8 janvier 2009
chartsinfrance.net
Jeanne Mas à l'Olympia : enfin le vrai retour?
Jeanne Mas, qui a fait exploser le record d'audience de l'émission de Michel Drucker, "Vivement dimanche prochain", la semaine dernière, dans laquelle elle était l'invitée d'honneur, remontera sur scène les 16 et 17 mai 2009, dans la salle mythique de l'Olympia, à Paris.
Plus de vingt ans après "En rouge et noir", serait-ce enfin le vrai retour?
chartsinfrance.net
Jeanne Mas à l'Olympia : enfin le vrai retour?
Jeanne Mas, qui a fait exploser le record d'audience de l'émission de Michel Drucker, "Vivement dimanche prochain", la semaine dernière, dans laquelle elle était l'invitée d'honneur, remontera sur scène les 16 et 17 mai 2009, dans la salle mythique de l'Olympia, à Paris.
Plus de vingt ans après "En rouge et noir", serait-ce enfin le vrai retour?
Certes, "Les amants de Castille", "The Missing Flowers", "Be West", sont autant d'albums de Jeanne Mas, récemment parus, sans pour autant laisser de traces.
Il faut bien avouer cependant que depuis vingt ans, l'ex-égérie 80's n'a jamais cessé de créer, et de monter régulièrement sur scène, en un mot, de faire son métier.
Il n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde de drainer une foule de fans depuis deux décennies, et de remplir les salles ; est-il utile de rappeler que Lio, de la même époque (et pourtant récemment grandement médiatiser grâce à "Nouvelle Star"), ou même aujourd'hui Nâdiya, n'y parviennent pas...?
Oui, Jeanne Mas a ses fidèles. N'en déplaise à ses détracteurs, la chanteuse a fait exploser les records d'audience de l'émission dominicale de Michel Drucker sur France 2, réunissant près de cinq millions de téléspectateurs.
Pour le moment, c'est sur scène que le public pourra découvrir à nouveau la première femme a avoir rempli la salle de Bercy, les 16 et 17 mai prochains, sur la mythique scène de l'Olympia, à Paris.
Il faut bien avouer cependant que depuis vingt ans, l'ex-égérie 80's n'a jamais cessé de créer, et de monter régulièrement sur scène, en un mot, de faire son métier.
Il n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde de drainer une foule de fans depuis deux décennies, et de remplir les salles ; est-il utile de rappeler que Lio, de la même époque (et pourtant récemment grandement médiatiser grâce à "Nouvelle Star"), ou même aujourd'hui Nâdiya, n'y parviennent pas...?
Oui, Jeanne Mas a ses fidèles. N'en déplaise à ses détracteurs, la chanteuse a fait exploser les records d'audience de l'émission dominicale de Michel Drucker sur France 2, réunissant près de cinq millions de téléspectateurs.
Pour le moment, c'est sur scène que le public pourra découvrir à nouveau la première femme a avoir rempli la salle de Bercy, les 16 et 17 mai prochains, sur la mythique scène de l'Olympia, à Paris.
3 Février 2009
purepeople.com
Jeanne Mas est à l'ouest, mais surtout... à l'Olympia!
purepeople.com
Jeanne Mas est à l'ouest, mais surtout... à l'Olympia!
Alors
qu'elle a célébré ses cinquante ans en publiant l'an dernier son
onzième album studio, Be West, Jeanne Mas s'apprête à souffler d'autres
bougies.
Ce sont cette fois-ci les 25 saisons de sa carrière que la native d'Alicante a prévu de fêter publiquement.
25 années depuis cette fameuse tou-Toute première fois (1984) qui en appela d'autres, avec des tubes qui appartiennent à l'histoire de la variété musicale eighties, et suscita un premier album éponyme plébiscité.
Un succès fulgurant entériné par Cœur en stéréo et En rouge et noir, sur son effort suivant.
Auréolée de deux Victoires de la Musique, Jeanne Mas débute alors son expérience significative de la scène par... la mythique salle de l'Olympia, ajoutant des dates à celles initialement prévues face à l'engouement du public.
Alors que la chanteuse a surpris son public avec la parution de l'album Be West nourri d'influences country tout droit importées des États-Unis, qui succédait à l'album dance The Missing Flowers réalisé avec DJ Esteban, elle remontera sur les planches de ses débuts les 16 et 17 mai prochains.
Ce sont cette fois-ci les 25 saisons de sa carrière que la native d'Alicante a prévu de fêter publiquement.
25 années depuis cette fameuse tou-Toute première fois (1984) qui en appela d'autres, avec des tubes qui appartiennent à l'histoire de la variété musicale eighties, et suscita un premier album éponyme plébiscité.
Un succès fulgurant entériné par Cœur en stéréo et En rouge et noir, sur son effort suivant.
Auréolée de deux Victoires de la Musique, Jeanne Mas débute alors son expérience significative de la scène par... la mythique salle de l'Olympia, ajoutant des dates à celles initialement prévues face à l'engouement du public.
Alors que la chanteuse a surpris son public avec la parution de l'album Be West nourri d'influences country tout droit importées des États-Unis, qui succédait à l'album dance The Missing Flowers réalisé avec DJ Esteban, elle remontera sur les planches de ses débuts les 16 et 17 mai prochains.
20.02.2009
francesoir.fr
par Ingrid Bernard
Jeanne Mas : “Aux États-Unis, on ne casse pas l’ambition”
Jeanne Mas fête cette année ses vingt-cinq ans de carrière. Après un exil aux Etats-Unis pour se retrouver, elle revient plus en forme que jamais et prépare son prochain Olympia.
Jeanne Mas aime à dire qu’elle déteste la conformité. L’interprète d’en rouge et noir (1986) nous prouve que l’on peut faire autre chose même après avoir marqué les années 80.
francesoir.fr
par Ingrid Bernard
Jeanne Mas : “Aux États-Unis, on ne casse pas l’ambition”
Jeanne Mas fête cette année ses vingt-cinq ans de carrière. Après un exil aux Etats-Unis pour se retrouver, elle revient plus en forme que jamais et prépare son prochain Olympia.
Jeanne Mas aime à dire qu’elle déteste la conformité. L’interprète d’en rouge et noir (1986) nous prouve que l’on peut faire autre chose même après avoir marqué les années 80.
FRANCE-SOIR. Vous serez à l’Olympia le 16 et 17 mai. Qu’êtes-vous en train de concocter à vos fans ?
Jeanne Mas. Je souhaite dépayser le public. Même s’ils retrouveront mes chansons, j’aimerais apporter le côté spontané de l’Amérique, leur faire partager mon quotidien. J’aimerais également apporter un côté country rock à mes chansons.
Quels sont vos souvenirs de l’Olympia ?
Chaque passage a constitué une étape dans ma vie. Le premier, c’était au début de ma carrière. Il a déclenché la folie des années 80. Le second, j’avais les cheveux rouges. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé (rire). Là, je reviens en blonde…...
Jeanne Mas. Je souhaite dépayser le public. Même s’ils retrouveront mes chansons, j’aimerais apporter le côté spontané de l’Amérique, leur faire partager mon quotidien. J’aimerais également apporter un côté country rock à mes chansons.
Quels sont vos souvenirs de l’Olympia ?
Chaque passage a constitué une étape dans ma vie. Le premier, c’était au début de ma carrière. Il a déclenché la folie des années 80. Le second, j’avais les cheveux rouges. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé (rire). Là, je reviens en blonde…...
Vous êtes très marquée années 80. Est-ce pour cela que vous avez décidé de partir vivre aux États-Unis ?
C’est en grande partie pour ça. En France, j’avais l’impression de tourner en rond. J’étais bloquée aux années 80. Il n’y avait pas d’issue de secours. J’étais vraiment la « femme en rouge et noir ». J’avais l’impression que j’étais finie. A chaque fois que je proposais quelque chose de nouveau, on me disait que ça ne marcherait pas. Contrairement à la France, aux États-Unis, on ne casse pas l’ambition.
Que vous ont apporté les États-Unis ?
Ils m’ont permis de ressusciter. J’ai pu montrer une autre facette de moi et faire de nouvelles choses. Maintenant, les gens savent que je ne ferai jamais deux albums qui se ressemblent. En revenant en France, je sais très bien que l’on va me demander d’interpréter mes tubes des années 80. Mais aujourd’hui je l’assume.
C’est en grande partie pour ça. En France, j’avais l’impression de tourner en rond. J’étais bloquée aux années 80. Il n’y avait pas d’issue de secours. J’étais vraiment la « femme en rouge et noir ». J’avais l’impression que j’étais finie. A chaque fois que je proposais quelque chose de nouveau, on me disait que ça ne marcherait pas. Contrairement à la France, aux États-Unis, on ne casse pas l’ambition.
Que vous ont apporté les États-Unis ?
Ils m’ont permis de ressusciter. J’ai pu montrer une autre facette de moi et faire de nouvelles choses. Maintenant, les gens savent que je ne ferai jamais deux albums qui se ressemblent. En revenant en France, je sais très bien que l’on va me demander d’interpréter mes tubes des années 80. Mais aujourd’hui je l’assume.
Vous n’êtes donc pas nostalgique de votre passé ?
Absolument pas. Je profite de l’instant présent. J’apprécie ma carrière actuelle, car je prends le temps de faire ce qui me plaît. Je n’ai plus la pression d’une maison de disques, puisque je travaille avec des productions différentes à chaque fois. Je ne vais pas les chercher. Ce que je propose, c’est à prendre ou à laisser….
Après le country rock et la disco, quel sera votre prochain album ?
Je réfléchis à un album destiné exclusivement à la France. Je pense l’enregistrer cet été, pour une sortie possible en septembre. Il est question de titres que j’aurais aimé chanter mais qui ne m’étaient pas destinés. Aujourd’hui j’aimerais prendre la liberté de les interpréter.
Jeanne Mas sort fin février une version remixée de The Missing Flowers.
Absolument pas. Je profite de l’instant présent. J’apprécie ma carrière actuelle, car je prends le temps de faire ce qui me plaît. Je n’ai plus la pression d’une maison de disques, puisque je travaille avec des productions différentes à chaque fois. Je ne vais pas les chercher. Ce que je propose, c’est à prendre ou à laisser….
Après le country rock et la disco, quel sera votre prochain album ?
Je réfléchis à un album destiné exclusivement à la France. Je pense l’enregistrer cet été, pour une sortie possible en septembre. Il est question de titres que j’aurais aimé chanter mais qui ne m’étaient pas destinés. Aujourd’hui j’aimerais prendre la liberté de les interpréter.
Jeanne Mas sort fin février une version remixée de The Missing Flowers.
7 mars 2009
toutelatele.com
Jeanne Mas, son regard sur la télévision
Désormais résidente américaine, Jeanne Mas profite de ses quelques escapades en France pour enchaîner les plateaux télé et les studios de radio. Plutôt rare dans les émissions de divertissement, l’interprète de Johnny Johnny revient sur ses 25 ans de carrière et du rôle du petit écran dans son parcours. Cliente fidèle des programmes des Carpentier et amie de Patrick Sébastien, l’intéressée profite d’une brève présence dans la capitale pour donner, à Toutelatele.com, son point de vue sur le tube cathodique, celui qui l’a dans un premier temps révélé au grand public avant de l’oublier puis de la cantonner au même registre.
toutelatele.com
Jeanne Mas, son regard sur la télévision
Désormais résidente américaine, Jeanne Mas profite de ses quelques escapades en France pour enchaîner les plateaux télé et les studios de radio. Plutôt rare dans les émissions de divertissement, l’interprète de Johnny Johnny revient sur ses 25 ans de carrière et du rôle du petit écran dans son parcours. Cliente fidèle des programmes des Carpentier et amie de Patrick Sébastien, l’intéressée profite d’une brève présence dans la capitale pour donner, à Toutelatele.com, son point de vue sur le tube cathodique, celui qui l’a dans un premier temps révélé au grand public avant de l’oublier puis de la cantonner au même registre.
Tony Cotte
: Vous célébrez actuellement vos 25 ans de carrière. Malgré ce
parcours, est-ce difficile d’apparaître dans les émissions de
divertissement sans être signée dans une grande maison de disques ?
Jeanne Mas : Le métier a complètement changé. Avant, les majors mettaient des sous, mais je ne sais absolument pas comment cela fonctionne aujourd’hui. Je laisse mes attachés de presse défendre mon travail auprès des médias.
Sur les plateaux, on vous voit uniquement interpréter vos anciens titres. Est-ce une contrainte imposée par les diffuseurs ?
On ne me le dit pas clairement, mais c’est clair (rires). Marc-Olivier Fogiel a très bien résumé la situation en disant à quel point j’avais marqué les années 80. Les téléspectateurs ont envie d’entendre ce qu’ils ont aimé. Il ne faut pas oublier que le temps d’antenne pour un artiste est court et toutes les émissions ont tendance à vouloir être populaires. Je ne peux pas non plus imposer mes nouvelles chansons. Je comprends la demande et heureusement que j’ai eu ces tubes, sans eux je ne chanterais rien aujourd’hui !
Vous qui avez enchaîné les divertissements dans les années 80 et au début des années 90, quelles sont les différences avec les productions actuelles ?
A l’époque, il y avait énormément d’émissions de variétés. Notre métier était complet, nous passions notre temps à chanter sur les plateaux ou aux after. Il y avait une bonne ambiance, tout le monde s’amusait bien. Mais le mode de consommation des téléspectateurs a changé, on ne retrouve plus que des talk-shows. J’ai eu la chance récemment de faire deux programmes de variété : Michel Drucker pour sa spéciale années 80 et Les années bonheur de Patrick Sébastien. À part ces deux programmes, il n’y en a plus beaucoup d’autres à l’antenne.
Vous avez également connu la télé des Carpentier. En tant qu’artiste, quel regard portez-vous sur ce genre de productions ?
Au-delà d’un sens de l’artistique formidable, ils étaient gentils et délicats. Ils aimaient les artistes et savaient les mettre en valeur. Pour eux, la priorité était de faire du show. À chaque fois que l’on arrivait sur leur plateau, tout était déjà prêt, ils travaillaient dur pour satisfaire autant les téléspectateurs que leurs invités. J’ai eu une chance folle de pouvoir travailler avec eux. Aujourd’hui, en dehors des émissions de Patrick Sébastien, il n’y a plus cette magie ni celle du show-business à l’écran, du moins tel qu’on la concevait à l’époque.
Malgré vos succès, on ne peut pas dire que vous faites partie de la « grande famille » de la chanson française populaire. Votre absence des Enfoirés est-elle volontaire ?
C’est le choix de Jean-Jacques Goldman me semble-t-il. S’il ne m’appelle pas, c’est qu’il ne sent pas la nécessité de m’avoir dans son équipe et je respecte cette décision. C’est vrai que je suis une artiste solitaire, j’aime bien faire ma petite musique de mon côté avec les gens que je sélectionne. Je n’ai jamais fait les Enfoirés et, pour être honnête, je n’y ai même jamais pensé !
Qu’en est-il de votre participation à la tournée RFM Party 80. Etiez-vous juste une « guest-star » sur la date au Stade de France le 17 mai 2008 ?
Je ne m’éternise plus dans des concerts. J’adore retrouver les potes des années 80, mais je n’ai pas l’impression d’y avoir ma place totalement. Il y a énormément de dates et ma vie est aux États-Unis désormais, c’est devenu ma priorité. Quand je viens, c’est pour me concentrer sur ce que je vais donner en tant que Jeanne Mas à mon public et à ceux qui m’attendent. Il n’est pas exclu que je rejoigne la tournée un soir pour m’amuser, je ne suis fermée à aucune proposition...
A fortiori si le montant de celle-ci se mesure à 5 chiffres comme cela aurait été le cas pour votre participation au Stade de France ?
Non, j’ai été payée un tout petit moins de 10 000 € pour cette date. Mais je vais revoir mon contrat, c’est une excellente idée (rires).
Quand on a chanté En rouge et noir, Johnny Johnny ou encore Toute première fois peut-on vivre uniquement de ses droits d’auteur au fil des ans ?
Il ne faut pas exagérer, j’ai deux enfants à charge. Je ne gagne pas autant que l’on pourrait le penser. J’ai eu de la chance d’avoir de l’argent autrefois, ce qui me permet aujourd’hui d’avoir une belle maison, une voiture, de pouvoir payer les frais de scolarité de ma fille et d’en faire de même dans quelques années pour mon fils. Depuis que je suis maman, je suis très attentive à ne pas trop dépenser. Je ne gagne plus des mille et des cents comme autrefois, mais je n’ai pas besoin d’autant pour être heureuse. L’essentiel pour moi est d’avoir mes enfants, mes amis et des tonnes de passions.
Quelle téléspectatrice êtes-vous ?
Jusqu’à présent je ne regardais que les informations, mais je commence à me mettre aux séries. J’adore Monk, Nip/Tuck et Desperate Housewives. En revanche, je ne supporte pas House. Le côté infâme du personnage et la voix de Hugh Laurie m’insupportent.
Étant résidente américaine, quelles sont, selon vous, les différences les plus flagrantes entre leur télévision et la nôtre ?
La publicité ! Elle est en abondance là-bas, c’est vraiment désagréable. Elle coupe un film ou une série en mille morceaux au point d’en avoir des difficultés à suivre un programme en entier. Il est toujours préférable d’attendre leur sortie en DVD. Au-delà de ça, je pense que la télévision est un peu comme internet : on peut y trouver tout ce qui permet d’évoluer, de s’enrichir et de s’évader.
Vous avez été speakerine en Italie. Quels souvenirs gardez-vous de cette époque ?
J’ai appris à me tenir devant une caméra grâce à cette expérience. J’en garde de très bons souvenirs. Mon métier d’artiste a débuté à partir de ce moment-là, c’était une belle façon de démarrer. Mais je n’étais pas très sérieuse pour présenter les programmes, au point où la chaîne a voulu me virer au bout d’un mois. De nombreux téléspectateurs ont écrit pour me soutenir et j’ai finalement pu garder ma place (rires).
Quel regard portez-vous, avec le recul, sur ce que vous avez accompli ?
Je ressens un peu de fierté d’avoir réussi à faire connaître mes chansons, du moins les premières. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu des tubes qui ont touché le cœur des gens dans les années 80. Par la suite, j’ai dû faire des choix moins évidents. Après le succès, on vous attend toujours au tournant, mais je ne regrette absolument rien. J’ai eu des hauts, des bas, des albums qui ont moins marché, mais j’ai toujours accompli un bon travail. Le bilan de toutes ces années est donc positif.
Qu’aimeriez-vous que l’on retienne de Jeanne Mas dans deux décennies ?
J’espère que les gens penseront que je leur ai apporté de la joie, du bonheur et de belles chansons...
Jeanne Mas : Le métier a complètement changé. Avant, les majors mettaient des sous, mais je ne sais absolument pas comment cela fonctionne aujourd’hui. Je laisse mes attachés de presse défendre mon travail auprès des médias.
Sur les plateaux, on vous voit uniquement interpréter vos anciens titres. Est-ce une contrainte imposée par les diffuseurs ?
On ne me le dit pas clairement, mais c’est clair (rires). Marc-Olivier Fogiel a très bien résumé la situation en disant à quel point j’avais marqué les années 80. Les téléspectateurs ont envie d’entendre ce qu’ils ont aimé. Il ne faut pas oublier que le temps d’antenne pour un artiste est court et toutes les émissions ont tendance à vouloir être populaires. Je ne peux pas non plus imposer mes nouvelles chansons. Je comprends la demande et heureusement que j’ai eu ces tubes, sans eux je ne chanterais rien aujourd’hui !
Vous qui avez enchaîné les divertissements dans les années 80 et au début des années 90, quelles sont les différences avec les productions actuelles ?
A l’époque, il y avait énormément d’émissions de variétés. Notre métier était complet, nous passions notre temps à chanter sur les plateaux ou aux after. Il y avait une bonne ambiance, tout le monde s’amusait bien. Mais le mode de consommation des téléspectateurs a changé, on ne retrouve plus que des talk-shows. J’ai eu la chance récemment de faire deux programmes de variété : Michel Drucker pour sa spéciale années 80 et Les années bonheur de Patrick Sébastien. À part ces deux programmes, il n’y en a plus beaucoup d’autres à l’antenne.
Vous avez également connu la télé des Carpentier. En tant qu’artiste, quel regard portez-vous sur ce genre de productions ?
Au-delà d’un sens de l’artistique formidable, ils étaient gentils et délicats. Ils aimaient les artistes et savaient les mettre en valeur. Pour eux, la priorité était de faire du show. À chaque fois que l’on arrivait sur leur plateau, tout était déjà prêt, ils travaillaient dur pour satisfaire autant les téléspectateurs que leurs invités. J’ai eu une chance folle de pouvoir travailler avec eux. Aujourd’hui, en dehors des émissions de Patrick Sébastien, il n’y a plus cette magie ni celle du show-business à l’écran, du moins tel qu’on la concevait à l’époque.
Malgré vos succès, on ne peut pas dire que vous faites partie de la « grande famille » de la chanson française populaire. Votre absence des Enfoirés est-elle volontaire ?
C’est le choix de Jean-Jacques Goldman me semble-t-il. S’il ne m’appelle pas, c’est qu’il ne sent pas la nécessité de m’avoir dans son équipe et je respecte cette décision. C’est vrai que je suis une artiste solitaire, j’aime bien faire ma petite musique de mon côté avec les gens que je sélectionne. Je n’ai jamais fait les Enfoirés et, pour être honnête, je n’y ai même jamais pensé !
Qu’en est-il de votre participation à la tournée RFM Party 80. Etiez-vous juste une « guest-star » sur la date au Stade de France le 17 mai 2008 ?
Je ne m’éternise plus dans des concerts. J’adore retrouver les potes des années 80, mais je n’ai pas l’impression d’y avoir ma place totalement. Il y a énormément de dates et ma vie est aux États-Unis désormais, c’est devenu ma priorité. Quand je viens, c’est pour me concentrer sur ce que je vais donner en tant que Jeanne Mas à mon public et à ceux qui m’attendent. Il n’est pas exclu que je rejoigne la tournée un soir pour m’amuser, je ne suis fermée à aucune proposition...
A fortiori si le montant de celle-ci se mesure à 5 chiffres comme cela aurait été le cas pour votre participation au Stade de France ?
Non, j’ai été payée un tout petit moins de 10 000 € pour cette date. Mais je vais revoir mon contrat, c’est une excellente idée (rires).
Quand on a chanté En rouge et noir, Johnny Johnny ou encore Toute première fois peut-on vivre uniquement de ses droits d’auteur au fil des ans ?
Il ne faut pas exagérer, j’ai deux enfants à charge. Je ne gagne pas autant que l’on pourrait le penser. J’ai eu de la chance d’avoir de l’argent autrefois, ce qui me permet aujourd’hui d’avoir une belle maison, une voiture, de pouvoir payer les frais de scolarité de ma fille et d’en faire de même dans quelques années pour mon fils. Depuis que je suis maman, je suis très attentive à ne pas trop dépenser. Je ne gagne plus des mille et des cents comme autrefois, mais je n’ai pas besoin d’autant pour être heureuse. L’essentiel pour moi est d’avoir mes enfants, mes amis et des tonnes de passions.
Quelle téléspectatrice êtes-vous ?
Jusqu’à présent je ne regardais que les informations, mais je commence à me mettre aux séries. J’adore Monk, Nip/Tuck et Desperate Housewives. En revanche, je ne supporte pas House. Le côté infâme du personnage et la voix de Hugh Laurie m’insupportent.
Étant résidente américaine, quelles sont, selon vous, les différences les plus flagrantes entre leur télévision et la nôtre ?
La publicité ! Elle est en abondance là-bas, c’est vraiment désagréable. Elle coupe un film ou une série en mille morceaux au point d’en avoir des difficultés à suivre un programme en entier. Il est toujours préférable d’attendre leur sortie en DVD. Au-delà de ça, je pense que la télévision est un peu comme internet : on peut y trouver tout ce qui permet d’évoluer, de s’enrichir et de s’évader.
Vous avez été speakerine en Italie. Quels souvenirs gardez-vous de cette époque ?
J’ai appris à me tenir devant une caméra grâce à cette expérience. J’en garde de très bons souvenirs. Mon métier d’artiste a débuté à partir de ce moment-là, c’était une belle façon de démarrer. Mais je n’étais pas très sérieuse pour présenter les programmes, au point où la chaîne a voulu me virer au bout d’un mois. De nombreux téléspectateurs ont écrit pour me soutenir et j’ai finalement pu garder ma place (rires).
Quel regard portez-vous, avec le recul, sur ce que vous avez accompli ?
Je ressens un peu de fierté d’avoir réussi à faire connaître mes chansons, du moins les premières. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu des tubes qui ont touché le cœur des gens dans les années 80. Par la suite, j’ai dû faire des choix moins évidents. Après le succès, on vous attend toujours au tournant, mais je ne regrette absolument rien. J’ai eu des hauts, des bas, des albums qui ont moins marché, mais j’ai toujours accompli un bon travail. Le bilan de toutes ces années est donc positif.
Qu’aimeriez-vous que l’on retienne de Jeanne Mas dans deux décennies ?
J’espère que les gens penseront que je leur ai apporté de la joie, du bonheur et de belles chansons...
26 mars 2009
influencelesite.com
Published by Yannick
Jeanne mas : Elle n'arrête plus!!!
influencelesite.com
Published by Yannick
Jeanne mas : Elle n'arrête plus!!!
Si
ses albums restent confidentiels cela ne l'empêche pas d'en sortir,
après 2008 et la sortie de "Be West", excellent album d'ailleurs, Jeanne
Mas vient de ressortir avec DJ Esteban l'album paru en 2006 "Missing
Flowers", un cd intégralement remixé pour l'occasion et bien meilleur
que la première monture. Cette nouvelle version appelée '"Reloaded" et
qui est sortie dans les Virgin Megastore et qui est disponible sur
www.jeannemas.fr
Un album dance vraiment bien ficelé aujourd'hui et qui donne vraiment envie de se bouger.
Y' aura t il des extraits de cet album à l'Olympia au mois de mai?, rien n'est moins sûr, car Jeanne Mas aime jouer en live et ses musiciens américains ne seront pas là pour faire de la figuration derrière elle. Déjà au Trianon l'année dernière, elle avait repris "Sans Toi", un titre qu'on trouve sur l'album Missing Flowers, mais en retirant le son dance pour le jouer en live. Les boites a rythmes avaient disparu de la version originale.
Pourquoi pas faire un set avec Dj Esteban pendant le concert? et ainsi retrouver l'artiste dans un autre univers!!!! Réponse les 16 et 17 mai à L'Olympia.
Un album dance vraiment bien ficelé aujourd'hui et qui donne vraiment envie de se bouger.
Y' aura t il des extraits de cet album à l'Olympia au mois de mai?, rien n'est moins sûr, car Jeanne Mas aime jouer en live et ses musiciens américains ne seront pas là pour faire de la figuration derrière elle. Déjà au Trianon l'année dernière, elle avait repris "Sans Toi", un titre qu'on trouve sur l'album Missing Flowers, mais en retirant le son dance pour le jouer en live. Les boites a rythmes avaient disparu de la version originale.
Pourquoi pas faire un set avec Dj Esteban pendant le concert? et ainsi retrouver l'artiste dans un autre univers!!!! Réponse les 16 et 17 mai à L'Olympia.
Et
c'est pas tout, aujourd'hui via internet et le site jeannemas.fr vous
pouvez vous procurer l'album compile "Côté Rock" réalisé par Jeanne Mas
et retraçant tout ses titres dit "rock" de sa carrière.
Il s'agit surtout de sa période de 1996 avec le groupe les égoïstes, un vrai moment rock voir grunge de sa vie...
Si avec tout ça vous vous y retrouvez, c'est que vous êtes fan de l'artiste car pour beaucoup Jeanne Mas reste l'interprète des tubes des années 80 En Rouge et Noir et Johnny Johnny entre autres....
Il s'agit surtout de sa période de 1996 avec le groupe les égoïstes, un vrai moment rock voir grunge de sa vie...
Si avec tout ça vous vous y retrouvez, c'est que vous êtes fan de l'artiste car pour beaucoup Jeanne Mas reste l'interprète des tubes des années 80 En Rouge et Noir et Johnny Johnny entre autres....
20 Avril 2009
purepeople.com
Jeanne Mas risque... d'arrêter la musique !
purepeople.com
Jeanne Mas risque... d'arrêter la musique !
Alors que les dates de ses concerts se rapprochent, la célèbre Jeanne Mas continue d'émouvoir et de passionner les fouler.
Égérie des années 80 avec son look de punkette (cheveux rouges et maquillage appuyé), Jeanne a évolué.
Après plusieurs tentatives de come-back médiatique et/ou artistique, Jeanne Mas a réussi son pari de revenir sur le devant de la scène avec son dernier album aux sonorités country, Be West, sorti l'année dernière.
Cet opus reflète en fait la nouvelle vie de la chanteuse de maintenant 51 ans : partie vivre dans l'Arizona, il y a trois ans, celle qui voyait la vie en Rouge et Noir a réussi à retrouver son inspiration artistique chez l'Oncle Sam.
Une inspiration qui lui a permis de retrouver une crédibilité aux yeux des critiques (qui ont salué ce disque) et auprès du grand public.
C'est donc pour les remercier que Jeanne leur propose deux concerts à l'Olympia, les 15 et 16 mai prochains.
A cette occasion, elle s'est confiée à nos confrères du magazine Questions de femmes (mai 2009).
Elle nous révèle ses regrets artistiques qui sont nombreux : elle regrette d'avoir pris position et d'avoir défendu des causes, notamment contre le viol avec la chanson J'accuse : "Je ne comprenais pas que mon rôle n'était pas là et que, quoi qu'il en soit, je n'aurais jamais été prise au sérieux puisque je venais de la variété.
Voilà mon erreur".
Pas contre, avoir refusé Comme un ouragan (qui a finalement été offert à Stéphanie de Monaco) ne fait visiblement pas partie de ses regrets.
Lucide, Jeanne réalise bien que le succès n'est plus au rendez-vous en France.
Raison pour laquelle, la maman de deux enfants (Victoria, 21 ans et Christopher, 17 ans), choisit il y a trois ans de changer de vie : elle s'achète une Ferme en Arizona et décide d'analyser ce qui lui arrive avec davantage de recul géographique et donc avec une meilleure analyse ("Depuis que je suis là-bas, j'ai retrouvé l'inspiration, cette force que je commençais à perdre, et surtout une confiance en moi.
Cela m'a aussi réconciliée avec les médias qui ont pu voir que je n'étais pas si attachée qu'ils le croyaient à mes années 80 ! Peut-être que l'absence créée le manque...").
Et cela lui réussit : Be West fonctionne bien et elle réussit à faire une série de concerts à guichets fermés au théâtre Trianon.
Sur scène, Jeanne veut autant assumer ses succès des eighties, qu'en proposer d'autres.
Ainsi, à l'Olympia le mois prochain, elle interprétera autant les titres de Be West que ses tubes d'il y a vingt-cinq ans.
Autre bouleversement, son look : fini le rouge à outrance qui agresse l’œil, place à la sobriété.
Elle raconte : "J'ai deux enfants, et il faut aussi penser aux autres.
Quand je portais ds cheveux rouges, le jour où j'ai vu mon fils refuser que je le conduise à l'école, j'ai compris.
Depuis ce jour-là, je peux être excentrique sur scène, mais dans la vie pas question".
Nouvelle vie, nouveau look... et nouveaux projets : Jeanne Mas travaille sur l'écriture de deux courts-métrages et d'un long-métrage.
La chanteuse aimerait également s'essayer à la comédie... alors si quelqu'un a du travail pour elle, elle est preneuse ! La comédie ? Voudrait-elle laisser tomber la musique, alors ? Ce n'est pas impossible...
Aux États-Unis, elle s'est découverte une passion pour le bien-être du corps pour favoriser le bien-être de l'esprit.
Jeanne Mas considère que l'on peut miser sur l'alimentation plutôt que sur la chirurgie esthétique, après 40 ans.
Elle confie : " Je voudrais passer des diplômes en nutrition aux États-Unis et créer un institut. (...) Si je fais tout ça, ce sera à plein-temps.
Donc j'oublierais ma carrière pour reconstruire autre chose !".
L'aveu est fait : c'est peut-être bientôt la fin de Jeanne Mas... Profitons donc des derniers instants musicaux de l'ex-punkette car bientôt elle essaiera de vous faire avaler n'importe quoi (de nutritif) !
Égérie des années 80 avec son look de punkette (cheveux rouges et maquillage appuyé), Jeanne a évolué.
Après plusieurs tentatives de come-back médiatique et/ou artistique, Jeanne Mas a réussi son pari de revenir sur le devant de la scène avec son dernier album aux sonorités country, Be West, sorti l'année dernière.
Cet opus reflète en fait la nouvelle vie de la chanteuse de maintenant 51 ans : partie vivre dans l'Arizona, il y a trois ans, celle qui voyait la vie en Rouge et Noir a réussi à retrouver son inspiration artistique chez l'Oncle Sam.
Une inspiration qui lui a permis de retrouver une crédibilité aux yeux des critiques (qui ont salué ce disque) et auprès du grand public.
C'est donc pour les remercier que Jeanne leur propose deux concerts à l'Olympia, les 15 et 16 mai prochains.
A cette occasion, elle s'est confiée à nos confrères du magazine Questions de femmes (mai 2009).
Elle nous révèle ses regrets artistiques qui sont nombreux : elle regrette d'avoir pris position et d'avoir défendu des causes, notamment contre le viol avec la chanson J'accuse : "Je ne comprenais pas que mon rôle n'était pas là et que, quoi qu'il en soit, je n'aurais jamais été prise au sérieux puisque je venais de la variété.
Voilà mon erreur".
Pas contre, avoir refusé Comme un ouragan (qui a finalement été offert à Stéphanie de Monaco) ne fait visiblement pas partie de ses regrets.
Lucide, Jeanne réalise bien que le succès n'est plus au rendez-vous en France.
Raison pour laquelle, la maman de deux enfants (Victoria, 21 ans et Christopher, 17 ans), choisit il y a trois ans de changer de vie : elle s'achète une Ferme en Arizona et décide d'analyser ce qui lui arrive avec davantage de recul géographique et donc avec une meilleure analyse ("Depuis que je suis là-bas, j'ai retrouvé l'inspiration, cette force que je commençais à perdre, et surtout une confiance en moi.
Cela m'a aussi réconciliée avec les médias qui ont pu voir que je n'étais pas si attachée qu'ils le croyaient à mes années 80 ! Peut-être que l'absence créée le manque...").
Et cela lui réussit : Be West fonctionne bien et elle réussit à faire une série de concerts à guichets fermés au théâtre Trianon.
Sur scène, Jeanne veut autant assumer ses succès des eighties, qu'en proposer d'autres.
Ainsi, à l'Olympia le mois prochain, elle interprétera autant les titres de Be West que ses tubes d'il y a vingt-cinq ans.
Autre bouleversement, son look : fini le rouge à outrance qui agresse l’œil, place à la sobriété.
Elle raconte : "J'ai deux enfants, et il faut aussi penser aux autres.
Quand je portais ds cheveux rouges, le jour où j'ai vu mon fils refuser que je le conduise à l'école, j'ai compris.
Depuis ce jour-là, je peux être excentrique sur scène, mais dans la vie pas question".
Nouvelle vie, nouveau look... et nouveaux projets : Jeanne Mas travaille sur l'écriture de deux courts-métrages et d'un long-métrage.
La chanteuse aimerait également s'essayer à la comédie... alors si quelqu'un a du travail pour elle, elle est preneuse ! La comédie ? Voudrait-elle laisser tomber la musique, alors ? Ce n'est pas impossible...
Aux États-Unis, elle s'est découverte une passion pour le bien-être du corps pour favoriser le bien-être de l'esprit.
Jeanne Mas considère que l'on peut miser sur l'alimentation plutôt que sur la chirurgie esthétique, après 40 ans.
Elle confie : " Je voudrais passer des diplômes en nutrition aux États-Unis et créer un institut. (...) Si je fais tout ça, ce sera à plein-temps.
Donc j'oublierais ma carrière pour reconstruire autre chose !".
L'aveu est fait : c'est peut-être bientôt la fin de Jeanne Mas... Profitons donc des derniers instants musicaux de l'ex-punkette car bientôt elle essaiera de vous faire avaler n'importe quoi (de nutritif) !
29/04/2009
ladepeche.fr
Jeanne Mas fête ses 25 ans de carrière.
ladepeche.fr
Jeanne Mas fête ses 25 ans de carrière.
Jeanne Mas sera à l'Olympia à Paris les 16 et 17 mai prochains.
Elle fêtera sur scène ses 25 ans de carrière et présentera son onzième album studio intitulé Be West sorti en mai 2008 chez Edina Music.
À cette occasion, Jeanne Mas publie aussi un double CD, The Flowers Collection, chez FGL le 11 mai prochain.
Cet opus contient le disque The Missing Flowers et l'album remixé par DJ Esteban.
L'interprète du tube En rouge et noir revient six mois après les quatre concerts donnés à Paris au Théâtre Le Trianon en juin 2008.
Elle fêtera sur scène ses 25 ans de carrière et présentera son onzième album studio intitulé Be West sorti en mai 2008 chez Edina Music.
À cette occasion, Jeanne Mas publie aussi un double CD, The Flowers Collection, chez FGL le 11 mai prochain.
Cet opus contient le disque The Missing Flowers et l'album remixé par DJ Esteban.
L'interprète du tube En rouge et noir revient six mois après les quatre concerts donnés à Paris au Théâtre Le Trianon en juin 2008.
15 mai 2009
chartsinfrance.net
Jeanne Mas en interview
chartsinfrance.net
Jeanne Mas en interview
A
peine descendue de l'avion, c'est une Jeanne Mas rayonnante derrière
ses lunettes roses fumées que nous avons eu le plaisir de rencontrer à
l'avant-veille de son Olympia qui affiche complet samedi 16 mai
prochain.
Il reste quelques places dimanche 17, dépêchez-vous de réserver ! La chanteuse réserve de belles surprises pour ses 25 ans de carrière, bien qu'on lui donne à peine la trentaine !
Il reste quelques places dimanche 17, dépêchez-vous de réserver ! La chanteuse réserve de belles surprises pour ses 25 ans de carrière, bien qu'on lui donne à peine la trentaine !
Bonjour
Jeanne, vous serez sur la scène de l'Olympia à partir du 16 mai
prochain, chanterez-vous vos anciennes chansons, par exemple "Viens" qui
fut la face B de votre premier tube "Toute première fois", et qui fait
partie des perles cachées de votre répertoire (Mathieu Rosaz, rédacteur)
?
Jeanne Mas : Non, je l'avais mise dans la première liste, mais après il m'a fallu choisir parce que j'avais sélectionné une trentaine de chansons et il fallait bien faire un choix.
Cependant, par rapport au Trianon l'année dernière, j'aurai deux nouveaux musiciens américains sur scène, donc cinq musiciens en tout, et il y aura quelques chansons différentes dont une que je n'ai jamais chantée sur scène : "Cindy Girl" (face B inédite du 45 tours "Shakespeare" paru en 1990) qui correspond bien à l'humeur du spectacle.
Il y aura aussi tous les tubes qu'on a réarrangés comme "Toute première fois" (Top 8 en 1984) que je trouve splendide.
On a fait revivre les chansons différemment.
On est moins dans l'esprit country du Trianon 2008.
C'est plus du "Jeanne Mas" même si je chanterai "Phoenix", extraite du dernier album "Be West", mais dans un arrangement qui prête encore plus à l'évasion grâce à mes musiciens extrêmement créatifs.
Quand j'ai vu pour la première fois Barbara à la télévision, c'était en 1990 dans son unique clip "Gauguin (lettre à Jacques Brel)", je me suis demandé qui était cette autre femme en noir comme Jeanne Mas ; après j'ai compris...
(rires) Oui, elle était là avant moi !
Cependant je vous ai souvent trouvé certains points communs : dans le look, certes ; mais aussi dans la force et le courage qui transparaissent dans vos textes et dans le côté "bête de scène" aussi. Barbara vous-a-t-elle marquée, fait-elle partie de vous influences ?
Non parce que tout comme vous, j'ai découvert Barbara après.
J'étais en Italie quand j'ai débuté ma carrière et je n'étais pas tellement dans l'esprit musique française. C'est ensuite que je l'ai découverte, et j'ai un immense respect pour elle.
L'avez-vous rencontrée ?
On s'est croisé au concert de Bruce Springsteen, elle était là, derrière moi, je n'ai pas osé lui parler et elle n'a pas osé me parler non plus.
On était là chacune de notre côté parce qu'on aimait l'artiste, elle était très rock en fait ! Ce que j'aime chez cette femme, c'est son indépendance, sa personnalité.
C'est une femme qui a énormément souffert. Je suis très sensible aux gens qui souffrent, et Barbara représente pour moi la force féminine.
Jeanne Mas : Non, je l'avais mise dans la première liste, mais après il m'a fallu choisir parce que j'avais sélectionné une trentaine de chansons et il fallait bien faire un choix.
Cependant, par rapport au Trianon l'année dernière, j'aurai deux nouveaux musiciens américains sur scène, donc cinq musiciens en tout, et il y aura quelques chansons différentes dont une que je n'ai jamais chantée sur scène : "Cindy Girl" (face B inédite du 45 tours "Shakespeare" paru en 1990) qui correspond bien à l'humeur du spectacle.
Il y aura aussi tous les tubes qu'on a réarrangés comme "Toute première fois" (Top 8 en 1984) que je trouve splendide.
On a fait revivre les chansons différemment.
On est moins dans l'esprit country du Trianon 2008.
C'est plus du "Jeanne Mas" même si je chanterai "Phoenix", extraite du dernier album "Be West", mais dans un arrangement qui prête encore plus à l'évasion grâce à mes musiciens extrêmement créatifs.
Quand j'ai vu pour la première fois Barbara à la télévision, c'était en 1990 dans son unique clip "Gauguin (lettre à Jacques Brel)", je me suis demandé qui était cette autre femme en noir comme Jeanne Mas ; après j'ai compris...
(rires) Oui, elle était là avant moi !
Cependant je vous ai souvent trouvé certains points communs : dans le look, certes ; mais aussi dans la force et le courage qui transparaissent dans vos textes et dans le côté "bête de scène" aussi. Barbara vous-a-t-elle marquée, fait-elle partie de vous influences ?
Non parce que tout comme vous, j'ai découvert Barbara après.
J'étais en Italie quand j'ai débuté ma carrière et je n'étais pas tellement dans l'esprit musique française. C'est ensuite que je l'ai découverte, et j'ai un immense respect pour elle.
L'avez-vous rencontrée ?
On s'est croisé au concert de Bruce Springsteen, elle était là, derrière moi, je n'ai pas osé lui parler et elle n'a pas osé me parler non plus.
On était là chacune de notre côté parce qu'on aimait l'artiste, elle était très rock en fait ! Ce que j'aime chez cette femme, c'est son indépendance, sa personnalité.
C'est une femme qui a énormément souffert. Je suis très sensible aux gens qui souffrent, et Barbara représente pour moi la force féminine.
Comment
en arrive-t-on à écrire une phrase comme «Regardez-ça mon cerveau
plonge sans oxygène comme un fœtus sauvage destiné à l'ennui», extraite
de "La bête libre" (Top 13 en 1987) ?
Parfois je me redécouvre à travers mes textes, je me comprends, je me dis que c'était une bonne thérapie.
J'ai aussi analysé la différence entre mes textes d'hier et ceux d'aujourd'hui, où j'ai tendance à simplifier comme dans "Plus jamais" par exemple.
Alors que dans "La bête libre" ou "Cyndi Girl" - et sans vouloir me flatter, je me demande parfois comment j'ai pu écrire des choses pareilles !
Et vos lectures ?
J'adore Baudelaire.
Parce que c'est un tourmenté. Et en ce moment - j'ai honte de le dire parce que vu mon âge, j'aurais dû le découvrir avant, grâce à ma fille qui le lit, je découvre Oscar Wilde qui est en train de prendre une grande importance dans ma vie.
Je ressens tout ce qu'il dit très profondément .
Je ne prétends bien entendu pas avoir le talent de ces auteurs, mais j'espère en avoir quand même un peu.
Et votre nouveau producteur qui est aussi celui des fameuses RFM Party ?
Je n'ai pas fait les tournées RFM Party, à l'exception du spectacle au Stade de France.
Lorsque mon producteur m'a proposé de faire la tournée RFM Party, je lui ai dit : «Écoute, je veux bien te dépanner sur quelques dates, mais chanter sur bandes c'est pas mon truc, moi c'est live».
Il est ensuite venu me voir au Trianon, et là il ma dit : «J'ai compris, tu fais l'Olympia».
Il m'a laissé une entière liberté.
Il ne sait d'ailleurs pas encore ce que j'ai mis dans mon spectacle...
N'avez-vous pas pensé que le public souhaiterait - ne serait-ce que le temps d'une chanson, vous revoir en brune ?
Oh arrête avec mes cheveux ! C'est devenu une telle galère mes cheveux ! J'étais orange il y a encore deux jours.
J'ai foncé chez le coiffeur - moi qui ne vais jamais chez le coiffeur, et je lui ai dit : «You need to save me !», et on a fait ce qu'on a pu ! Mais je ne peux pas redevenir brune.
A la base je suis brune clair, même si je ne sais plus vraiment en fait, car je teins mes cheveux depuis l'âge de 17 ans et j'ai essayé toutes les teintes.
Là, j'ai paniqué parce que mes cheveux devenaient tricolores. Au quotidien tu t'en fous, mais pour l'Olympia...
Parfois je me redécouvre à travers mes textes, je me comprends, je me dis que c'était une bonne thérapie.
J'ai aussi analysé la différence entre mes textes d'hier et ceux d'aujourd'hui, où j'ai tendance à simplifier comme dans "Plus jamais" par exemple.
Alors que dans "La bête libre" ou "Cyndi Girl" - et sans vouloir me flatter, je me demande parfois comment j'ai pu écrire des choses pareilles !
Et vos lectures ?
J'adore Baudelaire.
Parce que c'est un tourmenté. Et en ce moment - j'ai honte de le dire parce que vu mon âge, j'aurais dû le découvrir avant, grâce à ma fille qui le lit, je découvre Oscar Wilde qui est en train de prendre une grande importance dans ma vie.
Je ressens tout ce qu'il dit très profondément .
Je ne prétends bien entendu pas avoir le talent de ces auteurs, mais j'espère en avoir quand même un peu.
Et votre nouveau producteur qui est aussi celui des fameuses RFM Party ?
Je n'ai pas fait les tournées RFM Party, à l'exception du spectacle au Stade de France.
Lorsque mon producteur m'a proposé de faire la tournée RFM Party, je lui ai dit : «Écoute, je veux bien te dépanner sur quelques dates, mais chanter sur bandes c'est pas mon truc, moi c'est live».
Il est ensuite venu me voir au Trianon, et là il ma dit : «J'ai compris, tu fais l'Olympia».
Il m'a laissé une entière liberté.
Il ne sait d'ailleurs pas encore ce que j'ai mis dans mon spectacle...
N'avez-vous pas pensé que le public souhaiterait - ne serait-ce que le temps d'une chanson, vous revoir en brune ?
Oh arrête avec mes cheveux ! C'est devenu une telle galère mes cheveux ! J'étais orange il y a encore deux jours.
J'ai foncé chez le coiffeur - moi qui ne vais jamais chez le coiffeur, et je lui ai dit : «You need to save me !», et on a fait ce qu'on a pu ! Mais je ne peux pas redevenir brune.
A la base je suis brune clair, même si je ne sais plus vraiment en fait, car je teins mes cheveux depuis l'âge de 17 ans et j'ai essayé toutes les teintes.
Là, j'ai paniqué parce que mes cheveux devenaient tricolores. Au quotidien tu t'en fous, mais pour l'Olympia...
Avez-vous vécu le mouvement punk ?
Oui. Et à 18 ans j'ai coupé mes cheveux parce que lorsque j'ai vu Kate Bush qui avait les mêmes cheveux que moi et la même gestuelle - sauf qu'elle était connue et moi pas encore), là je me suis dit : «No way, je veux être unique», alors ciseaux !
Vous êtes devenue plus sobre sur scène au niveau de votre gestuelle il me semble ?
Les arrangements ont changé aussi et on évolue.
C'était bien à l'époque avec le look, le tempérament, mais je ne peux pas reproposer 25 ans après les mêmes trucs.
Même moi je me trouverais complètement démodée.
Justement, vous n'essayez pas de vous "singer" comme certaines autres...
Elles font ça parce qu'elles ont peur.
Et Balavoine le disait très bien : «soit tu restes la même artiste pendant toute ta carrière et tu ne prends pas de risques - mais en fait tu en prends un autre qui est celui de lasser, soit tu changes et là tu prends le risque de déplaire».
Et moi, j'ai pris le risque de déplaire.
Et je m'en moque.
Je veux être authentique et sincère.
L'important c'est d'amener du rêve.
Le jour où un artiste cesse de faire rêver, c'est qu'il a fini sa mission.
Et j'espère pouvoir encore faire rêver et surprendre en allant au devant de la création.
Avez-vous déjà songé à une tournée piano/voix ?
Non, par contre j'ai pensé à une formation trio basse/guitare/batterie ou basse/piano/batterie, dans l'esprit jazzy.
Êtes-vous instrumentiste ?
Non, je joue très mal de la guitare et du piano, mais je programme.
Je travaille sur ordinateur, je crée mes propres rythmiques, mes propres accords, je construis mes chansons sur mes ordis, et ensuite je fais appel à mes musiciens.
D'ailleurs j'écrirai sûrement entièrement le prochain album.
Ou peut-être avec Roberto Zanelli qui a de bonnes idées et qui a travaillé avec moi à mes débuts et avec qui je travaille sur "La blonde" qui est un projet conceptuel électro parallèle, et ma priorité. Mais c'est vrai que certaines personnes me disent parfois : «mais non le public attend ça de toi etc...».
Je crois que ces personnes-là n'ont rien compris.
En fait le public attend juste d'être agréablement surpris, je pense.
Et c'est ce que je veux faire.
Vous réservez-vous des périodes très précises d'écriture ?
Non.
C'est à dire que d'un seul coup ça prend le dessus sur tout le reste et je ne peux plus contrôler, donc je travaille non-stop et je ponds l'album.
Oui. Et à 18 ans j'ai coupé mes cheveux parce que lorsque j'ai vu Kate Bush qui avait les mêmes cheveux que moi et la même gestuelle - sauf qu'elle était connue et moi pas encore), là je me suis dit : «No way, je veux être unique», alors ciseaux !
Vous êtes devenue plus sobre sur scène au niveau de votre gestuelle il me semble ?
Les arrangements ont changé aussi et on évolue.
C'était bien à l'époque avec le look, le tempérament, mais je ne peux pas reproposer 25 ans après les mêmes trucs.
Même moi je me trouverais complètement démodée.
Justement, vous n'essayez pas de vous "singer" comme certaines autres...
Elles font ça parce qu'elles ont peur.
Et Balavoine le disait très bien : «soit tu restes la même artiste pendant toute ta carrière et tu ne prends pas de risques - mais en fait tu en prends un autre qui est celui de lasser, soit tu changes et là tu prends le risque de déplaire».
Et moi, j'ai pris le risque de déplaire.
Et je m'en moque.
Je veux être authentique et sincère.
L'important c'est d'amener du rêve.
Le jour où un artiste cesse de faire rêver, c'est qu'il a fini sa mission.
Et j'espère pouvoir encore faire rêver et surprendre en allant au devant de la création.
Avez-vous déjà songé à une tournée piano/voix ?
Non, par contre j'ai pensé à une formation trio basse/guitare/batterie ou basse/piano/batterie, dans l'esprit jazzy.
Êtes-vous instrumentiste ?
Non, je joue très mal de la guitare et du piano, mais je programme.
Je travaille sur ordinateur, je crée mes propres rythmiques, mes propres accords, je construis mes chansons sur mes ordis, et ensuite je fais appel à mes musiciens.
D'ailleurs j'écrirai sûrement entièrement le prochain album.
Ou peut-être avec Roberto Zanelli qui a de bonnes idées et qui a travaillé avec moi à mes débuts et avec qui je travaille sur "La blonde" qui est un projet conceptuel électro parallèle, et ma priorité. Mais c'est vrai que certaines personnes me disent parfois : «mais non le public attend ça de toi etc...».
Je crois que ces personnes-là n'ont rien compris.
En fait le public attend juste d'être agréablement surpris, je pense.
Et c'est ce que je veux faire.
Vous réservez-vous des périodes très précises d'écriture ?
Non.
C'est à dire que d'un seul coup ça prend le dessus sur tout le reste et je ne peux plus contrôler, donc je travaille non-stop et je ponds l'album.
Sur
un Best Of paru en 2001, on trouve une chanson inédite: "Incertaine",
composée par Pierre Palmade. Comment cela est-il arrivé ?
Il est venu un jour à la maison et il m'a dit : «j'ai une chanson».
J'ai écouté, et je me suis dit que c'était incroyable !
Il avait composé quelque chose qui était complètement dans l'esprit "Jeanne Mas", et donc voilà, j'ai fait les arrangements avec un ami, on est rentré en studio et c'est sorti.
C'était juste un clin d'œil. Pierre Palmade aime faire de la musique !
Il est venu un jour à la maison et il m'a dit : «j'ai une chanson».
J'ai écouté, et je me suis dit que c'était incroyable !
Il avait composé quelque chose qui était complètement dans l'esprit "Jeanne Mas", et donc voilà, j'ai fait les arrangements avec un ami, on est rentré en studio et c'est sorti.
C'était juste un clin d'œil. Pierre Palmade aime faire de la musique !
Dans
la chanson "Désir d'insolence" parue en 2000, vous dîtes : «Vivre à
l'envers c'est aussi résister». Etes-vous toujours dans cette
énergie-là, ou êtes-vous plus sereine, détachée ?
Oui, je vis à l'envers, ça c'est sûr.
Sereine, oui car finalement je crois que j'ai trouvé la terre où je veux vivre et sans doute vieillir.
Mais je vis à l'envers car je n'ai pas la culture américaine, je ne suis pas américaine et même si j'adore vivre là-bas il est tout de même difficile de communiquer avec les américains en étant une femme aussi indépendante que moi, qui élève ses enfants seule, et qui n'a pas besoin d'un mec au quotidien.
Ça intrigue un petit peu les gens qui vivent dans une certaine tradition familiale.
Je ne suis pas toutes les règles.
Savent-ils qui vous êtes là-bas ?
Non non, être artiste au quotidien là-bas fait partie de ma vie privée.
Je ne dis à personne que je suis une artiste parce que les gens ne comprendraient pas.
Quand j'ai dit à mon dernier copain que j'étais dans la musique, il m'a dit : «Mais tu ne fais pas de porno j'espère !».
Le monde artistique pour eux est un monde de drogués, alors que pas du tout.
On ne changera pas les mentalités...
Oui, je vis à l'envers, ça c'est sûr.
Sereine, oui car finalement je crois que j'ai trouvé la terre où je veux vivre et sans doute vieillir.
Mais je vis à l'envers car je n'ai pas la culture américaine, je ne suis pas américaine et même si j'adore vivre là-bas il est tout de même difficile de communiquer avec les américains en étant une femme aussi indépendante que moi, qui élève ses enfants seule, et qui n'a pas besoin d'un mec au quotidien.
Ça intrigue un petit peu les gens qui vivent dans une certaine tradition familiale.
Je ne suis pas toutes les règles.
Savent-ils qui vous êtes là-bas ?
Non non, être artiste au quotidien là-bas fait partie de ma vie privée.
Je ne dis à personne que je suis une artiste parce que les gens ne comprendraient pas.
Quand j'ai dit à mon dernier copain que j'étais dans la musique, il m'a dit : «Mais tu ne fais pas de porno j'espère !».
Le monde artistique pour eux est un monde de drogués, alors que pas du tout.
On ne changera pas les mentalités...
Il y a quelques années vous aviez créé un site axé sur la mode et le relooking. Qu'en est-il ?
On a essayé de faire ça avec un ami, et puis il ne bossait pas et à la fin je m'en suis désintéressée.
Mais c'est quelque chose qui reste toujours un peu en suspend, mais plus dans l'idée de se réinventer soi-même, que de se relooker, même si ça va avec.
Il arrive parfois qu'on ne vive pas ce qu'on a envie de vivre ; on ne vit pas la personne qu'on est réellement.
Alors on s'adapte, jusqu'au jour où on n'arrive plus à avancer, et tout s'écroule.
Et là il faut apprendre à se donner une deuxième chance car c'est ça la vie : recommencer tous les matins en sachant dire : «Stop, maintenant j'existe, donc je me réinvente, je suis comme ça et j'ai envie d'être comme ça, je veux vivre comme ça».
J'aimerais pouvoir aider les gens à en arriver là.
C'est un challenge... Mais c'est intéressant.
Il ne faut pas se leurrer, tant que tu es mal dans ta peau, tu n'es pas bien dans ta tête.
C'est pas l'inverse.
Le physique passe avant tout parce que c'est la première chose que tu offres aux gens et le regard des gens peut être mortel, tout comme il peut t'aider à grandir.
On sait très bien l'importance des autres par rapport à soi-même, et les gens ont besoin d'être appréciés et acceptés par les autres avant de s'accepter eux-mêmes.
On a besoin de cette reconnaissance.
Je sais que le cinéma vous intéresse ; que vous avez déjà joué dans plusieurs films. Il paraîtrait qu'avant de mourir, le réalisateur Maurice Pialat venait de terminer un scénario sur la vie de Sarah Bernhardt, et qu'il pensait à vous pour l'incarner à l'écran. Vous le saviez ?
Ça je ne le savais pas.
Et ça m'aurait plu.
J'aimerais jouer, mais le problème c'est que les gens ont encore l'image de la "Jeanne Mas" des années 80, et ils n'arrivent pas à voir l'évolution.
Peut-être parce que je ne suis plus assez présente.
Je fais un peu de théâtre aux États-Unis et je prends beaucoup de plaisir à le faire.
J'aime vraiment ça, et je pense que je continuerai aussi dans cette voie-là, juste pour le plaisir de jouer la comédie.
Je la joue déjà au quotidien dans ma vie...
Pour passer incognito aux États-Unis, je me suis inventée tout un tas de personnalités, je prends des noms italiens, des noms anglais...
Pour finir, comptez-vous écrire votre autobiographie ?
Oui, je suis en train d'écrire.
Ça fait déjà deux ans que j'essaie, mais à chaque fois j'arrête parce que ça touche des gens qui font encore partie de ma vie.
Si je ne parle pas d'eux, ça n'a pas de sens, et si j'en parle, je leur fais du mal.
Je ne veux pas écrire sur moi si je dois blesser des gens.
Donc j'essaie de trouver le moyen d'arriver à dire des choses sans blesser personne.
Et ça c'est difficile.
Ce que je veux, c'est raconter le parcours d'une femme qui s'est battue depuis le début et ce qui m'a motivé à faire mes choix.
Il y a des choses qui ont déterminé tous ces choix.
A moi de trouver la manière de le dire.
On a essayé de faire ça avec un ami, et puis il ne bossait pas et à la fin je m'en suis désintéressée.
Mais c'est quelque chose qui reste toujours un peu en suspend, mais plus dans l'idée de se réinventer soi-même, que de se relooker, même si ça va avec.
Il arrive parfois qu'on ne vive pas ce qu'on a envie de vivre ; on ne vit pas la personne qu'on est réellement.
Alors on s'adapte, jusqu'au jour où on n'arrive plus à avancer, et tout s'écroule.
Et là il faut apprendre à se donner une deuxième chance car c'est ça la vie : recommencer tous les matins en sachant dire : «Stop, maintenant j'existe, donc je me réinvente, je suis comme ça et j'ai envie d'être comme ça, je veux vivre comme ça».
J'aimerais pouvoir aider les gens à en arriver là.
C'est un challenge... Mais c'est intéressant.
Il ne faut pas se leurrer, tant que tu es mal dans ta peau, tu n'es pas bien dans ta tête.
C'est pas l'inverse.
Le physique passe avant tout parce que c'est la première chose que tu offres aux gens et le regard des gens peut être mortel, tout comme il peut t'aider à grandir.
On sait très bien l'importance des autres par rapport à soi-même, et les gens ont besoin d'être appréciés et acceptés par les autres avant de s'accepter eux-mêmes.
On a besoin de cette reconnaissance.
Je sais que le cinéma vous intéresse ; que vous avez déjà joué dans plusieurs films. Il paraîtrait qu'avant de mourir, le réalisateur Maurice Pialat venait de terminer un scénario sur la vie de Sarah Bernhardt, et qu'il pensait à vous pour l'incarner à l'écran. Vous le saviez ?
Ça je ne le savais pas.
Et ça m'aurait plu.
J'aimerais jouer, mais le problème c'est que les gens ont encore l'image de la "Jeanne Mas" des années 80, et ils n'arrivent pas à voir l'évolution.
Peut-être parce que je ne suis plus assez présente.
Je fais un peu de théâtre aux États-Unis et je prends beaucoup de plaisir à le faire.
J'aime vraiment ça, et je pense que je continuerai aussi dans cette voie-là, juste pour le plaisir de jouer la comédie.
Je la joue déjà au quotidien dans ma vie...
Pour passer incognito aux États-Unis, je me suis inventée tout un tas de personnalités, je prends des noms italiens, des noms anglais...
Pour finir, comptez-vous écrire votre autobiographie ?
Oui, je suis en train d'écrire.
Ça fait déjà deux ans que j'essaie, mais à chaque fois j'arrête parce que ça touche des gens qui font encore partie de ma vie.
Si je ne parle pas d'eux, ça n'a pas de sens, et si j'en parle, je leur fais du mal.
Je ne veux pas écrire sur moi si je dois blesser des gens.
Donc j'essaie de trouver le moyen d'arriver à dire des choses sans blesser personne.
Et ça c'est difficile.
Ce que je veux, c'est raconter le parcours d'une femme qui s'est battue depuis le début et ce qui m'a motivé à faire mes choix.
Il y a des choses qui ont déterminé tous ces choix.
A moi de trouver la manière de le dire.
21 juin 2008
aufeminin.com
par Anne-Laure Maire
Faut-il soutenir le come-back de JEANNE MAS ?
L' American dream selon Jeanne Jeanne Mas, la chanteuse incontournable des années 80, revient avec son 11e album, "Be West".
Elle continue là son parcours musical en posant ses valises dans l'Ouest américain.
Un CD qu'elle a réalisé aux USA avec des textes en français.
aufeminin.com
par Anne-Laure Maire
Faut-il soutenir le come-back de JEANNE MAS ?
L' American dream selon Jeanne Jeanne Mas, la chanteuse incontournable des années 80, revient avec son 11e album, "Be West".
Elle continue là son parcours musical en posant ses valises dans l'Ouest américain.
Un CD qu'elle a réalisé aux USA avec des textes en français.
La tendance country
"Be West" nous surprend par ses sonorités d’Amérique profonde, avec 11 titres de belle facture dont "Phoenix", une chanson courte, simple avec un violon pour seul accompagnement.
La chanson qui d'après Jeanne Mas lui correspond le mieux sur cet album.
Jeanne sur scène
Pour fêter l’événement de cet album au style country, l’inoubliable et ineffable interprète de "En rouge et Noir" assurera quatre concerts les 25, 26, 27 et 28 juin à Paris.
Gageons que ce retour préparé, travaillé, sérieux, ne passera pas à la vitesse de l’éclair.
Edité chez Edina Musique
Christophe Combarieu
"Be West" nous surprend par ses sonorités d’Amérique profonde, avec 11 titres de belle facture dont "Phoenix", une chanson courte, simple avec un violon pour seul accompagnement.
La chanson qui d'après Jeanne Mas lui correspond le mieux sur cet album.
Jeanne sur scène
Pour fêter l’événement de cet album au style country, l’inoubliable et ineffable interprète de "En rouge et Noir" assurera quatre concerts les 25, 26, 27 et 28 juin à Paris.
Gageons que ce retour préparé, travaillé, sérieux, ne passera pas à la vitesse de l’éclair.
Edité chez Edina Musique
Christophe Combarieu