire à interpeller les candidats aux élections régionales à venir.
Puis, Laurence Abeille a fait une annonce importante : tout en expliquant que l’amendement Glavany ne concerne que les seuls animaux domestiques, et qu’il n’existe aucun texte pour protéger les animaux sauvages qui « n’ont aucun statut », elle a déclaré : « Je vais très prochainement présenter une proposition de loi sur le statut juridique des animaux sauvages (…) parce que maltraiter les animaux, c’est maltraiter notre humanité ».
Voilà une nouvelle qui nous réjouit et que nous suivrons de près !