7.01.2019
popmusicdeluxe.fr
Jeanne Mas – Les Crises de l’âme
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Jeanne Mas – Les Crises de l’âme
De 1984 à 1987, Jeanne Mas règne sur la pop française en classant tous ses singles et albums au Top 50.
Le succès est fulgurant.
Après un premier album live qui réunit tous ses tubes, la chanteuse s’accorde une pause d’une année.
Tout d’abord elle va prendre du recul, mais surtout connaître les joies de la maternité pour la première fois.
Elle sait toutefois qu’elle ne peut pas s’absenter trop longtemps du paysage médiatique et ne reste pas inactive très longtemps.
Le virage artistique qui s’amorce va être décisif.
Après deux albums studio, il est temps d’évoluer, de changer de cap.
Et la jeune femme va se donner les moyens de ses prétentions.
Tout d’abord elle se sépare du réalisateur, arrangeur et compositeur de tous ses tubes, Romano Musumarra, officiellement pour « incompatibilité d’humeur ».
Lorsqu’on l’interroge, Jeanne Mas n’hésite pas à le qualifier plusieurs fois d’égoïste.
Quoiqu’il en soit, la suite ne sera forcément plus jamais pareille sans la touche si particulière du musicien italien.
Mais la chanteuse se sent capable, et se met au travail, seule chez elle.
Elle écrit, et compose même (trois titres du prochain album lui seront entièrement crédités).
L’isolement et la réflexion lui permettent de prendre le temps de s’intéresser aux problèmes de la société, de prendre conscience de ce qui ne va pas.
Et très vite, c’est un sentiment de révolte qui s’empare d’elle et qui va largement nourrir son écriture.
Lorsqu’elle se sent prête, elle rassemble autour d’elle sa fidèle équipe de compositeurs italiens : les frères Piero et Massimo Calabrese ainsi que Roberto Zaneli.
Mais les trois musiciens, qui ont tous vécu en même temps l’ascension fulgurante de la jeune chanteuse, lui resservent des morceaux dans la lignée de ce qu’elle a déjà fait et son refus est sans appel.
Cet album est le sien, elle s’est séparée de son pygmalion et compte bien le montrer.
Méticuleuse et professionnelle, la chanteuse aime participer à toutes les étapes de préparation de son disque et Musumarra était un frein à son émancipation.
Maîtresse à bord, elle demande à son équipe de revoir sa copie.
Le ton donné est plus âpre, plus rock, comme un retour aux sources, en accord avec les thèmes qu’elle souhaite aborder, et les musiciens s’exécutent.
Elle co-réalise le disque avec le discret Piero Calabrese, avec qui elle n’avait pas encore eu vraiment l’occasion de travailler, et l’entente s’avère fructueuse.
La production de l’album durera presque un an, de l’écriture à la réalisation.
On passe trois mois entiers aux studio Musika à Paris entouré des meilleurs musiciens du moment.
Manu Katché est à la batterie, et c’est d’ailleurs l’une des premières fois qu’on n’utilise pas des boîtes à rythme, ce dont la chanteuse se réjouit.
A la basse Tony Levin, collaborateur régulier de Peter Gabriel, Carly Simon, King Crimson ou encore Catherine Lara.
Aux guitares David Rhodes, également musicien de Peter Gabriel, Marco Papazian en renfort sur Les Crises de l’âme, et José Souc à la guitare acoustique sur Tango.
Steve Shehan est aux percussions (il était déjà présent sur scène lors de la dernière tournée de la chanteuse) et Patrick Bourgoin au saxophone (un incontournable qui a travaillé pour toute la variété française, de Balavoine à Jonasz, en passant par France Gall, Goldman, Souchon, Cabrel, Hallyday ou Vanessa Paradis).
Jeanne Mas veut des pointures pour donner le meilleur d’elle-même.
Et tout le monde travaille dur car on sait que l’enjeu est important : Femmes d’aujourd’hui a été un succès phénoménal (voir En rouge et noir) et la chanteuse a, depuis, été absente pendant plus d’un an, d’autres carrières sont nées entre temps, et d’autres chanteuses squattent les premières marches du Top 50.
Pourtant le disque que Jeanne Mas concocte est plus rugueux, plus mature peut-être, et certainement moins « Topcinquantable ».
Les Crises de l’âme c’est la prise de conscience politique d’une jeune femme de son époque qui l’exprime à travers son médium de prédilection : la chanson.
Et les combats sont nombreux.
Le titre éponyme qui ouvre l’album en est d’ailleurs un résumé, une introduction par le constat de ces blessures qui hantent actuellement la jeune artiste.
Le texte en est volontairement ambigüe et peut s’adresser à l’humanité en crise comme à elle-même.
C’est en tout cas une chanson qui fait sens pour elle et qu’elle ne reniera jamais puisqu’elle continuera à l’interpréter régulièrement sur scène, contrairement à d’autres.
Dans Y a des bons, la grande chanson humaniste de l’album, elle s’en prend à toutes les injustices (les guerres, les religions, la famine…).
C’est la somme de ces deux années de réflexion, des sujets qui l’ont marquée, quitte à livrer un fourre-tout un peu consensuel, ce qu’elle reconnait d’ailleurs elle-même : « C’est vrai qu’il y a un côté mode et j’ai essayé de ne pas m’attarder sur chaque argument.
On n’a jamais assez répété selon moi la bêtise humaine, ce sont les exemples les plus faciles c’est vrai… ». Mais la formule est choc et l’on retient ce « Y a des bons mais y a toujours des cons ». Pourtant, si l’on excepte le message un peu manichéen de ce morceau, les textes des Crises de l’âme se révèlent plus profonds qu’il n’y parait, et montrent en tout cas une sincérité touchante.
La chanteuse se met à la place des victimes qu’elle défend et livre des textes inspirés ou le « je » nécessaire de Femmes d’aujourd’hui laisse la place à l’autre et à la narration.
Dans J’accuse, elle s’inspire d’un fait divers qui l’a bouleversée : en Italie (où réside la chanteuse), une mère a été violée par des jeunes et jugée coupable à cause de son passé de toxicomane.
Elle y décrit dans sa chanson la honte de la victime dont le passé est exposé à tous et s’interroge sur les limites de la justice (« ce pouvoir qui limite mes droits ») avant de faire sienne cette blessure et de s’en insurger (« j’accuse les rôles du scénario trop faciles »).
Quelle autre chanteuse de variété de l’époque évoque le viol dans une chanson et exhorte la Femme à se défendre et à prendre le contrôle ?
Tango est une composition plus langoureuse mais dont le message n’en est pas moins fort puisqu’il s’agit de dénoncer la cruauté de la tauromachie sur un texte qui mêle subtilement sensualité et férocité.
Dans Carolyne, elle prend à nouveau la place de celui qu’elle décrit, un homme cette fois, parti au combat contre son gré et qui s’interroge sur l’absurdité de la guerre à travers une lettre qu’il envoie à sa bien-aimée.
C’est un homme à nouveau qu’elle fait parler dans Comme un héros, le triste destin d’un vieillard en fin de vie qui prend conscience de sa propre déchéance, « qui regarde en arrière et se compare à un petit voilier, qui est seul et qui meurt tristement » dira-t-elle.
On retrouve aussi dans Les Crises de l’âme son écriture poétique un peu nébuleuse, un peu impressionniste, notamment dans l’autre grande thématique de l’album, à savoir celle des sentiments amoureux.
Un amour qui peut être physique comme dans Bulles ou bien plus contrarié, masochiste et tumultueux dans Contre toi.
Bébé rock, lui, est dédié à l’amour maternel et aux bouleversements qu’il peut provoquer, cette « éruption sereine » dont elle refusera de parler en interviews.
L’album se termine par une petite chanson courte dont elle signe paroles et musique, Dites-lui.
Un mea culpa qu’elle envoie à l’être aimé, lui demandant de pardonner son tempérament impétueux tout lui en déclarant son amour.
Un sentiment d’abandon qui nous rappelle Dis-lui de revenir de Véronique Sanson, également courte chanson de fin d’album publiée sur Amoureuse en 1972.
Quant à Flip trip, morceau inclassable qui décrit les tumultes d’une femme-boule de flipper, elle se retrouve sur Les Crises de l’âme pour une raison différente.
Il s’agit d’une composition de Pasquale Minieri (La Bête libre) que Jeanne gardait dans un tiroir depuis quelques années et qu’elle aimait beaucoup.
En travaillant sur l’album elle pense déjà à sa rentrée scénique qui se fera à Bercy, un nouveau challenge puisque aucune chanteuse française ne s’est encore produite dans cette immense salle du Palais omnisport de Paris, et Flip trip lui apparaît comme une chanson parfaite pour le live : « elle swingue, c’est un côté très différent, on la voit surtout sur scène où je suis avec mes danseurs et c’est là qu’elle prend toute son ampleur ».
La conception de la pochette du disque est signée Jeanne Mas, comme pour Femmes d’aujourd’hui qui lui avait valu une Victoire de la musique de la pochette d’album de l’année en 1986.
La chanteuse s’y met en scène aux côtés d’un buste de statue déchu de son piédestal, la tête enchaînée et pleurant des larmes de sang, pour lui donner un côté plus humain et pouvoir communiquer avec elle, expliquera la chanteuse.
A sa sortie en février 1989, Les Crises de l’âme est un événement.
Les médias s’en font largement écho, NRJ (partenaire de la tournée) diffuse en exclusivité plusieurs chansons de l’album et Jeanne, qui est invitée partout, en défendra presque toutes les chansons en télévision, et pas seulement les singles (Tango, Contre toi, Bulles, Les Crises de l’âme seront interprétées).
Le succès est fulgurant.
Après un premier album live qui réunit tous ses tubes, la chanteuse s’accorde une pause d’une année.
Tout d’abord elle va prendre du recul, mais surtout connaître les joies de la maternité pour la première fois.
Elle sait toutefois qu’elle ne peut pas s’absenter trop longtemps du paysage médiatique et ne reste pas inactive très longtemps.
Le virage artistique qui s’amorce va être décisif.
Après deux albums studio, il est temps d’évoluer, de changer de cap.
Et la jeune femme va se donner les moyens de ses prétentions.
Tout d’abord elle se sépare du réalisateur, arrangeur et compositeur de tous ses tubes, Romano Musumarra, officiellement pour « incompatibilité d’humeur ».
Lorsqu’on l’interroge, Jeanne Mas n’hésite pas à le qualifier plusieurs fois d’égoïste.
Quoiqu’il en soit, la suite ne sera forcément plus jamais pareille sans la touche si particulière du musicien italien.
Mais la chanteuse se sent capable, et se met au travail, seule chez elle.
Elle écrit, et compose même (trois titres du prochain album lui seront entièrement crédités).
L’isolement et la réflexion lui permettent de prendre le temps de s’intéresser aux problèmes de la société, de prendre conscience de ce qui ne va pas.
Et très vite, c’est un sentiment de révolte qui s’empare d’elle et qui va largement nourrir son écriture.
Lorsqu’elle se sent prête, elle rassemble autour d’elle sa fidèle équipe de compositeurs italiens : les frères Piero et Massimo Calabrese ainsi que Roberto Zaneli.
Mais les trois musiciens, qui ont tous vécu en même temps l’ascension fulgurante de la jeune chanteuse, lui resservent des morceaux dans la lignée de ce qu’elle a déjà fait et son refus est sans appel.
Cet album est le sien, elle s’est séparée de son pygmalion et compte bien le montrer.
Méticuleuse et professionnelle, la chanteuse aime participer à toutes les étapes de préparation de son disque et Musumarra était un frein à son émancipation.
Maîtresse à bord, elle demande à son équipe de revoir sa copie.
Le ton donné est plus âpre, plus rock, comme un retour aux sources, en accord avec les thèmes qu’elle souhaite aborder, et les musiciens s’exécutent.
Elle co-réalise le disque avec le discret Piero Calabrese, avec qui elle n’avait pas encore eu vraiment l’occasion de travailler, et l’entente s’avère fructueuse.
La production de l’album durera presque un an, de l’écriture à la réalisation.
On passe trois mois entiers aux studio Musika à Paris entouré des meilleurs musiciens du moment.
Manu Katché est à la batterie, et c’est d’ailleurs l’une des premières fois qu’on n’utilise pas des boîtes à rythme, ce dont la chanteuse se réjouit.
A la basse Tony Levin, collaborateur régulier de Peter Gabriel, Carly Simon, King Crimson ou encore Catherine Lara.
Aux guitares David Rhodes, également musicien de Peter Gabriel, Marco Papazian en renfort sur Les Crises de l’âme, et José Souc à la guitare acoustique sur Tango.
Steve Shehan est aux percussions (il était déjà présent sur scène lors de la dernière tournée de la chanteuse) et Patrick Bourgoin au saxophone (un incontournable qui a travaillé pour toute la variété française, de Balavoine à Jonasz, en passant par France Gall, Goldman, Souchon, Cabrel, Hallyday ou Vanessa Paradis).
Jeanne Mas veut des pointures pour donner le meilleur d’elle-même.
Et tout le monde travaille dur car on sait que l’enjeu est important : Femmes d’aujourd’hui a été un succès phénoménal (voir En rouge et noir) et la chanteuse a, depuis, été absente pendant plus d’un an, d’autres carrières sont nées entre temps, et d’autres chanteuses squattent les premières marches du Top 50.
Pourtant le disque que Jeanne Mas concocte est plus rugueux, plus mature peut-être, et certainement moins « Topcinquantable ».
Les Crises de l’âme c’est la prise de conscience politique d’une jeune femme de son époque qui l’exprime à travers son médium de prédilection : la chanson.
Et les combats sont nombreux.
Le titre éponyme qui ouvre l’album en est d’ailleurs un résumé, une introduction par le constat de ces blessures qui hantent actuellement la jeune artiste.
Le texte en est volontairement ambigüe et peut s’adresser à l’humanité en crise comme à elle-même.
C’est en tout cas une chanson qui fait sens pour elle et qu’elle ne reniera jamais puisqu’elle continuera à l’interpréter régulièrement sur scène, contrairement à d’autres.
Dans Y a des bons, la grande chanson humaniste de l’album, elle s’en prend à toutes les injustices (les guerres, les religions, la famine…).
C’est la somme de ces deux années de réflexion, des sujets qui l’ont marquée, quitte à livrer un fourre-tout un peu consensuel, ce qu’elle reconnait d’ailleurs elle-même : « C’est vrai qu’il y a un côté mode et j’ai essayé de ne pas m’attarder sur chaque argument.
On n’a jamais assez répété selon moi la bêtise humaine, ce sont les exemples les plus faciles c’est vrai… ». Mais la formule est choc et l’on retient ce « Y a des bons mais y a toujours des cons ». Pourtant, si l’on excepte le message un peu manichéen de ce morceau, les textes des Crises de l’âme se révèlent plus profonds qu’il n’y parait, et montrent en tout cas une sincérité touchante.
La chanteuse se met à la place des victimes qu’elle défend et livre des textes inspirés ou le « je » nécessaire de Femmes d’aujourd’hui laisse la place à l’autre et à la narration.
Dans J’accuse, elle s’inspire d’un fait divers qui l’a bouleversée : en Italie (où réside la chanteuse), une mère a été violée par des jeunes et jugée coupable à cause de son passé de toxicomane.
Elle y décrit dans sa chanson la honte de la victime dont le passé est exposé à tous et s’interroge sur les limites de la justice (« ce pouvoir qui limite mes droits ») avant de faire sienne cette blessure et de s’en insurger (« j’accuse les rôles du scénario trop faciles »).
Quelle autre chanteuse de variété de l’époque évoque le viol dans une chanson et exhorte la Femme à se défendre et à prendre le contrôle ?
Tango est une composition plus langoureuse mais dont le message n’en est pas moins fort puisqu’il s’agit de dénoncer la cruauté de la tauromachie sur un texte qui mêle subtilement sensualité et férocité.
Dans Carolyne, elle prend à nouveau la place de celui qu’elle décrit, un homme cette fois, parti au combat contre son gré et qui s’interroge sur l’absurdité de la guerre à travers une lettre qu’il envoie à sa bien-aimée.
C’est un homme à nouveau qu’elle fait parler dans Comme un héros, le triste destin d’un vieillard en fin de vie qui prend conscience de sa propre déchéance, « qui regarde en arrière et se compare à un petit voilier, qui est seul et qui meurt tristement » dira-t-elle.
On retrouve aussi dans Les Crises de l’âme son écriture poétique un peu nébuleuse, un peu impressionniste, notamment dans l’autre grande thématique de l’album, à savoir celle des sentiments amoureux.
Un amour qui peut être physique comme dans Bulles ou bien plus contrarié, masochiste et tumultueux dans Contre toi.
Bébé rock, lui, est dédié à l’amour maternel et aux bouleversements qu’il peut provoquer, cette « éruption sereine » dont elle refusera de parler en interviews.
L’album se termine par une petite chanson courte dont elle signe paroles et musique, Dites-lui.
Un mea culpa qu’elle envoie à l’être aimé, lui demandant de pardonner son tempérament impétueux tout lui en déclarant son amour.
Un sentiment d’abandon qui nous rappelle Dis-lui de revenir de Véronique Sanson, également courte chanson de fin d’album publiée sur Amoureuse en 1972.
Quant à Flip trip, morceau inclassable qui décrit les tumultes d’une femme-boule de flipper, elle se retrouve sur Les Crises de l’âme pour une raison différente.
Il s’agit d’une composition de Pasquale Minieri (La Bête libre) que Jeanne gardait dans un tiroir depuis quelques années et qu’elle aimait beaucoup.
En travaillant sur l’album elle pense déjà à sa rentrée scénique qui se fera à Bercy, un nouveau challenge puisque aucune chanteuse française ne s’est encore produite dans cette immense salle du Palais omnisport de Paris, et Flip trip lui apparaît comme une chanson parfaite pour le live : « elle swingue, c’est un côté très différent, on la voit surtout sur scène où je suis avec mes danseurs et c’est là qu’elle prend toute son ampleur ».
La conception de la pochette du disque est signée Jeanne Mas, comme pour Femmes d’aujourd’hui qui lui avait valu une Victoire de la musique de la pochette d’album de l’année en 1986.
La chanteuse s’y met en scène aux côtés d’un buste de statue déchu de son piédestal, la tête enchaînée et pleurant des larmes de sang, pour lui donner un côté plus humain et pouvoir communiquer avec elle, expliquera la chanteuse.
A sa sortie en février 1989, Les Crises de l’âme est un événement.
Les médias s’en font largement écho, NRJ (partenaire de la tournée) diffuse en exclusivité plusieurs chansons de l’album et Jeanne, qui est invitée partout, en défendra presque toutes les chansons en télévision, et pas seulement les singles (Tango, Contre toi, Bulles, Les Crises de l’âme seront interprétées).
Y a des bons en est le premier single, donnant ainsi le ton de l’album, avec un clip tourné à Madrid et réalisé par Jeanne (qui ne lâche plus la caméra depuis qu’elle a réalisé Sauvez-moi) qui reprend in extenso les thèmes de la chanson et se termine sur ce message : « Laissons une chance à l’Amour… ».
L’accueil est un peu mitigé et le 45t, entré 17e au Top 50 le 18 mars, atteint au mieux la 13e place, score un peu décevant mais finalement cohérent avec la couleur du nouveau disque qui aborde des thématiques moins commerciales sur des compositions moins évidentes.
D’autant plus que la chanteuse refuse de faire réaliser des remixes car elle ne souhaite pas que l’on danse sur des thèmes qui lui paraissent si graves.
Y a des bons sort donc en 45t dans une version raccourcie de 20 secondes (l’intro est écourtée, ainsi que quelques secondes avant le deuxième couplet), avec Tango en face B.
L’album, quant à lui, connaît un démarrage bien plus probant, entrant 5e du Top fin février, il prend ensuite la tête du classement pendant quatre semaines et restera classé 36 semaines en tout dans les 50 premiers.
Pour promouvoir le nouveau disque en Europe (où ses albums ont toujours été distribués) c’est une autre chanson qui est choisie, à savoir Les Crises de l’âme.
Un 45t reprenant le même visuel que l’album à quelques détails typographiques près, et proposant une version courte inédite (une trentaine de secondes en moins et une intro mixée différemment), est commercialisé notamment en Allemagne et en Italie, avec Tango en face B. Un maxi 45t ainsi qu’un maxi CD au contenu identique seront également fabriqués (c’est le seul single de l’album qui bénéficiera de ce traitement). On y trouve en guise de version longue la version album des Crises de l’âme, la version album de Y a des bons, ainsi que Tango.
L’accueil est un peu mitigé et le 45t, entré 17e au Top 50 le 18 mars, atteint au mieux la 13e place, score un peu décevant mais finalement cohérent avec la couleur du nouveau disque qui aborde des thématiques moins commerciales sur des compositions moins évidentes.
D’autant plus que la chanteuse refuse de faire réaliser des remixes car elle ne souhaite pas que l’on danse sur des thèmes qui lui paraissent si graves.
Y a des bons sort donc en 45t dans une version raccourcie de 20 secondes (l’intro est écourtée, ainsi que quelques secondes avant le deuxième couplet), avec Tango en face B.
L’album, quant à lui, connaît un démarrage bien plus probant, entrant 5e du Top fin février, il prend ensuite la tête du classement pendant quatre semaines et restera classé 36 semaines en tout dans les 50 premiers.
Pour promouvoir le nouveau disque en Europe (où ses albums ont toujours été distribués) c’est une autre chanson qui est choisie, à savoir Les Crises de l’âme.
Un 45t reprenant le même visuel que l’album à quelques détails typographiques près, et proposant une version courte inédite (une trentaine de secondes en moins et une intro mixée différemment), est commercialisé notamment en Allemagne et en Italie, avec Tango en face B. Un maxi 45t ainsi qu’un maxi CD au contenu identique seront également fabriqués (c’est le seul single de l’album qui bénéficiera de ce traitement). On y trouve en guise de version longue la version album des Crises de l’âme, la version album de Y a des bons, ainsi que Tango.
En juin est lancé en France le deuxième extrait de l’album, J’accuse. Jeanne Mas enfonce le clou avec l’histoire d’une femme violée qu’elle met en scène dans un clip qu’elle réalise, sans doute sous la pression de la maison de disques puisqu’elle ne voulait pas tourner de clip, préférant prendre le temps de préparer son spectacle de Bercy qu’elle désire époustouflant.
L’écriture du scénario n’est pas aisée mais elle s’en tire avec une narration qui suit la trame du fait divers dont elle s’inspire, avant d’intervenir elle-même (comme elle le fait dans la chanson) pour venger la jeune femme.
C’est également l’occasion d’une séquence chorégraphiée par Mia Frye, jeune Américaine qu’elle a repérée dans le clip Mon légionnaire de Gainsbourg et qui accompagne désormais la chanteuse sur les plateaux télé et règlera les chorégraphies de Bercy.
J’accuse est retravaillé pour sa sortie en 45t, la guitare électrique étant réenregistrée complètement, proposant un solo beaucoup plus punchy et plus clair sur le pont et la fin du morceau notamment.
Les futurs pressages de l’album incluront désormais cette version single.
Un CD vidéo est également proposé, avec la version single de J’accuse, la version single de Y a des bons, Lucie (reprise de Balavoine extraite de l’album live paru en 1987) ainsi qu’en piste vidéo le clip de J’accuse. Malgré ces efforts et de bonnes rotations radio, les ventes de J’accuse ne décollent pas et le single stagne aux portes du Top 50, première fois qu’un titre de Jeanne Mas n’est pas classé.
Il faut dire que le choix des deux premiers extraits renvoie d’elle une image agressive dont elle n’aura cesse de se défendre pendant la promotion du disque.
« Cet album est beaucoup plus humain qu’agressif », dira-t-elle.
Les médias ne cessent de la questionner sur ses prises de positions et elle répète inlassablement qu’elle n’est pas là pour porter un drapeau. On ne se gêne pas non plus pour la questionner sur la lettre qu’elle a adressée au président François Mitterrand quelques mois plus tôt, meurtrie par des viols et des crimes perpétrés sur des enfants et dans laquelle elle l’interrogeait en ces mots : « Existe-t-il une punition à la hauteur de ces meurtres ?
Si l’horreur n’a pas de limites, pourquoi la justice en a-t-elle ? ».
De là à en conclure qu’elle est pour le rétablissement de la peine de mort il n’y a qu’un pas, que de nombreux journalistes franchiront allègrement.
Elle s’en défendra pourtant à chaque fois qu’on la questionne, affirmant qu’elle n’a jamais tenu ces propos et que tout ce qu’elle demande est une justice à la hauteur des atrocités commises.
« Je me sens le courage d’affronter tous les arguments que je traite dans cet album » dit-elle.
Et elle a le mérite en effet de ne jamais changer de cap, de persévérer pendant toute la promotion de l’album malgré le revers commercial qui commence à s’annoncer.
La chanteuse est sincère, mais son aplomb et son arrogance agacent et la presse intello commence à l’éreinter sérieusement, même si la presse jeune continue à l’encenser, notamment à l’approche de Bercy où elle est comparée à une autre bête de scène, Madonna.
L’écriture du scénario n’est pas aisée mais elle s’en tire avec une narration qui suit la trame du fait divers dont elle s’inspire, avant d’intervenir elle-même (comme elle le fait dans la chanson) pour venger la jeune femme.
C’est également l’occasion d’une séquence chorégraphiée par Mia Frye, jeune Américaine qu’elle a repérée dans le clip Mon légionnaire de Gainsbourg et qui accompagne désormais la chanteuse sur les plateaux télé et règlera les chorégraphies de Bercy.
J’accuse est retravaillé pour sa sortie en 45t, la guitare électrique étant réenregistrée complètement, proposant un solo beaucoup plus punchy et plus clair sur le pont et la fin du morceau notamment.
Les futurs pressages de l’album incluront désormais cette version single.
Un CD vidéo est également proposé, avec la version single de J’accuse, la version single de Y a des bons, Lucie (reprise de Balavoine extraite de l’album live paru en 1987) ainsi qu’en piste vidéo le clip de J’accuse. Malgré ces efforts et de bonnes rotations radio, les ventes de J’accuse ne décollent pas et le single stagne aux portes du Top 50, première fois qu’un titre de Jeanne Mas n’est pas classé.
Il faut dire que le choix des deux premiers extraits renvoie d’elle une image agressive dont elle n’aura cesse de se défendre pendant la promotion du disque.
« Cet album est beaucoup plus humain qu’agressif », dira-t-elle.
Les médias ne cessent de la questionner sur ses prises de positions et elle répète inlassablement qu’elle n’est pas là pour porter un drapeau. On ne se gêne pas non plus pour la questionner sur la lettre qu’elle a adressée au président François Mitterrand quelques mois plus tôt, meurtrie par des viols et des crimes perpétrés sur des enfants et dans laquelle elle l’interrogeait en ces mots : « Existe-t-il une punition à la hauteur de ces meurtres ?
Si l’horreur n’a pas de limites, pourquoi la justice en a-t-elle ? ».
De là à en conclure qu’elle est pour le rétablissement de la peine de mort il n’y a qu’un pas, que de nombreux journalistes franchiront allègrement.
Elle s’en défendra pourtant à chaque fois qu’on la questionne, affirmant qu’elle n’a jamais tenu ces propos et que tout ce qu’elle demande est une justice à la hauteur des atrocités commises.
« Je me sens le courage d’affronter tous les arguments que je traite dans cet album » dit-elle.
Et elle a le mérite en effet de ne jamais changer de cap, de persévérer pendant toute la promotion de l’album malgré le revers commercial qui commence à s’annoncer.
La chanteuse est sincère, mais son aplomb et son arrogance agacent et la presse intello commence à l’éreinter sérieusement, même si la presse jeune continue à l’encenser, notamment à l’approche de Bercy où elle est comparée à une autre bête de scène, Madonna.
Bercy justement, c’est là-dessus qu’on se concentre à la rentrée, et l’événement est de taille et très largement relayé.
Après quatre dates de rodage en province, elle annonce quatre dates à Paris, du 29 septembre au 4 octobre, et un spectacle grandiose avec décors, danseurs, costumes et démesure.
Surtout, le mot d’ordre est le divertissement : « le public vient pour passer deux heures agréables, pas pour m’entendre prêcher ».
Lucide, elle dira : « Comme je n’ai pas la moindre idée de la façon dont s’orientera ma carrière par la suite, je prépare ce show comme si c’était le sommet ».
Pour promouvoir le spectacle on lance un troisième single, Carolyne.
Là encore la promotion est conséquente et la chanson bien soutenue par NRJ.
Le clip, quant à lui, est plus anecdotique, sans doute dû au manque de temps que Jeanne a pu y consacrer alors en pleine préparation scénique. A nouveau le single échappe au Top 50 mais permet à l’album de reprendre dix places au Top. Au Québec par contre Carolyne est un joli succès, et ce sera le single de l’album qui y marchera le mieux.
Mais comme un affront supplémentaire, la tournée de plus de quarante dates qui devait suivre Bercy est annulée, la faute aux producteurs dit-on.
Après quatre dates de rodage en province, elle annonce quatre dates à Paris, du 29 septembre au 4 octobre, et un spectacle grandiose avec décors, danseurs, costumes et démesure.
Surtout, le mot d’ordre est le divertissement : « le public vient pour passer deux heures agréables, pas pour m’entendre prêcher ».
Lucide, elle dira : « Comme je n’ai pas la moindre idée de la façon dont s’orientera ma carrière par la suite, je prépare ce show comme si c’était le sommet ».
Pour promouvoir le spectacle on lance un troisième single, Carolyne.
Là encore la promotion est conséquente et la chanson bien soutenue par NRJ.
Le clip, quant à lui, est plus anecdotique, sans doute dû au manque de temps que Jeanne a pu y consacrer alors en pleine préparation scénique. A nouveau le single échappe au Top 50 mais permet à l’album de reprendre dix places au Top. Au Québec par contre Carolyne est un joli succès, et ce sera le single de l’album qui y marchera le mieux.
Mais comme un affront supplémentaire, la tournée de plus de quarante dates qui devait suivre Bercy est annulée, la faute aux producteurs dit-on.
Les Crises de l’âme est tout de même certifié disque de platine pour plus de 300 000 exemplaires vendus et un quatrième et dernier single en est extrait début 1990, Bébé rock.
Un morceau apaisé cette fois avec un clip qui, par une imagerie glamour de Cléopâtre hollywoodienne, tente, malheureusement un peu tard, de montrer une autre facette de l’album.
Album cohérent et fort, Les Crises de l’âme n’est pas un disque à tubes et souffrira malheureusement de ce constat tout comme de l’image de la chanteuse qui, dans son emportement, a pu déstabiliser le public.
Mais il permet à Jeanne Mas de s’émanciper et, une fois le prix de sa liberté artistique payé, elle continuera à proposer des projets différents, personnels, s’affranchissant des modes et des courants, passant du très rock au très dance, de la comédie musicale à la country… avec toujours le souci de rester elle-même, suivie par un public fidèle.
Un morceau apaisé cette fois avec un clip qui, par une imagerie glamour de Cléopâtre hollywoodienne, tente, malheureusement un peu tard, de montrer une autre facette de l’album.
Album cohérent et fort, Les Crises de l’âme n’est pas un disque à tubes et souffrira malheureusement de ce constat tout comme de l’image de la chanteuse qui, dans son emportement, a pu déstabiliser le public.
Mais il permet à Jeanne Mas de s’émanciper et, une fois le prix de sa liberté artistique payé, elle continuera à proposer des projets différents, personnels, s’affranchissant des modes et des courants, passant du très rock au très dance, de la comédie musicale à la country… avec toujours le souci de rester elle-même, suivie par un public fidèle.
19.01.2019
Ouest France
Locminé. Trois spectacles grand public à la salle de la Maillette ...
Afin de répondre à une demande des habitants, la municipalité de Locminé a souhaité compléter l’offre culturelle de Centre Morbihan communauté (CMC) à la salle de la Maillette.
« Nous proposons des spectacles grand public que prend en charge Yaka Breizh Productions , indiquent le maire de Locminé, Grégoire Super, et son adjointe à la culture, Nadine Nicolas.
La ville met à disposition la salle et participe financièrement, à hauteur de 10 000 €, pour trois événements. »
Les Stentors
Le premier spectacle accueillera le groupe de chanteurs Les Stentors, dimanche 10 mars, à 15 h 30.
Les billets sont en vente sur le réseau France billets et Ticket masters, à la maire et lors des permanences Yaka Breizh à la Maillette, dont la prochaine se tiendra le 30 janvier.
« Dans la peau d’un superman »
Pour le second événement, une pièce de théâtre est prévue vendredi 11 octobre : Dans la peau d’un superman , avec Kamel Belghazi, Jeanne Mas et Roland Marchisio.
« Le premier est bien connu des téléspectateurs puisqu’il joue dans la série Une famille formidable » , font savoir les organisateurs.
Et une grosse affiche
Enfin, « une grosse affiche » , confie Jean-Charles Védral, directeur de Yaka Breizh, promise pour le troisième spectacle. Mais le nom de l’artiste sera dévoilé plus tard.
Ouest France
Locminé. Trois spectacles grand public à la salle de la Maillette ...
Afin de répondre à une demande des habitants, la municipalité de Locminé a souhaité compléter l’offre culturelle de Centre Morbihan communauté (CMC) à la salle de la Maillette.
« Nous proposons des spectacles grand public que prend en charge Yaka Breizh Productions , indiquent le maire de Locminé, Grégoire Super, et son adjointe à la culture, Nadine Nicolas.
La ville met à disposition la salle et participe financièrement, à hauteur de 10 000 €, pour trois événements. »
Les Stentors
Le premier spectacle accueillera le groupe de chanteurs Les Stentors, dimanche 10 mars, à 15 h 30.
Les billets sont en vente sur le réseau France billets et Ticket masters, à la maire et lors des permanences Yaka Breizh à la Maillette, dont la prochaine se tiendra le 30 janvier.
« Dans la peau d’un superman »
Pour le second événement, une pièce de théâtre est prévue vendredi 11 octobre : Dans la peau d’un superman , avec Kamel Belghazi, Jeanne Mas et Roland Marchisio.
« Le premier est bien connu des téléspectateurs puisqu’il joue dans la série Une famille formidable » , font savoir les organisateurs.
Et une grosse affiche
Enfin, « une grosse affiche » , confie Jean-Charles Védral, directeur de Yaka Breizh, promise pour le troisième spectacle. Mais le nom de l’artiste sera dévoilé plus tard.
9.02.2019
influencelesite.com
Top 5 de Jeanne Mas
Alors qu’elle approche doucement de ses 61 ans (elle est née le 28 février 1958), Jeanne Mas a réellement démarrée sa carrière de chanteuse en 1983 lorsqu’elle signe un contrat chez EMI.
En 1984, elle sort son premier gros succès, Toute Première Fois.
Les années 80 seront remplis de tubes pour l’artiste.
Voici la liste des chansons que vous avez choisies dans son répertoire:
5. Au Nom des Rois / Toute Première Fois
4. L’Enfant
3. Bébé Rock
2. Y’a des Bons
influencelesite.com
Top 5 de Jeanne Mas
Alors qu’elle approche doucement de ses 61 ans (elle est née le 28 février 1958), Jeanne Mas a réellement démarrée sa carrière de chanteuse en 1983 lorsqu’elle signe un contrat chez EMI.
En 1984, elle sort son premier gros succès, Toute Première Fois.
Les années 80 seront remplis de tubes pour l’artiste.
Voici la liste des chansons que vous avez choisies dans son répertoire:
5. Au Nom des Rois / Toute Première Fois
4. L’Enfant
3. Bébé Rock
2. Y’a des Bons
1. En Rouge et Noir
La chanson est un énorme succès, le single se vendra à plus de 680.000 exemplaires et se classera numéro 1 des ventes.
Jeanne Mas obtient ainsi son second numéro 1.
En Rouge et Noir restera 23 semaines dans le Top 50.
La chanson est un énorme succès, le single se vendra à plus de 680.000 exemplaires et se classera numéro 1 des ventes.
Jeanne Mas obtient ainsi son second numéro 1.
En Rouge et Noir restera 23 semaines dans le Top 50.
21.02.2019
popmusicdeluxe.fr
Les chanteuses de Balavoine
Alors qu’il décroche enfin un succès commercial à la fin des années 70 avec l’album et le 45 tours Le Chanteur, suivi de l’aventure Starmania, Daniel Balavoine continue durant ses années de succès à travailler pour les autres et, en grand amoureux des femmes, avec une poignée de chanteuses pour lesquelles il ne cache pas son admiration.
Récit des collaborations féminines du chanteur avant sa trop brusque disparition.
Balavoine rencontre Catherine Ferry au début des années 70 lors d’un gala mais ce n’est qu’à la fin de l’année 1974 que la jeune chanteuse devient sa compagne à la suite d’une audition qu’elle passe en interprétant Couleur d’automne, une chanson de Balavoine qui est également présent ce jour-là. Dorénavant, le chanteur va s’occuper de la carrière de Catherine et il lui signe en 1975 le 45t Julia mon cœur. L’année suivante, on offre à Catherine Ferry l’opportunité de représenter la France à l’Eurovision avec 1, 2, 3, une chanson dont Balavoine a bien du mal à cautionner le texte.
Il l’accompagne pourtant en tant que choriste lors du concours, qui se tient le 3 avril 1976 à La Haye, ainsi que sur disque sur la version allemande d’1, 2, 3.
La chanson termine deuxième de la compétition, ce qui permet à Catherine de se rendre aux quatre coins de l’Europe pour promouvoir son disque dont la face B, Petit Jean, est signée et réalisée par Balavoine. S’ensuit la réalisation d’un album qu’il compose en majorité mais qui ne connait pas le succès. Daniel et Catherine se séparent en 1977 mais il continue malgré tout à composer pour elle et notamment Tu es mon ennemi en 1980 et surtout Bonjour bonjour en 1982 qui connaît un petit succès. La chanson, qui décrit la relation d’une femme quittée par son compagnon avec celle qui la remplace dans sa vie (« Hier c’était moi, Qu’il tenait serrée dans ses bras, Bonjour bonjour, Elle me dit bonjour bonjour, La fille qui a pris mon amour, Veut toujours me dire bonjour…), est écrite par Linda Lecomte, une programmatrice radio qui est justement celle qui remplace Catherine Ferry dans la vie du chanteur…
En 1983, Daniel Balavoine et Catherine Ferry se retrouvent tous deux au casting d’Abbacadabra, un conte musical télévisé construit autour d’adaptations en français de chansons d’ABBA.
Sur Belle (Arrival), il donne la réplique à Frida, l’une des deux chanteuses du groupe, qui vient prêter main forte au projet et s’essaye à la langue de Molière. Une amitié est née et la Suédoise d’adoption (elle est née en Norvège) viendra faire des chœurs sur Dieu que c’est beau tandis que Balavoine lui offre le titre The Face pour son deuxième album, Shine, en 1984.
Il décide quelques mois plus tard d’en faire enregistrer une version française à Catherine Ferry mais il disparaît entre temps et c’est finalement Jean-Jacques Goldman qui en écrira l’adaptation, Quelqu’un quelque part, qui sort en 1986.
A la même époque, en 1982, Balavoine trouve le temps de composer une chanson pour son amie et complice de Starmania, Fabienne Thibeault. Secrétaire de star, extrait de l’album Le Blues à Fabienne, est un énorme tube au Québec.
Puis, en 1985, il s’entiche de Jeanne Mas qui l’impressionne avec Toute première fois, son premier 45t en France.
La jeune chanteuse, de son côté, admire l’artiste et prend son courage à deux mains pour lui passer un coup de fil.
Elle est en train d’enregistrer son premier album et aimerait que Balavoine en réalise quelques titres.
Elle lui en fait écouter quatre, il en choisit deux : Oh Mama et Cœur en stéréo. Ils passent dix jours en studio et une complicité se crée. Balavoine lui fait profiter de son expérience et essaye de l’emmener vers autre chose que ce qu’elle fait déjà.
« Cœur en stéréo, c’est devenu un bulldozer !
On a pris la chanson telle qu’elle était et on a commencé notre entreprise de démolition.
C’est-à-dire que nous sommes partis dans une toute autre direction que celle qu’avait prise le compositeur de la chanson.
Nous avons voulu rendre le son de Jeanne beaucoup plus… »voyou » !
Pas plus agressif, mais plus ouvert, plus caricatural.
J’ai essayé de rattraper le décalage qu’il y avait entre le son qu’elle avait jusqu’ ici et l’image qu’elle donne » dira-t-il à la presse jeune de l’époque.
Cœur en stéréo (avec Oh Mama en face B) sera extrait en single mais on préfèrera défaire le travail de Balavoine et confier l’arrangement du titre à Romano Musumarra (assisté de Nicolas Dunoyer) pour une version qui semble plus efficace et sans doute plus conforme au son dont le public de la chanteuse raffole. Un choix contestable puisqu’après le n°1 de Johnny Johnny, Cœur en stéréo nouvelle version n’atteint que la 24e place du Top 50.
Par la suite, Jeanne Mas reniera plus ou moins cette version et préfèrera la version Balavoine qu’elle placera sur ses différentes compilations.
Les deux artistes, qui devaient être en tournée chacun de leur côté en 1987, avaient prévu de se rejoindre à Lyon pour donner un concert à deux.
Mais Balavoine disparaît tragiquement et Jeanne Mas lui rendra hommage en chantant Lucie le 18 mars 1987 au Palais des sports de Lyon où est capté son premier disque live.
Par la suite, elle n’aura de cesse d’honorer la mémoire du chanteur, reprenant Tous les cris, les S.O.S. à Bercy puis sur l’album L’Art des femmes en 1990, Dieu que c’est beau sur un album hommage en 1998 et enfin Bonjour bonjour sur son EP Autrement en 2018.
popmusicdeluxe.fr
Les chanteuses de Balavoine
Alors qu’il décroche enfin un succès commercial à la fin des années 70 avec l’album et le 45 tours Le Chanteur, suivi de l’aventure Starmania, Daniel Balavoine continue durant ses années de succès à travailler pour les autres et, en grand amoureux des femmes, avec une poignée de chanteuses pour lesquelles il ne cache pas son admiration.
Récit des collaborations féminines du chanteur avant sa trop brusque disparition.
Balavoine rencontre Catherine Ferry au début des années 70 lors d’un gala mais ce n’est qu’à la fin de l’année 1974 que la jeune chanteuse devient sa compagne à la suite d’une audition qu’elle passe en interprétant Couleur d’automne, une chanson de Balavoine qui est également présent ce jour-là. Dorénavant, le chanteur va s’occuper de la carrière de Catherine et il lui signe en 1975 le 45t Julia mon cœur. L’année suivante, on offre à Catherine Ferry l’opportunité de représenter la France à l’Eurovision avec 1, 2, 3, une chanson dont Balavoine a bien du mal à cautionner le texte.
Il l’accompagne pourtant en tant que choriste lors du concours, qui se tient le 3 avril 1976 à La Haye, ainsi que sur disque sur la version allemande d’1, 2, 3.
La chanson termine deuxième de la compétition, ce qui permet à Catherine de se rendre aux quatre coins de l’Europe pour promouvoir son disque dont la face B, Petit Jean, est signée et réalisée par Balavoine. S’ensuit la réalisation d’un album qu’il compose en majorité mais qui ne connait pas le succès. Daniel et Catherine se séparent en 1977 mais il continue malgré tout à composer pour elle et notamment Tu es mon ennemi en 1980 et surtout Bonjour bonjour en 1982 qui connaît un petit succès. La chanson, qui décrit la relation d’une femme quittée par son compagnon avec celle qui la remplace dans sa vie (« Hier c’était moi, Qu’il tenait serrée dans ses bras, Bonjour bonjour, Elle me dit bonjour bonjour, La fille qui a pris mon amour, Veut toujours me dire bonjour…), est écrite par Linda Lecomte, une programmatrice radio qui est justement celle qui remplace Catherine Ferry dans la vie du chanteur…
En 1983, Daniel Balavoine et Catherine Ferry se retrouvent tous deux au casting d’Abbacadabra, un conte musical télévisé construit autour d’adaptations en français de chansons d’ABBA.
Sur Belle (Arrival), il donne la réplique à Frida, l’une des deux chanteuses du groupe, qui vient prêter main forte au projet et s’essaye à la langue de Molière. Une amitié est née et la Suédoise d’adoption (elle est née en Norvège) viendra faire des chœurs sur Dieu que c’est beau tandis que Balavoine lui offre le titre The Face pour son deuxième album, Shine, en 1984.
Il décide quelques mois plus tard d’en faire enregistrer une version française à Catherine Ferry mais il disparaît entre temps et c’est finalement Jean-Jacques Goldman qui en écrira l’adaptation, Quelqu’un quelque part, qui sort en 1986.
A la même époque, en 1982, Balavoine trouve le temps de composer une chanson pour son amie et complice de Starmania, Fabienne Thibeault. Secrétaire de star, extrait de l’album Le Blues à Fabienne, est un énorme tube au Québec.
Puis, en 1985, il s’entiche de Jeanne Mas qui l’impressionne avec Toute première fois, son premier 45t en France.
La jeune chanteuse, de son côté, admire l’artiste et prend son courage à deux mains pour lui passer un coup de fil.
Elle est en train d’enregistrer son premier album et aimerait que Balavoine en réalise quelques titres.
Elle lui en fait écouter quatre, il en choisit deux : Oh Mama et Cœur en stéréo. Ils passent dix jours en studio et une complicité se crée. Balavoine lui fait profiter de son expérience et essaye de l’emmener vers autre chose que ce qu’elle fait déjà.
« Cœur en stéréo, c’est devenu un bulldozer !
On a pris la chanson telle qu’elle était et on a commencé notre entreprise de démolition.
C’est-à-dire que nous sommes partis dans une toute autre direction que celle qu’avait prise le compositeur de la chanson.
Nous avons voulu rendre le son de Jeanne beaucoup plus… »voyou » !
Pas plus agressif, mais plus ouvert, plus caricatural.
J’ai essayé de rattraper le décalage qu’il y avait entre le son qu’elle avait jusqu’ ici et l’image qu’elle donne » dira-t-il à la presse jeune de l’époque.
Cœur en stéréo (avec Oh Mama en face B) sera extrait en single mais on préfèrera défaire le travail de Balavoine et confier l’arrangement du titre à Romano Musumarra (assisté de Nicolas Dunoyer) pour une version qui semble plus efficace et sans doute plus conforme au son dont le public de la chanteuse raffole. Un choix contestable puisqu’après le n°1 de Johnny Johnny, Cœur en stéréo nouvelle version n’atteint que la 24e place du Top 50.
Par la suite, Jeanne Mas reniera plus ou moins cette version et préfèrera la version Balavoine qu’elle placera sur ses différentes compilations.
Les deux artistes, qui devaient être en tournée chacun de leur côté en 1987, avaient prévu de se rejoindre à Lyon pour donner un concert à deux.
Mais Balavoine disparaît tragiquement et Jeanne Mas lui rendra hommage en chantant Lucie le 18 mars 1987 au Palais des sports de Lyon où est capté son premier disque live.
Par la suite, elle n’aura de cesse d’honorer la mémoire du chanteur, reprenant Tous les cris, les S.O.S. à Bercy puis sur l’album L’Art des femmes en 1990, Dieu que c’est beau sur un album hommage en 1998 et enfin Bonjour bonjour sur son EP Autrement en 2018.
28.02.2019
planet.fr
Jeanne Mas que devient la célèbre chanteuse ?
Ce 28 février, l'inoubliable Jeanne Mas fête ses 61 ans. Pour l'occasion, Planet vous propose de découvrir les nouveaux projets très surprenants de l'interprète d'En Rouge et Noir
"En rouge et noir, j’exilerai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleur…", tout le monde a un jour fredonné le refrain d’En rouge et noir.
Mais que devient sa célèbre interprète, la chanteuse Jeanne Mas ?
A l'automne 2019, Jeanne Mas sera en tournée avec la pièce de théâtre Dans la peau d'un Superman, écrite par Dorothy Greene et mise en scène par Olivier Macé.
planet.fr
Jeanne Mas que devient la célèbre chanteuse ?
Ce 28 février, l'inoubliable Jeanne Mas fête ses 61 ans. Pour l'occasion, Planet vous propose de découvrir les nouveaux projets très surprenants de l'interprète d'En Rouge et Noir
"En rouge et noir, j’exilerai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleur…", tout le monde a un jour fredonné le refrain d’En rouge et noir.
Mais que devient sa célèbre interprète, la chanteuse Jeanne Mas ?
A l'automne 2019, Jeanne Mas sera en tournée avec la pièce de théâtre Dans la peau d'un Superman, écrite par Dorothy Greene et mise en scène par Olivier Macé.
2.03.2019
amomama.fr
parQuentin Autier
Est-ce que vous vous rappelez de Jeanne Mas?
La chanteuse française a 60 ans et elle a bien changé
Jeanne Mas a célébré ses 60 ans. Retour sur la carrière d'une artiste complète et atypique.
Ce mardi 28 février, Jeanne Mas a soufflé sa 61ème bougie.
Mais bien que les années passent, son énergie ne s'épuise pas.
C'est en 1984 que la France découvre cette jeune femme au look très punk et l'entend chanter sa chanson incontournable "Toute première fois" qui rencontre un véritable succès.
amomama.fr
parQuentin Autier
Est-ce que vous vous rappelez de Jeanne Mas?
La chanteuse française a 60 ans et elle a bien changé
Jeanne Mas a célébré ses 60 ans. Retour sur la carrière d'une artiste complète et atypique.
Ce mardi 28 février, Jeanne Mas a soufflé sa 61ème bougie.
Mais bien que les années passent, son énergie ne s'épuise pas.
C'est en 1984 que la France découvre cette jeune femme au look très punk et l'entend chanter sa chanson incontournable "Toute première fois" qui rencontre un véritable succès.
Elle ne s'arrête pas là et continue à sortir des musiques qui sont toutes extrêmement appréciées par le public comme "Johnny Johnny" et "Cœur en stéréo".
Elle connaît son plus grand succès grâce à la chanson "En rouge et noir" qui fait partie de son album "Femmes d'aujourd'hui".
Son disque restera pendant deux semaines à la tête du Top 50 et lui vaudra un disque d'or.
Elle connaît son plus grand succès grâce à la chanson "En rouge et noir" qui fait partie de son album "Femmes d'aujourd'hui".
Son disque restera pendant deux semaines à la tête du Top 50 et lui vaudra un disque d'or.
En 2005, elle décide de s'expatrier aux États-Unis mais ne renonce pas à sa carrière musicale comme elle l'avait expliqué en disant que la musique ferait toujours partie de sa vie.
Elle a aussi expliqué pourquoi elle avait arrêté de participer aux concerts RFM Party 80.
J'ai abandonné car ce n'était pas pour moi, je ne rentrais pas dans le moule".
Elle a aussi expliqué pourquoi elle avait arrêté de participer aux concerts RFM Party 80.
J'ai abandonné car ce n'était pas pour moi, je ne rentrais pas dans le moule".
UN CHANGEMENT DE CAP
Mais aujourd'hui, Jeanne Mas se concentre sur autre chose que sur sa musique.
Elle cherche à défendre un cause, le végétarisme, à travers un livre intitulé "Ma vie est une pomme".
Elle explique qu'elle a arrêté de manger de la viande depuis maintenant plus de vingt ans et reviens sur ce choix.
"Il faut prendre conscience de ce que l'on mange et enfin respecter les animaux".
L'artiste fait d'ailleurs partie des membres de la Fondation Brigitte-Bardot, mais son amour pour les animaux ne lui fait pas oublier sa première passion.
Mais aujourd'hui, Jeanne Mas se concentre sur autre chose que sur sa musique.
Elle cherche à défendre un cause, le végétarisme, à travers un livre intitulé "Ma vie est une pomme".
Elle explique qu'elle a arrêté de manger de la viande depuis maintenant plus de vingt ans et reviens sur ce choix.
"Il faut prendre conscience de ce que l'on mange et enfin respecter les animaux".
L'artiste fait d'ailleurs partie des membres de la Fondation Brigitte-Bardot, mais son amour pour les animaux ne lui fait pas oublier sa première passion.
Jeanne Mas a sorti aux éditions du Broché Rue des Songes, l'adaptation théâtrale du court métrage La Lettre et un disque intitulé PH.
en hommage à son ami Piero Calabrese.
en hommage à son ami Piero Calabrese.
14.03.2019
bullesdeculture.com
Luigi Lattuca
« Dans la peau d’un Superman » : Jeanne Mas enfin au théâtre !
La chanteuse culte des années 80 l’annonçait depuis une poignée d’années: elle avait reçu des propositions de théâtre.
Et après un livre sur le végétarisme (Ma vie est une pomme, éditions Michel Laffont, 2016) et un autre à venir sur le véganisme — dont le thème devrait être la beauté en mode végan —, Jeanne Mas va endosser un costume bien connu des spectateurs pour son tout premier spectacle en tant que comédienne.
Bulles de Culture vous en dit plus sur la pièce Dans la peau d’un Superman, dont une tournée est déjà annoncée en Bretagne.
Synopsis :
Après avoir tout perdu, Jacques (Roland Marchisio) et Marie (Jeanne Mas), la cinquantaine, se retrouvent à vivre dans un HLM.
Pour survivre Jacques, déguisé en Superman devant les Galeries Lafayette, propose aux passants des selfies à 5 euros.
De son côté, Marie prend tout ce qui se présente pour gagner quelques sous et profite des faveurs que lui offre son voisin Hamed (Kamel Belghazi), amoureux d’elle.
Conscient de l’admiration que Marie porte à Hamed et de peur qu’elle ne le quitte, Jacques va tout tenter pour lui redonner la belle vie qu’ils avaient avant.
Amour, promesses, mensonges, jalousie : le bonheur est aux abois. Jacques saura t-il retenir la femme qu’il aime?
Dans la peau d’un Superman : Jeanne Mas auteure et maintenant actrice de théâtre.
L’absence de Jeanne Mas était un texte de théâtre passé quasiment inaperçu, si ce n’est auprès des fans et admirateurs de son auteure.
Un projet parmi tant d’autres.
En effet, entre ce texte L’absence, une biographique artistique nommée Réminiscences, à paraître en mai 2019, et la pièce Dans la peau d’un Superman que Bulles de Culture vous présente, un nouvel album est également en préparation alors que Jeanne Mas avait annoncé vouloir arrêter de publier des disques — après pH, son dernier album sorti le 3 mars 2017 sur le label indépendant Rock & Movies.
L’interprète de Toute première fois (son premier gros tube dans les lointaines mais toujours présentes années 80) donne d’ailleurs elle-même de ses nouvelles à ses fidèles sur le Twitter Jeanne Mas News qu’elle décrit comme seule page officielle. Une façon de se consacrer à son actualité professionnelle après avoir été déçue des réactions sur son compte privé qui faisait la part belle aux œuvres caritatives, aux désastres dans le monde et surtout à la cause animale (abattoirs à fermer, corrida, violences gratuites de propriétaires d’animaux, etc.). Prête à revenir en pleine lumière grâce à Dans la peau d’un Superman, Jeanne Mas ravira aussi ses fidèles en publiant beaucoup de photos des années 80 et 90 sur son fil d’actualité.
Déjà du cinéma pour Jeanne Mas
Jeanne Mas, c’est donc une femme de tempérament, de caractère et une signature vocale.
Comédienne de formation et animatrice télé en Italie avant de chanter, elle a joué dans plusieurs films en Italie dont Cher Papa de Dino Risi, Porca sociétá de Beppe Cino ou encore Ricommincio da Tre de Massimo Troisi.
En France, on l’a vu dans des séries télévisées comme L’Instit et Malone une fois que ses disques se feront moins remarquer.
Mais aussi dans une pub Coca Cola sous la direction de Jean-Jacques Annaud.
Enfin, la presse a beaucoup parlé de ses interventions volontairement courtes dans les deux films Stars 80 et Stars 80, la suite.
Et donc pour la pièce Dans la peau d’un Superman, elle sera notamment aux cotés de Kamel Belghazi, qui a connu le succès en 2002 sur TF1 avec la série Une famille formidable et le rôle récurrent de Nourredine, personnage qu’il a incarné de 2002 (saison 5) à 2018 (année du clap de fin de la série).
La célèbre société de production de spectacles Les Lucioles est en tout cas derrière Dans la peau d’un Superman.
Elle nous assure qu’il est encore trop tôt pour parler de la tournée qui aura lieu en France à l’automne 2019, en dehors des dates communiquées ci-dessous.
Mais elle aura bien lieu, c’est certain.
2019, année Jeanne Mas !
bullesdeculture.com
Luigi Lattuca
« Dans la peau d’un Superman » : Jeanne Mas enfin au théâtre !
La chanteuse culte des années 80 l’annonçait depuis une poignée d’années: elle avait reçu des propositions de théâtre.
Et après un livre sur le végétarisme (Ma vie est une pomme, éditions Michel Laffont, 2016) et un autre à venir sur le véganisme — dont le thème devrait être la beauté en mode végan —, Jeanne Mas va endosser un costume bien connu des spectateurs pour son tout premier spectacle en tant que comédienne.
Bulles de Culture vous en dit plus sur la pièce Dans la peau d’un Superman, dont une tournée est déjà annoncée en Bretagne.
Synopsis :
Après avoir tout perdu, Jacques (Roland Marchisio) et Marie (Jeanne Mas), la cinquantaine, se retrouvent à vivre dans un HLM.
Pour survivre Jacques, déguisé en Superman devant les Galeries Lafayette, propose aux passants des selfies à 5 euros.
De son côté, Marie prend tout ce qui se présente pour gagner quelques sous et profite des faveurs que lui offre son voisin Hamed (Kamel Belghazi), amoureux d’elle.
Conscient de l’admiration que Marie porte à Hamed et de peur qu’elle ne le quitte, Jacques va tout tenter pour lui redonner la belle vie qu’ils avaient avant.
Amour, promesses, mensonges, jalousie : le bonheur est aux abois. Jacques saura t-il retenir la femme qu’il aime?
Dans la peau d’un Superman : Jeanne Mas auteure et maintenant actrice de théâtre.
L’absence de Jeanne Mas était un texte de théâtre passé quasiment inaperçu, si ce n’est auprès des fans et admirateurs de son auteure.
Un projet parmi tant d’autres.
En effet, entre ce texte L’absence, une biographique artistique nommée Réminiscences, à paraître en mai 2019, et la pièce Dans la peau d’un Superman que Bulles de Culture vous présente, un nouvel album est également en préparation alors que Jeanne Mas avait annoncé vouloir arrêter de publier des disques — après pH, son dernier album sorti le 3 mars 2017 sur le label indépendant Rock & Movies.
L’interprète de Toute première fois (son premier gros tube dans les lointaines mais toujours présentes années 80) donne d’ailleurs elle-même de ses nouvelles à ses fidèles sur le Twitter Jeanne Mas News qu’elle décrit comme seule page officielle. Une façon de se consacrer à son actualité professionnelle après avoir été déçue des réactions sur son compte privé qui faisait la part belle aux œuvres caritatives, aux désastres dans le monde et surtout à la cause animale (abattoirs à fermer, corrida, violences gratuites de propriétaires d’animaux, etc.). Prête à revenir en pleine lumière grâce à Dans la peau d’un Superman, Jeanne Mas ravira aussi ses fidèles en publiant beaucoup de photos des années 80 et 90 sur son fil d’actualité.
Déjà du cinéma pour Jeanne Mas
Jeanne Mas, c’est donc une femme de tempérament, de caractère et une signature vocale.
Comédienne de formation et animatrice télé en Italie avant de chanter, elle a joué dans plusieurs films en Italie dont Cher Papa de Dino Risi, Porca sociétá de Beppe Cino ou encore Ricommincio da Tre de Massimo Troisi.
En France, on l’a vu dans des séries télévisées comme L’Instit et Malone une fois que ses disques se feront moins remarquer.
Mais aussi dans une pub Coca Cola sous la direction de Jean-Jacques Annaud.
Enfin, la presse a beaucoup parlé de ses interventions volontairement courtes dans les deux films Stars 80 et Stars 80, la suite.
Et donc pour la pièce Dans la peau d’un Superman, elle sera notamment aux cotés de Kamel Belghazi, qui a connu le succès en 2002 sur TF1 avec la série Une famille formidable et le rôle récurrent de Nourredine, personnage qu’il a incarné de 2002 (saison 5) à 2018 (année du clap de fin de la série).
La célèbre société de production de spectacles Les Lucioles est en tout cas derrière Dans la peau d’un Superman.
Elle nous assure qu’il est encore trop tôt pour parler de la tournée qui aura lieu en France à l’automne 2019, en dehors des dates communiquées ci-dessous.
Mais elle aura bien lieu, c’est certain.
2019, année Jeanne Mas !
5.04.2019
melody.tv
Par Damien Louvetys
Jeanne Mas : "Réminiscences", un triple Best of et une autobiographie
2019 marquera le retour de Jeanne MAS en major.
Le 10 mai sortira en effet chez Warner Music, sur le label Parlophone, un coffret Best of 3CD de la première chanteuse française à s'est produite sur la scène de Paris-Bercy, c'était en 1989.
"Réminiscences", en regard de son autobiographie éditée à partir du 15 mai chez Flammarion (initiée par Aymeric CARON), proposera cinquante titres issus de toute sa carrière (ses fans auraient été sollicités à cet égard).
Évidemment ses plus grands succès issus des années 80 ("Toute première fois", "Johnny Johnny", "Coeur en stéréo" — en deux versions, celle réalisée par Romano MUSUMARRA, et celle (beaucoup plus rare) réalisée par son ami Daniel BALAVOINE, "En rouge et noir", "Sauvez-moi", "L’enfant", "Y’a des bons"...), ainsi que des titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", et même du dernier EP de reprises en date "Autrement", paru l'an dernier.
En revanche, si le premier album de Jeanne MAS y figurera dans son intégralité, aucune trace des derniers projets auto produits issus des années 2010, tels que "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH"; pas plus que de son single "C'est pas normal", sorti chez AB Disques, en 1994.
Enfin, il faudra attendre le 31 mai prochain, pour s'amouracher du nouvel album de Jeanne MAS "Goodbye je reviendrai" (mixé entre Rome, Phoenix et Kiev), qui, au-delà de nouvelles reprises (notamment de Michel BERGER, Daniel BALAVOINE, Michel FUGAIN, CHRISTOPHE, Jean-Patrick CAPDEVIELLE...) inclura un inédit signé par les créateurs du tube "En rouge et noir", Massimo CALABRESE et Lorenzo MEINARDI, ainsi que par Marco LECCI.
Un véritable retour aux sources ! Notons que la typo historique de Jeanne MAS, abandonnée après le single "Bébé rock" à la fin des années 80, sera réhabilité sur le Best of 3CD.
Une première en trente ans !
melody.tv
Par Damien Louvetys
Jeanne Mas : "Réminiscences", un triple Best of et une autobiographie
2019 marquera le retour de Jeanne MAS en major.
Le 10 mai sortira en effet chez Warner Music, sur le label Parlophone, un coffret Best of 3CD de la première chanteuse française à s'est produite sur la scène de Paris-Bercy, c'était en 1989.
"Réminiscences", en regard de son autobiographie éditée à partir du 15 mai chez Flammarion (initiée par Aymeric CARON), proposera cinquante titres issus de toute sa carrière (ses fans auraient été sollicités à cet égard).
Évidemment ses plus grands succès issus des années 80 ("Toute première fois", "Johnny Johnny", "Coeur en stéréo" — en deux versions, celle réalisée par Romano MUSUMARRA, et celle (beaucoup plus rare) réalisée par son ami Daniel BALAVOINE, "En rouge et noir", "Sauvez-moi", "L’enfant", "Y’a des bons"...), ainsi que des titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", et même du dernier EP de reprises en date "Autrement", paru l'an dernier.
En revanche, si le premier album de Jeanne MAS y figurera dans son intégralité, aucune trace des derniers projets auto produits issus des années 2010, tels que "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH"; pas plus que de son single "C'est pas normal", sorti chez AB Disques, en 1994.
Enfin, il faudra attendre le 31 mai prochain, pour s'amouracher du nouvel album de Jeanne MAS "Goodbye je reviendrai" (mixé entre Rome, Phoenix et Kiev), qui, au-delà de nouvelles reprises (notamment de Michel BERGER, Daniel BALAVOINE, Michel FUGAIN, CHRISTOPHE, Jean-Patrick CAPDEVIELLE...) inclura un inédit signé par les créateurs du tube "En rouge et noir", Massimo CALABRESE et Lorenzo MEINARDI, ainsi que par Marco LECCI.
Un véritable retour aux sources ! Notons que la typo historique de Jeanne MAS, abandonnée après le single "Bébé rock" à la fin des années 80, sera réhabilité sur le Best of 3CD.
Une première en trente ans !
27.04.2019
leblogtvnews.com
par Pascal
Réminiscences, livre autobiographique de Jeanne Mas.
Actualité très chargée pour Jeanne Mas ces prochaines semaines.
Avec notamment la mise en vente de l'album inédit Goodbye je reviendrai, mais aussi un best of 3 CD, et la parution de son autobiographie le 15 mai.
Un livre titré Réminiscences.
Le plus difficile dans l'écriture de ce livre était sans doute d'accepter d'ouvrir les portes à tout ce que je ne voyais plus, a tweeté l'auteure.
Un ouvrage de 270 pages présenté ainsi :
Toute première fois, l’Italie, l’insouciance, Johnny Johnny, le succès, le look, Cœur en stéréo, Daniel Balavoine, l’Olympia, le trac, les Victoires de la musique, En rouge et noir, le Palais des sports, Femmes d’aujourd’hui, les disques d’or, les tournées, le Top 50, Sauvez-moi, les clips, Les Crises de l’âme, les doutes, les cassures, la persévérance, Bercy, le rock, la presse, les rumeurs, les revers, les regrets, le départ...
Celle qui a connu un énorme succès populaire dans les années 80 sera par ailleurs guest des concerts de la tournée Stars 80 au Groupama Stadium de Lyon et au Stade de France.
leblogtvnews.com
par Pascal
Réminiscences, livre autobiographique de Jeanne Mas.
Actualité très chargée pour Jeanne Mas ces prochaines semaines.
Avec notamment la mise en vente de l'album inédit Goodbye je reviendrai, mais aussi un best of 3 CD, et la parution de son autobiographie le 15 mai.
Un livre titré Réminiscences.
Le plus difficile dans l'écriture de ce livre était sans doute d'accepter d'ouvrir les portes à tout ce que je ne voyais plus, a tweeté l'auteure.
Un ouvrage de 270 pages présenté ainsi :
Toute première fois, l’Italie, l’insouciance, Johnny Johnny, le succès, le look, Cœur en stéréo, Daniel Balavoine, l’Olympia, le trac, les Victoires de la musique, En rouge et noir, le Palais des sports, Femmes d’aujourd’hui, les disques d’or, les tournées, le Top 50, Sauvez-moi, les clips, Les Crises de l’âme, les doutes, les cassures, la persévérance, Bercy, le rock, la presse, les rumeurs, les revers, les regrets, le départ...
Celle qui a connu un énorme succès populaire dans les années 80 sera par ailleurs guest des concerts de la tournée Stars 80 au Groupama Stadium de Lyon et au Stade de France.
5.05.2019
Telegra.ph
Yann B
Jeanne Mas sur tous les fronts
Best of, biographie, nouvel album, théâtre et scène parisienne...
Un retour en force pour la chanteuse aux multiples talents.
Pour le plus grand plaisir de ses nombreux fans.
C'est Warner Music qui lancera la danse avec la sortie le 10 mai de "Réminiscences" un coffret Best of 3CDS, comprenant 50 titres des années 80 à 2018.
Avec une pochette qui fait appel à la signature historique de la chanteuse magnifiée par une photo du fidèle Bernard Mouillon.
"Réminiscences" sera également le titre de la biographie de l'artiste qui sortira le 15 mai chez Flammarion.
Les 25 premières pages offertes aux lecteurs sur le site de l'éditeur laissent présager de nombreuses révélations et anecdotes sur le parcours de la chanteuse star des années 80.
Et c'est le 31 mai que "Goodbye, je reviendrai" fera son apparition dans les bacs en proposant 10 morceaux dont 1 inédit et 9 reprises de l'artiste et de Daniel Balavoine, Michel Berger ou Christophe...
A ce titre, la reprise de Michel Berger " Que l'amour est bizarre" interprétée, en piano-voix, le 10 mai dans "Boomerang", l'émission d'Augustin Trapenard sur France Inter, a donné la chair de poule à de nombreux auditeurs et réjoui les fans de M.Berger et F.Gall, particulièrement exigeants sur les reprises de leurs idoles.
Telegra.ph
Yann B
Jeanne Mas sur tous les fronts
Best of, biographie, nouvel album, théâtre et scène parisienne...
Un retour en force pour la chanteuse aux multiples talents.
Pour le plus grand plaisir de ses nombreux fans.
C'est Warner Music qui lancera la danse avec la sortie le 10 mai de "Réminiscences" un coffret Best of 3CDS, comprenant 50 titres des années 80 à 2018.
Avec une pochette qui fait appel à la signature historique de la chanteuse magnifiée par une photo du fidèle Bernard Mouillon.
"Réminiscences" sera également le titre de la biographie de l'artiste qui sortira le 15 mai chez Flammarion.
Les 25 premières pages offertes aux lecteurs sur le site de l'éditeur laissent présager de nombreuses révélations et anecdotes sur le parcours de la chanteuse star des années 80.
Et c'est le 31 mai que "Goodbye, je reviendrai" fera son apparition dans les bacs en proposant 10 morceaux dont 1 inédit et 9 reprises de l'artiste et de Daniel Balavoine, Michel Berger ou Christophe...
A ce titre, la reprise de Michel Berger " Que l'amour est bizarre" interprétée, en piano-voix, le 10 mai dans "Boomerang", l'émission d'Augustin Trapenard sur France Inter, a donné la chair de poule à de nombreux auditeurs et réjoui les fans de M.Berger et F.Gall, particulièrement exigeants sur les reprises de leurs idoles.
Côté scène, Jeanne Mas participera en guest au show Stars 80 au Stade de France le 18 mai et au Groupama Stadium de Lyon le 1er juin.
Mais c'est côté théâtre que Jeanne Mas créé la surprise avec la pièce "Dans la peau d'un Superman" dans laquelle elle interprétera le rôle principal lors d'une tournée à partir d'octobre.
Mais c'est côté théâtre que Jeanne Mas créé la surprise avec la pièce "Dans la peau d'un Superman" dans laquelle elle interprétera le rôle principal lors d'une tournée à partir d'octobre.
La chanteuse vient d'annoncer son retour à l'Olympia (après 1985, 2001 et 2009) pour 2 concerts exceptionnels les 8 et 9 avril 2020.
Une actualité décidément très chargée à laquelle Jeanne Mas ne nous avait pas habitués depuis...les années 80.
Une actualité décidément très chargée à laquelle Jeanne Mas ne nous avait pas habitués depuis...les années 80.
10.05.2019
le Parisien
Eric Bureau
Jeanne Mas : «La musique m’a sauvée de tout»
Installée aux États-Unis depuis quinze ans, Jeanne Mas revient avec une autobiographie, une compilation et deux concerts avec «Stars 80», au Stade de France et à Lyon. Rencontre avec une artiste libre.
Ses anglicismes, son léger accent, son tatouage « Born To Be Wild » et le « hug » - l’accolade - qu’elle fait en vous saluant - ne trompent pas.
A 61 printemps, Jeanne Mas est autant américaine que française.
Depuis quinze ans qu’elle vit aux États-Unis, elle n’a pas chômé, avec huit disques auto-produits et un livre sur le végétarisme, « Ma vie est une pomme ».
Mais cette fois, elle revient avec une actualité liée à ses folles années 80, où elle sortait tube sur tube, « Toute première fois », « En rouge et noir », « Johnny Johnny », « Cœur en stéréo »… Elle les raconte dans « Réminiscences », une « autobiographie artistique » accompagnée d’un best of de 1984 à 2004 et d’un album de reprises de ses chansons fétiches, « Goodbye je reviendrai ».
Elle chantera avec « Stars 80 », le 18 mai au Stade de France, et le 1er juin au stade de Lyon et reviendra seule à l’Olympia, en avril 2020.
Elle repassera aussi en France cet automne avec une pièce de boulevard, « Dans la peau d’un Superman ».
De ces deux vies, ici et là-bas, elle parle en toute liberté et sincérité.
Pourquoi avoir écrit cette autobiographie ? C’était un besoin ?
JEANNE MAS. Non, un devoir. Vis-à-vis de mes fans, avant tout, qui se posent des questions depuis longtemps…
Cela m’a fait très peur, car il y avait des souvenirs douloureux.
La période d’écriture a été terrible, mais je suis heureuse de l’avoir fait.
J’ai une profonde affection pour tout ce que j’ai vécu alors qu’avant, je le fuyais.
Que fallait-il expliquer ?
Mes choix musicaux, mon départ aux Etats-Unis…
J’ai vécu des choses difficiles, mais je ne suis pas une victime.
Les erreurs commises, ce sont les miennes à 100 %. J’étais très naïve, je pensais changer le monde.
Mon « J’accuse », si c’était à refaire…
Vous parlez de la lettre que vous aviez envoyée au président Mitterrand, après le meurtre d’une petite fille, en septembre 1989…
C’était une lettre de révolte, qui a été traduite par « elle est pour le rétablissement de la peine de mort ». Evidemment que je suis contre la peine de mort.
Mais quand je l’ai écrite, je voyais ma fille de deux ans et je me disais : « Je l’ai mise dans un monde où les enfants ne sont pas protégés. » Cela m’avait bouleversé.
Tout comme la disparition de Daniel Balavoine.
C’est une avalanche qui m’a emporté.
C’était plus qu’un meilleur ami, je l’admirais comme un père.
Il m’a donné confiance en moi, m’avait mis sur un piédestal et sans lui, je n’étais plus qu’une pierre qui glissait vers le bas.
Après lui, même si je me suis toujours battue, j’ai bien senti qu’il me manquait l’étincelle.
Il est irremplaçable.
Aujourd’hui, vous voyez quelqu’un qui a ce courage ?
Les artistes pensent surtout à ne pas déranger les médias, qui peuvent être cruels.
Vous en savez quelque chose…
Après mes trois Bercy de 1989, ils ne voulaient plus regarder ce que je faisais artistiquement.
Je voulais avancer, proposer autre chose que les années 80, mais cela n’intéressait plus personne.
J’ai quitté la France parce que j’étais prisonnière d’une image, parce que derrière le succès, l’argent, la popularité, ma vie personnelle était très triste.
J’ai trouvé d’autres choses pour alimenter ma vie.
C’est-à-dire ?
J’ai monté une boîte de production, fait des courts-métrages.
Aujourd’hui, je fais du montage de films, c’est tout bête mais ça me passionne, comme l’alimentation, la condition animale.
Je vais continuer à écrire des livres là-dessus.
Et j’ai envie de m’isoler de plus en plus, me rapprocher de la nature.
Je rêve de vivre dans une roulotte.
Je peux vivre avec très peu, je ne tiens à rien de matériel.
A chaque déménagement, je n’emporte que mes bouquins et mes photos, je donne mes meubles et mes fringues superflues aux pauvres.
Et vous déménagez souvent !
Je suis totalement instable.
J’ai déménagé trois fois en trois ans à Los Angeles, puis à New York, et dans l’Arizona.
J’ai acheté ma maison il y a un an et demi au-dessus de Phoenix et elle est déjà en vente (rires).
Ma fille est partie pour Paris parce qu’elle en avait ras-le-bol.
Dans votre livre, vous écrivez : «Je ne suis pas faite pour la vie de famille»
Quand je suis devenue maman, je me suis dit oh mon dieu, comment j’ai réussi à faire ça (rires).
Egoïstement, j’avais peur que ma vie et ma carrière disparaissent.
Mais c’est une telle responsabilité que j’ai accepté ce moule…
Je les ai élevés seule - la vie de couple m’angoisse trop et je n’aime pas être angoissée (rires) -, comme une louve, en les protégeant mais en leur laissant toute liberté.
La seule chose radicale, c’est respecter les autres, les différences - il y avait toujours des travestis à la maison -, les animaux, ne pas critiquer et travailler pour être indépendant.
Cela fait des enfants ouverts d’esprit (NDLR : sa fille de 30 ans vit à Paris, son fils de 27 ans à New York) et, je pense, heureux.
Dans votre livre, vous révélez avoir fait une tentative de suicide à 17 ans. Pourquoi ?
Je n’existais pas pour mes parents, je suis arrivée en Italie, où je n’existais pas non plus.
Alors j’ai pris des pilules… Heureusement, on m’a montré que la vie comptait et que des gens m’aimaient.
La musique m’a sauvé de tout.
De la dépression - je ne suis pas une vraie dépressive mais il m’arrive d’être essoufflée -, de la perte d’êtres chers… La musique, c’est avec la danse la plus belle des thérapies.
Vous revenez chanter avec «Stars 80», alors que vous aviez quitté la tournée, il y a deux ans.
Au bout de deux concerts ! Ils voulaient que je chante en playback.
Ils ont viré mes musiciens.
Je suis partie avec eux.
Mais là c’est un spectacle gigantesque, à l’américaine, où je vais retrouver les copains et les gens.
Ils m’ont manqué.
Vous pensez revenir un jour en France ?
Comme le chante magnifiquement Michel Polnareff dans « Lettre à France », on a beau partir à l’étranger, on ne trahit pas la France pour autant.
Mais bon j’ai mon fils à New York.
J’ai la nationalité américaine depuis quatre ans, j’ai un passeport franco-américain.
Sur votre avant-bras, vous avez fait tatouer «Born to be wild».
Oui, ça c’est moi.
Je suis née pour être sauvage, libre.
En fait, je suis rock, j’ai commencé dans un groupe de rock.
Je me suis faite gentille après, car c’était plus facile à vendre.
Mais j’adorerais vieillir comme les Rolling Stones.
Ils sont cool.
«Réminiscences», Jeanne Mas, le 15 mai chez Flammarion, 19,90 euros, le best of 3 CD le 17 mai, Warner, 17 €, le CD « Goodbye je reviendrai », le 31 mai.
le Parisien
Eric Bureau
Jeanne Mas : «La musique m’a sauvée de tout»
Installée aux États-Unis depuis quinze ans, Jeanne Mas revient avec une autobiographie, une compilation et deux concerts avec «Stars 80», au Stade de France et à Lyon. Rencontre avec une artiste libre.
Ses anglicismes, son léger accent, son tatouage « Born To Be Wild » et le « hug » - l’accolade - qu’elle fait en vous saluant - ne trompent pas.
A 61 printemps, Jeanne Mas est autant américaine que française.
Depuis quinze ans qu’elle vit aux États-Unis, elle n’a pas chômé, avec huit disques auto-produits et un livre sur le végétarisme, « Ma vie est une pomme ».
Mais cette fois, elle revient avec une actualité liée à ses folles années 80, où elle sortait tube sur tube, « Toute première fois », « En rouge et noir », « Johnny Johnny », « Cœur en stéréo »… Elle les raconte dans « Réminiscences », une « autobiographie artistique » accompagnée d’un best of de 1984 à 2004 et d’un album de reprises de ses chansons fétiches, « Goodbye je reviendrai ».
Elle chantera avec « Stars 80 », le 18 mai au Stade de France, et le 1er juin au stade de Lyon et reviendra seule à l’Olympia, en avril 2020.
Elle repassera aussi en France cet automne avec une pièce de boulevard, « Dans la peau d’un Superman ».
De ces deux vies, ici et là-bas, elle parle en toute liberté et sincérité.
Pourquoi avoir écrit cette autobiographie ? C’était un besoin ?
JEANNE MAS. Non, un devoir. Vis-à-vis de mes fans, avant tout, qui se posent des questions depuis longtemps…
Cela m’a fait très peur, car il y avait des souvenirs douloureux.
La période d’écriture a été terrible, mais je suis heureuse de l’avoir fait.
J’ai une profonde affection pour tout ce que j’ai vécu alors qu’avant, je le fuyais.
Que fallait-il expliquer ?
Mes choix musicaux, mon départ aux Etats-Unis…
J’ai vécu des choses difficiles, mais je ne suis pas une victime.
Les erreurs commises, ce sont les miennes à 100 %. J’étais très naïve, je pensais changer le monde.
Mon « J’accuse », si c’était à refaire…
Vous parlez de la lettre que vous aviez envoyée au président Mitterrand, après le meurtre d’une petite fille, en septembre 1989…
C’était une lettre de révolte, qui a été traduite par « elle est pour le rétablissement de la peine de mort ». Evidemment que je suis contre la peine de mort.
Mais quand je l’ai écrite, je voyais ma fille de deux ans et je me disais : « Je l’ai mise dans un monde où les enfants ne sont pas protégés. » Cela m’avait bouleversé.
Tout comme la disparition de Daniel Balavoine.
C’est une avalanche qui m’a emporté.
C’était plus qu’un meilleur ami, je l’admirais comme un père.
Il m’a donné confiance en moi, m’avait mis sur un piédestal et sans lui, je n’étais plus qu’une pierre qui glissait vers le bas.
Après lui, même si je me suis toujours battue, j’ai bien senti qu’il me manquait l’étincelle.
Il est irremplaçable.
Aujourd’hui, vous voyez quelqu’un qui a ce courage ?
Les artistes pensent surtout à ne pas déranger les médias, qui peuvent être cruels.
Vous en savez quelque chose…
Après mes trois Bercy de 1989, ils ne voulaient plus regarder ce que je faisais artistiquement.
Je voulais avancer, proposer autre chose que les années 80, mais cela n’intéressait plus personne.
J’ai quitté la France parce que j’étais prisonnière d’une image, parce que derrière le succès, l’argent, la popularité, ma vie personnelle était très triste.
J’ai trouvé d’autres choses pour alimenter ma vie.
C’est-à-dire ?
J’ai monté une boîte de production, fait des courts-métrages.
Aujourd’hui, je fais du montage de films, c’est tout bête mais ça me passionne, comme l’alimentation, la condition animale.
Je vais continuer à écrire des livres là-dessus.
Et j’ai envie de m’isoler de plus en plus, me rapprocher de la nature.
Je rêve de vivre dans une roulotte.
Je peux vivre avec très peu, je ne tiens à rien de matériel.
A chaque déménagement, je n’emporte que mes bouquins et mes photos, je donne mes meubles et mes fringues superflues aux pauvres.
Et vous déménagez souvent !
Je suis totalement instable.
J’ai déménagé trois fois en trois ans à Los Angeles, puis à New York, et dans l’Arizona.
J’ai acheté ma maison il y a un an et demi au-dessus de Phoenix et elle est déjà en vente (rires).
Ma fille est partie pour Paris parce qu’elle en avait ras-le-bol.
Dans votre livre, vous écrivez : «Je ne suis pas faite pour la vie de famille»
Quand je suis devenue maman, je me suis dit oh mon dieu, comment j’ai réussi à faire ça (rires).
Egoïstement, j’avais peur que ma vie et ma carrière disparaissent.
Mais c’est une telle responsabilité que j’ai accepté ce moule…
Je les ai élevés seule - la vie de couple m’angoisse trop et je n’aime pas être angoissée (rires) -, comme une louve, en les protégeant mais en leur laissant toute liberté.
La seule chose radicale, c’est respecter les autres, les différences - il y avait toujours des travestis à la maison -, les animaux, ne pas critiquer et travailler pour être indépendant.
Cela fait des enfants ouverts d’esprit (NDLR : sa fille de 30 ans vit à Paris, son fils de 27 ans à New York) et, je pense, heureux.
Dans votre livre, vous révélez avoir fait une tentative de suicide à 17 ans. Pourquoi ?
Je n’existais pas pour mes parents, je suis arrivée en Italie, où je n’existais pas non plus.
Alors j’ai pris des pilules… Heureusement, on m’a montré que la vie comptait et que des gens m’aimaient.
La musique m’a sauvé de tout.
De la dépression - je ne suis pas une vraie dépressive mais il m’arrive d’être essoufflée -, de la perte d’êtres chers… La musique, c’est avec la danse la plus belle des thérapies.
Vous revenez chanter avec «Stars 80», alors que vous aviez quitté la tournée, il y a deux ans.
Au bout de deux concerts ! Ils voulaient que je chante en playback.
Ils ont viré mes musiciens.
Je suis partie avec eux.
Mais là c’est un spectacle gigantesque, à l’américaine, où je vais retrouver les copains et les gens.
Ils m’ont manqué.
Vous pensez revenir un jour en France ?
Comme le chante magnifiquement Michel Polnareff dans « Lettre à France », on a beau partir à l’étranger, on ne trahit pas la France pour autant.
Mais bon j’ai mon fils à New York.
J’ai la nationalité américaine depuis quatre ans, j’ai un passeport franco-américain.
Sur votre avant-bras, vous avez fait tatouer «Born to be wild».
Oui, ça c’est moi.
Je suis née pour être sauvage, libre.
En fait, je suis rock, j’ai commencé dans un groupe de rock.
Je me suis faite gentille après, car c’était plus facile à vendre.
Mais j’adorerais vieillir comme les Rolling Stones.
Ils sont cool.
«Réminiscences», Jeanne Mas, le 15 mai chez Flammarion, 19,90 euros, le best of 3 CD le 17 mai, Warner, 17 €, le CD « Goodbye je reviendrai », le 31 mai.
10.05.2019
eldorado.fr
Claude Zennaro
Jeanne Mas rejoint Stars 80 le 1er juin au Groupama Stadium
1.06.2019 Massive Main Party 80 LYON
Claude Cyndecki, producteur de la tournée Stars 80, avait déjà indiqué voici quelques mois que tous les ingrédients seraient réunis pour faire de la venue de Stars 80 au Groupama Stadium de Décines un événement hors normes :
« Nous ferons le même show ici qu’au Stade de France, il y aura un décor grandiose, et une production exceptionnelle, avec des musiciens, des danseurs et des invités.
On peut déjà citer le nom de Jeanne Mas ».
Et il se confirme que la chanteuse retrouvera bien ainsi Jean-Luc Lahaye, Sabrina, Plastic Bertrand, Patrick Hernandez, Emile & Images et toutes les autres Stars 80 pour une “Massive Main Party” inoubliable le 1.06.2019.
Outre ce retour sur scène attendu, l’actualité est d’ailleurs très chargée pour Jeanne Mas en ce printemps 2019…
eldorado.fr
Claude Zennaro
Jeanne Mas rejoint Stars 80 le 1er juin au Groupama Stadium
1.06.2019 Massive Main Party 80 LYON
Claude Cyndecki, producteur de la tournée Stars 80, avait déjà indiqué voici quelques mois que tous les ingrédients seraient réunis pour faire de la venue de Stars 80 au Groupama Stadium de Décines un événement hors normes :
« Nous ferons le même show ici qu’au Stade de France, il y aura un décor grandiose, et une production exceptionnelle, avec des musiciens, des danseurs et des invités.
On peut déjà citer le nom de Jeanne Mas ».
Et il se confirme que la chanteuse retrouvera bien ainsi Jean-Luc Lahaye, Sabrina, Plastic Bertrand, Patrick Hernandez, Emile & Images et toutes les autres Stars 80 pour une “Massive Main Party” inoubliable le 1.06.2019.
Outre ce retour sur scène attendu, l’actualité est d’ailleurs très chargée pour Jeanne Mas en ce printemps 2019…
Elle publie presque simultanément un nouvel album inédit « Goodbye je reviendrai », ainsi qu’un best of 3 CD (incluant notamment ses plus grands succès des années 80 comme « Toute première fois », « En rouge et noir », « Johnny Johnny » ou « Cœur en stéréo »).
Sans oublier sa première autobiographie à paraître le 15 mai chez Flammarion.
À noter qu’elle a choisi de baptiser la compilation comme le livre avec le titre « Réminiscences ».
Et comme 2019 est décidément une année faste et multiple pour Jeanne Mas, on la retrouvera à l’automne en tête d’affiche d’une pièce de théâtre intitulée « Dans la peau d’un Superman », aux côtés de Kamel Belghazi et Roland Marchisio (« Plus belle la vie »). Avant peut-être d’autres opportunités d’aller l’applaudir sur scène… ?
Découvrez ci-dessous le teaser de « Que l’amour est bizarre », reprise d’une chanson de Michel Berger qui va figurer sur son album « Goodbye je reviendrai ».
Sans oublier sa première autobiographie à paraître le 15 mai chez Flammarion.
À noter qu’elle a choisi de baptiser la compilation comme le livre avec le titre « Réminiscences ».
Et comme 2019 est décidément une année faste et multiple pour Jeanne Mas, on la retrouvera à l’automne en tête d’affiche d’une pièce de théâtre intitulée « Dans la peau d’un Superman », aux côtés de Kamel Belghazi et Roland Marchisio (« Plus belle la vie »). Avant peut-être d’autres opportunités d’aller l’applaudir sur scène… ?
Découvrez ci-dessous le teaser de « Que l’amour est bizarre », reprise d’une chanson de Michel Berger qui va figurer sur son album « Goodbye je reviendrai ».
11.05.2019
Telestar.fr
Par Mélanie Faure
"Ils voulaient que je chante en playback" : Jeanne Mas révèle pourquoi elle a quitté Stars 80
Jeanne Mas revient dans les pages du journal Le Parisien sur son départ de la troupe de Stars 80.
Pour Jeanne Mas, l'aventure Stars 80 a été de courte durée.
En 2017, la chanteuse rejoint la troupe créée en 2013 par Claude Cyndecki, après le succès du film du même nom au cinéma.
Après deux dates, Jeanne Mas plie bagage.
Dans les pages du Parisien paru samedi 11 mai, la star détaille les raisons, à l'occasion de la parution de son autobiographie à coeur ouvert Réminiscences, qui paraîtra mercredi 15 mai aux éditions Flammarion.
"Ils voulaient que je chante en play-back, a-t-elle expliqué. Ils ont viré mes musiciens.
Je suis partie avec eux.
Mais là c'est un spectacle gigantesque, à l'américaine, où je vais retrouver les copains et les gens.
Ils m'ont manqué."
Dans son autobiographie, Jeanne Mas raconte les blessures de son enfance, sa tentative de suicide, et revient sans tabous sur sa carrière.
Un besoin qu'elle a ressenti, voire même un "devoir". "Vis-à-vis de mes fans, avant tout, qui se posent des questions depuis longtemps..., a-t-elle détaillé au journal.
Cela m'a fait très peur, car il y avait des souvenirs douloureux.
La période d'écriture a été terrible, mais je suis heureuse de l'avoir fait."
Telestar.fr
Par Mélanie Faure
"Ils voulaient que je chante en playback" : Jeanne Mas révèle pourquoi elle a quitté Stars 80
Jeanne Mas revient dans les pages du journal Le Parisien sur son départ de la troupe de Stars 80.
Pour Jeanne Mas, l'aventure Stars 80 a été de courte durée.
En 2017, la chanteuse rejoint la troupe créée en 2013 par Claude Cyndecki, après le succès du film du même nom au cinéma.
Après deux dates, Jeanne Mas plie bagage.
Dans les pages du Parisien paru samedi 11 mai, la star détaille les raisons, à l'occasion de la parution de son autobiographie à coeur ouvert Réminiscences, qui paraîtra mercredi 15 mai aux éditions Flammarion.
"Ils voulaient que je chante en play-back, a-t-elle expliqué. Ils ont viré mes musiciens.
Je suis partie avec eux.
Mais là c'est un spectacle gigantesque, à l'américaine, où je vais retrouver les copains et les gens.
Ils m'ont manqué."
Dans son autobiographie, Jeanne Mas raconte les blessures de son enfance, sa tentative de suicide, et revient sans tabous sur sa carrière.
Un besoin qu'elle a ressenti, voire même un "devoir". "Vis-à-vis de mes fans, avant tout, qui se posent des questions depuis longtemps..., a-t-elle détaillé au journal.
Cela m'a fait très peur, car il y avait des souvenirs douloureux.
La période d'écriture a été terrible, mais je suis heureuse de l'avoir fait."
14.05.2019
Le JDD.fr
Par Ludovic Perrin
Voici ce qu'on apprend dans l'autobiographie de Jeanne Mas
Jeanne Mas, la chanteuse d’En rouge et noir, revient pour la première fois sur son parcours haut en couleurs dans une autobiographie à paraître mercredi, Réminiscences, chez Flammarion.
Elle fut la première artiste féminine à se produire sur la scène de Bercy : dans les années 1980, Jeanne Mas dominait les ventes d’albums et de singles.
Retirée depuis une quinzaine d’années à Los Angeles, l’inoubliable interprète de Toute Première Fois revient pour la première… fois sur son parcours pour le moins singulier dans une autobiographie en forme d’inventaire, d’hommages et de règlements de compte bien sentis à paraître, Réminiscences (Flammarion).
Où l’on découvrira que, bien avant de vendre des galettes vinyle, la chanteuse cartonnait en faisant des crêpes à Rome - la galette "Alain Delon" aux épinards et la crêpe "Jean-Paul Belmondo" aux champignons et la "Brigitte Bardot" aux quatre fromages.
Où l’on apprendra que l’ancienne animatrice sur la RAI fut pressentie pour tenir le premier rôle dans L’Été meurtrier, bien avant qu’Isabelle Adjani ne lui souffle le rôle.
Où l’on sera heureux de savoir qu’elle a vendu ses deux Victoires de la musique au profit d’une association humanitaire au Chili.
Thierry Ardisson, Nagui et surtout Marc-Olivier Fogiel en prennent pour leur grade
Mais surtout, l'on découvrira une artiste qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Car si elle sait s’en servir pour rendre hommage à ses modèles de loyauté (Patrick Dewaere, Daniel Balavoine, Julien Clerc), elle n’hésite pas à basher ceux qui lui ont manqué de respect.
Houlà, yeux fragiles s’abstenir et on déconseille fortement à Thierry Ardisson, Nagui et surtout Marc-Olivier Fogiel d’ouvrir les pages de ce Réminiscences. Avec la Mas, chacun en prend pour son grade.
Même Serge Gainsbourg a eu à en découdre avec la belle aux allures de punkette.
En 1986, dans l’émission du Jeu de la vérité animée par Patrick Sabatier, le chanteur se permet cette blague salace : "Hey, toi, Jeanne Mas, tu sais ce qui va t’arriver? Rien!"
L’auteur d’En rouge et noir ne se démonte pas et répond du tac au tac : "Je prends ça comme une chance!" Le grand Serge ne s’en remettra pas, tentant de s’en tirer par un pitoyable "la salope!".
Bonne joueuse, la chanteuse saura néanmoins consoler le vieux chanteur abandonné.
Le JDD.fr
Par Ludovic Perrin
Voici ce qu'on apprend dans l'autobiographie de Jeanne Mas
Jeanne Mas, la chanteuse d’En rouge et noir, revient pour la première fois sur son parcours haut en couleurs dans une autobiographie à paraître mercredi, Réminiscences, chez Flammarion.
Elle fut la première artiste féminine à se produire sur la scène de Bercy : dans les années 1980, Jeanne Mas dominait les ventes d’albums et de singles.
Retirée depuis une quinzaine d’années à Los Angeles, l’inoubliable interprète de Toute Première Fois revient pour la première… fois sur son parcours pour le moins singulier dans une autobiographie en forme d’inventaire, d’hommages et de règlements de compte bien sentis à paraître, Réminiscences (Flammarion).
Où l’on découvrira que, bien avant de vendre des galettes vinyle, la chanteuse cartonnait en faisant des crêpes à Rome - la galette "Alain Delon" aux épinards et la crêpe "Jean-Paul Belmondo" aux champignons et la "Brigitte Bardot" aux quatre fromages.
Où l’on apprendra que l’ancienne animatrice sur la RAI fut pressentie pour tenir le premier rôle dans L’Été meurtrier, bien avant qu’Isabelle Adjani ne lui souffle le rôle.
Où l’on sera heureux de savoir qu’elle a vendu ses deux Victoires de la musique au profit d’une association humanitaire au Chili.
Thierry Ardisson, Nagui et surtout Marc-Olivier Fogiel en prennent pour leur grade
Mais surtout, l'on découvrira une artiste qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Car si elle sait s’en servir pour rendre hommage à ses modèles de loyauté (Patrick Dewaere, Daniel Balavoine, Julien Clerc), elle n’hésite pas à basher ceux qui lui ont manqué de respect.
Houlà, yeux fragiles s’abstenir et on déconseille fortement à Thierry Ardisson, Nagui et surtout Marc-Olivier Fogiel d’ouvrir les pages de ce Réminiscences. Avec la Mas, chacun en prend pour son grade.
Même Serge Gainsbourg a eu à en découdre avec la belle aux allures de punkette.
En 1986, dans l’émission du Jeu de la vérité animée par Patrick Sabatier, le chanteur se permet cette blague salace : "Hey, toi, Jeanne Mas, tu sais ce qui va t’arriver? Rien!"
L’auteur d’En rouge et noir ne se démonte pas et répond du tac au tac : "Je prends ça comme une chance!" Le grand Serge ne s’en remettra pas, tentant de s’en tirer par un pitoyable "la salope!".
Bonne joueuse, la chanteuse saura néanmoins consoler le vieux chanteur abandonné.
14.05.2019
nostalgie.fr
Jeanne Mas, voix incontournable d’une époque
La chanteuse des années 1980 a su marquer les esprits grâce à ses tubes.
Retour sur la carrière d’une artiste emblématique.
Débuts des années 1980 : premiers succès
Jeanne Mas se fait connaître du public français avec un titre qu’elle a écrit : « Toute première fois ».
Le 45 tours sort en février 1984 en France.
Il se vend à plus de 750 000 exemplaires.
Un autre tube propulse la chanteuse : « Johnny Johnny », qui se classe numéro 1 au top 50.
L’Olympia la consacre en 1985
Le phénomène Jeanne Mas conquiert la critique, mais aussi les radios et les discothèques.
La chanteuse aux vêtements et cheveux noirs monte sur la scène mythique de l’Olympia.
Elle y interprète des tubes de son 1er album, « Jeanne Mas » et réussit à rafler les prix Révélation variétés de l’année et Interprète de l’année.
« Femmes d’aujourd’hui »
Le 2e album studio de l’artiste sort en avril 1986.
Il révèle le titre phare « En rouge et noir ».
Le morceau se classe à la 1re place du top 50 en une semaine.
Il ne faut pas plus de temps pour que ce nouveau disque atteigne les 100 000 exemplaires, un chiffre qui sera multiplié par dix ensuite.
Le come-back en 2000
Après la naissance de ses enfants et la sortie d’autres albums aux succès relatifs, Jeanne Mas fait un come-back poétique.
Son 7e album, « Désir d’insolence », s’inspire des textes de poètes français.
En 2005, un nouvel opus est travaillé à partir du « Cid » de Corneille.
Mais c’est en 2008 avec « Be West », un album aux sonorités country américaines, que la star des années 1980 revient sur le devant de la scène.
Installée aux États-Unis depuis quinze ans, Jeanne Mas sort son premier livre en 2016.
Intitulé «Ma vie est une pomme», il raconte comment elle est devenue végétarienne puis végane.
En 2017, Jeanne Mas signe son 16e album solo qu'elle a baptisé pH et participe au deuxième volet du film "Stars 80".
Une autobiographie, une compilation et des concerts
Actualité très chargée pour Jeanne Mas ces prochaines semaines.
Avec notamment la mise en vente de l'album inédit "Goodbye je reviendrai", mais aussi un best of 3 CD, et la parution de son autobiographie le 15 mai.
Un livre titré "Réminiscences".
Elle chantera avec « Stars 80 », le 18 mai au Stade de France, et le 1er juin au stade de Lyon et reviendra seule à l’Olympia, en avril 2020.
Elle repassera aussi en France cet automne avec une pièce de boulevard, « Dans la peau d’un Superman ».
nostalgie.fr
Jeanne Mas, voix incontournable d’une époque
La chanteuse des années 1980 a su marquer les esprits grâce à ses tubes.
Retour sur la carrière d’une artiste emblématique.
Débuts des années 1980 : premiers succès
Jeanne Mas se fait connaître du public français avec un titre qu’elle a écrit : « Toute première fois ».
Le 45 tours sort en février 1984 en France.
Il se vend à plus de 750 000 exemplaires.
Un autre tube propulse la chanteuse : « Johnny Johnny », qui se classe numéro 1 au top 50.
L’Olympia la consacre en 1985
Le phénomène Jeanne Mas conquiert la critique, mais aussi les radios et les discothèques.
La chanteuse aux vêtements et cheveux noirs monte sur la scène mythique de l’Olympia.
Elle y interprète des tubes de son 1er album, « Jeanne Mas » et réussit à rafler les prix Révélation variétés de l’année et Interprète de l’année.
« Femmes d’aujourd’hui »
Le 2e album studio de l’artiste sort en avril 1986.
Il révèle le titre phare « En rouge et noir ».
Le morceau se classe à la 1re place du top 50 en une semaine.
Il ne faut pas plus de temps pour que ce nouveau disque atteigne les 100 000 exemplaires, un chiffre qui sera multiplié par dix ensuite.
Le come-back en 2000
Après la naissance de ses enfants et la sortie d’autres albums aux succès relatifs, Jeanne Mas fait un come-back poétique.
Son 7e album, « Désir d’insolence », s’inspire des textes de poètes français.
En 2005, un nouvel opus est travaillé à partir du « Cid » de Corneille.
Mais c’est en 2008 avec « Be West », un album aux sonorités country américaines, que la star des années 1980 revient sur le devant de la scène.
Installée aux États-Unis depuis quinze ans, Jeanne Mas sort son premier livre en 2016.
Intitulé «Ma vie est une pomme», il raconte comment elle est devenue végétarienne puis végane.
En 2017, Jeanne Mas signe son 16e album solo qu'elle a baptisé pH et participe au deuxième volet du film "Stars 80".
Une autobiographie, une compilation et des concerts
Actualité très chargée pour Jeanne Mas ces prochaines semaines.
Avec notamment la mise en vente de l'album inédit "Goodbye je reviendrai", mais aussi un best of 3 CD, et la parution de son autobiographie le 15 mai.
Un livre titré "Réminiscences".
Elle chantera avec « Stars 80 », le 18 mai au Stade de France, et le 1er juin au stade de Lyon et reviendra seule à l’Olympia, en avril 2020.
Elle repassera aussi en France cet automne avec une pièce de boulevard, « Dans la peau d’un Superman ».
15.05.2019
laminute.info
par La Minute Info
Livre autobiographique de Jeanne Mas.
Actualité très chargée pour Jeanne Mas ce printemps. Avec notamment la mise en vente de l’album inédit Goodbye je reviendrai, mais aussi un best of 3 CD, et la parution de son autobiographie ce 15 mai.
Un livre titré Réminiscences.
Le plus difficile dans l’écriture de ce livre était sans doute d’accepter d’ouvrir les portes à tout ce que je ne voyais plus, a tweeté l’auteure.
Un ouvrage de 270 pages présenté ainsi :
Toute première fois, l’Italie, l’insouciance, Johnny Johnny, le succès, le look, Cœur en stéréo, Daniel Balavoine, l’Olympia, le trac, les Victoires de la musique, En rouge et noir, le Palais des sports, Femmes d’aujourd’hui, les disques d’or, les tournées, le Top 50, Sauvez-moi, les clips, Les Crises de l’âme, les doutes, les cassures, la persévérance, Bercy, le rock, la presse, les rumeurs, les revers, les regrets, le départ…
Celle qui a connu un énorme succès populaire dans les années 80 sera par ailleurs guest des concerts de la tournée Stars 80 au Groupama Stadium de Lyon et au Stade de France. Olympia en 2020.
laminute.info
par La Minute Info
Livre autobiographique de Jeanne Mas.
Actualité très chargée pour Jeanne Mas ce printemps. Avec notamment la mise en vente de l’album inédit Goodbye je reviendrai, mais aussi un best of 3 CD, et la parution de son autobiographie ce 15 mai.
Un livre titré Réminiscences.
Le plus difficile dans l’écriture de ce livre était sans doute d’accepter d’ouvrir les portes à tout ce que je ne voyais plus, a tweeté l’auteure.
Un ouvrage de 270 pages présenté ainsi :
Toute première fois, l’Italie, l’insouciance, Johnny Johnny, le succès, le look, Cœur en stéréo, Daniel Balavoine, l’Olympia, le trac, les Victoires de la musique, En rouge et noir, le Palais des sports, Femmes d’aujourd’hui, les disques d’or, les tournées, le Top 50, Sauvez-moi, les clips, Les Crises de l’âme, les doutes, les cassures, la persévérance, Bercy, le rock, la presse, les rumeurs, les revers, les regrets, le départ…
Celle qui a connu un énorme succès populaire dans les années 80 sera par ailleurs guest des concerts de la tournée Stars 80 au Groupama Stadium de Lyon et au Stade de France. Olympia en 2020.
16.05.2019
Franceinter.fr
Jeanne Mas publie Réminiscences, son autobiographie aux éditions Flammarion.
Une artiste, deux couleurs
Jeanne Mas revient sur son parcours dans Réminiscences. On y découvre notamment ses débuts en Italie, quand la chanteuse s'essayait à la vente de crêpes aux noms de stars françaises puis à une fructueuse expérience de speakerine.
Ce livre est truffé d'anecdotes plus ou moins joyeuses entre une invitation chez Jacques Lang qui tourne à la dégustation de cervelle forcée pour ne pas vexer le ministre de la culture ou un échange gentiment tendu avec Serges Gainsbourg chez Patrick Sabatier.
C'est aussi une manière pour la chanteuse de rendre hommage à ceux qui l'ont inspiré et accompagné tout au long de sa carrière comme Patrick Deware, Julien Clerc, Daniel Balavoine...
Franceinter.fr
Jeanne Mas publie Réminiscences, son autobiographie aux éditions Flammarion.
Une artiste, deux couleurs
Jeanne Mas revient sur son parcours dans Réminiscences. On y découvre notamment ses débuts en Italie, quand la chanteuse s'essayait à la vente de crêpes aux noms de stars françaises puis à une fructueuse expérience de speakerine.
Ce livre est truffé d'anecdotes plus ou moins joyeuses entre une invitation chez Jacques Lang qui tourne à la dégustation de cervelle forcée pour ne pas vexer le ministre de la culture ou un échange gentiment tendu avec Serges Gainsbourg chez Patrick Sabatier.
C'est aussi une manière pour la chanteuse de rendre hommage à ceux qui l'ont inspiré et accompagné tout au long de sa carrière comme Patrick Deware, Julien Clerc, Daniel Balavoine...
20.05.2019
Melody.tv
Par Thierry CADET
Jeanne Mas s'offre deux Olympias
Son Best of 3CD en bacs, et sa biographie "Réminiscences" (initiée par Aymeric CARON) en librairies, Jeanne Mas sereine, annonce deux concerts à l'Olympia, les 8 et 9 avril 2020 !
Une salle dans laquelle la chanteuse s'est déjà produite à ses débuts en 1985, puis en 2001 et en 2009. Évidemment les fans s'attendent à redécouvrir ses plus grands succès issus des années 80 Toute première fois, Johnny Johnny, Coeur en stéréo, En rouge et noir, Sauvez-moi, L’enfant, La bête libre, Y’a des bons..., mais aussi les titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH", sans oublier les reprises émanant de son dernier EP "Autrement", paru l'an dernier, de "Une autre histoire" à "Bonjour, bonjour" sans oublier "Poupée psychédélique".
Melody.tv
Par Thierry CADET
Jeanne Mas s'offre deux Olympias
Son Best of 3CD en bacs, et sa biographie "Réminiscences" (initiée par Aymeric CARON) en librairies, Jeanne Mas sereine, annonce deux concerts à l'Olympia, les 8 et 9 avril 2020 !
Une salle dans laquelle la chanteuse s'est déjà produite à ses débuts en 1985, puis en 2001 et en 2009. Évidemment les fans s'attendent à redécouvrir ses plus grands succès issus des années 80 Toute première fois, Johnny Johnny, Coeur en stéréo, En rouge et noir, Sauvez-moi, L’enfant, La bête libre, Y’a des bons..., mais aussi les titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH", sans oublier les reprises émanant de son dernier EP "Autrement", paru l'an dernier, de "Une autre histoire" à "Bonjour, bonjour" sans oublier "Poupée psychédélique".
Notons que le nouvel album de Jeanne Mas, "Goddbye je reviendrai", contenant là encore des reprises, dont "Que l'amour est bizarre" de Michel Berger, sortira le 31 mai.
Mixé entre Rome, Phoenix et Kiev, il inclura aussi un inédit signé par les créateurs du tube "En rouge et noir" : Massimo Calabrese et Lorenzo Meinardi, ainsi que par Marco Lecci.
Un véritable retour aux sources !
Elle annonce également être à l'affiche de la pièce de théâtre de Dorothy Greene "Dans la peau d'un superman", avec Kamel Belghazi (Nourredine Bensala dans la série "Une famille formidable" sur TF1 depuis 2000) et Roland Marchisio, sur une mise en scène d'Olivier Mace, dont la première aura lieu en octobre prochain.
Mixé entre Rome, Phoenix et Kiev, il inclura aussi un inédit signé par les créateurs du tube "En rouge et noir" : Massimo Calabrese et Lorenzo Meinardi, ainsi que par Marco Lecci.
Un véritable retour aux sources !
Elle annonce également être à l'affiche de la pièce de théâtre de Dorothy Greene "Dans la peau d'un superman", avec Kamel Belghazi (Nourredine Bensala dans la série "Une famille formidable" sur TF1 depuis 2000) et Roland Marchisio, sur une mise en scène d'Olivier Mace, dont la première aura lieu en octobre prochain.
21.05.2019
francetvinfo.fr
Ariane Combes-Savary
Jeanne Mas se livre dans "Réminiscences" : le succès, ses coulisses et ses zones d'ombre
De retour en France pour quelques concerts à Paris et à Lyon, Jeanne Mas raconte sans détours sa carrière de chanteuse dans les années 80 dans un livre intitulé "Réminiscences" publié chez Flammarion.
Elle était dimanche soir l'invitée du 19/20 de France 3 Ile-de-France.
Elle est restée dans le coeur des Français une idole des années 80.
Une icône qui enchaînait les tubes comme Johnny Johnny ou Toute première fois.
Jeanne Mas vit désormais aux États-Unis.
Après plusieurs années d'absence, elle revient pour deux concerts à Paris et à Lyon (le 1er juin) dans la tournée Stars 80, et une autobiographie Réminiscences publiée chez Flammarion.
Les 8 et 9 avril 2020, elle sera aussi à l'affiche de l'Olympia.
"Michel Drucker représentait tout pour moi"
Invitée sur le plateau de France 3 Ile-de-France ce dimanche 19 mai, elle se confie sur ses débuts.
Notamment, l'une des ses premières apparitions télé avec Michel Drucker.
"J'étais toute jeune, raconte-t-elle.
Michel Drucker représentait tout pour moi.
Quand on arrivait dans ses émissions, c'était un rêve, c'était la consécration.
Le rencontrer c'était pour moi extraordinaire.
Par la suite, il m'a toujours épaulée.
Je lui suis énormément reconnaissante."
Dans Réminiscences, elle décrit l'envers du décor et les coulisses de sa carrière.
On y apprend par exemple qu'elle a failli tourner dans L'été meurtrier à la place d'Isabelle Adjani.
"J'étais très étonnée que Jean Becker vienne me chercher en Italie pour me proposer ce rôle-là.
Par la suite j'ai fait des essais, mais Isabelle a tellement bien défendu ce rôle."
Côté chanson, elle a longtemps eu peur d'être l'artiste d'un tube et de ne pas durer.
"C'est vrai qua ça me terrorisait parce que moi je voulais rester.
J'avais tellement de choses à prouver et à donner.
Par la suite grâce à Johnny Johnny, Coeur en stéréo et Rouge et noir, je me suis vraiment installée dans le milieu."
"Je voulais hurler stop au viol"
Elle a été aussi l'une des premières femmes à dénoncer les violences faites aux femmes dans l'une de ses chansons.
Une sincérité et un engagement sur des sujets de société qu'on lui a reproché.
"Il faudrait vraiment rééduquer le monde.
Je trouve ça atroce.
Tout ce qui se passe constamment autour des femmes depuis des siècles est scandaleux et je me sens concernée car on est des êtres formidable.
A l'époque je voulais hurler "stop au viol" et on m'a tapé sur les doigts."
De retour en France, cinq ans après la sortie de son dernier album, la chanteuse se réjouit de retrouver le public parisien.
"Après avoir révélé autant (dans mon livre ndlr), cet Olympia c'est vraiment des retrouvailles nécessaires avec le public" confie-t-elle.
francetvinfo.fr
Ariane Combes-Savary
Jeanne Mas se livre dans "Réminiscences" : le succès, ses coulisses et ses zones d'ombre
De retour en France pour quelques concerts à Paris et à Lyon, Jeanne Mas raconte sans détours sa carrière de chanteuse dans les années 80 dans un livre intitulé "Réminiscences" publié chez Flammarion.
Elle était dimanche soir l'invitée du 19/20 de France 3 Ile-de-France.
Elle est restée dans le coeur des Français une idole des années 80.
Une icône qui enchaînait les tubes comme Johnny Johnny ou Toute première fois.
Jeanne Mas vit désormais aux États-Unis.
Après plusieurs années d'absence, elle revient pour deux concerts à Paris et à Lyon (le 1er juin) dans la tournée Stars 80, et une autobiographie Réminiscences publiée chez Flammarion.
Les 8 et 9 avril 2020, elle sera aussi à l'affiche de l'Olympia.
"Michel Drucker représentait tout pour moi"
Invitée sur le plateau de France 3 Ile-de-France ce dimanche 19 mai, elle se confie sur ses débuts.
Notamment, l'une des ses premières apparitions télé avec Michel Drucker.
"J'étais toute jeune, raconte-t-elle.
Michel Drucker représentait tout pour moi.
Quand on arrivait dans ses émissions, c'était un rêve, c'était la consécration.
Le rencontrer c'était pour moi extraordinaire.
Par la suite, il m'a toujours épaulée.
Je lui suis énormément reconnaissante."
Dans Réminiscences, elle décrit l'envers du décor et les coulisses de sa carrière.
On y apprend par exemple qu'elle a failli tourner dans L'été meurtrier à la place d'Isabelle Adjani.
"J'étais très étonnée que Jean Becker vienne me chercher en Italie pour me proposer ce rôle-là.
Par la suite j'ai fait des essais, mais Isabelle a tellement bien défendu ce rôle."
Côté chanson, elle a longtemps eu peur d'être l'artiste d'un tube et de ne pas durer.
"C'est vrai qua ça me terrorisait parce que moi je voulais rester.
J'avais tellement de choses à prouver et à donner.
Par la suite grâce à Johnny Johnny, Coeur en stéréo et Rouge et noir, je me suis vraiment installée dans le milieu."
"Je voulais hurler stop au viol"
Elle a été aussi l'une des premières femmes à dénoncer les violences faites aux femmes dans l'une de ses chansons.
Une sincérité et un engagement sur des sujets de société qu'on lui a reproché.
"Il faudrait vraiment rééduquer le monde.
Je trouve ça atroce.
Tout ce qui se passe constamment autour des femmes depuis des siècles est scandaleux et je me sens concernée car on est des êtres formidable.
A l'époque je voulais hurler "stop au viol" et on m'a tapé sur les doigts."
De retour en France, cinq ans après la sortie de son dernier album, la chanteuse se réjouit de retrouver le public parisien.
"Après avoir révélé autant (dans mon livre ndlr), cet Olympia c'est vraiment des retrouvailles nécessaires avec le public" confie-t-elle.
30.05.2019
bfmtv.com
Philippe Dufreigne avec Nawal Bonnefoy
Jeanne Mas revient sur sa carrière et dévoile l'envers du décor dans une autobiographie.
La star des années 1980 sort un coffret Best Of de 50 titres, Goodbye je reviendrai, ainsi qu'une autobiographie, Réminiscences.
Elle s'est confiée au micro de BFMTV.
Jeanne Mas fait son grand retour.
La star des années 1980 sort un coffret Best Of de 50 titres, Goodbye je reviendrai, ainsi qu'une autobiographie, Réminiscences, dans laquelle elle revient sur sa carrière durant laquelle les trahisons ont été nombreuses, et où on lui a fait bien des reproches.
BFMTV a rencontré la chanteuse, et l'a interrogée sur cette époque où les tubes étaient formatés, tout comme l'étaient les artistes par leurs maisons de disque. Comment la chanteuse a-t-elle réussi à rester elle-même?
"Mon insolence, le fait que j'ai mon franc-parler et que je ne mâchais pas mes mots, que quand quelque chose me déroutait je le disais...", a-t-elle répondu.
"J'étais authentique, je n'avais pas à contrôler ce que je disais. C'est pas moi, ça".
Une liberté de parole qui lui a coûté cher, malgré ses nombreux tubes, de En rouge et noir à Johnny Johnny en passant par Sauvez-moi et Toute première fois.
"J'aurais dû changer de nom!"
Jeanne Mas a par la suite essayé de sortir de l'image de la punkette habillée de noir qui avait fait sa renommée, mais aussi d'évoquer des sujets d'actualité tels que le viol des femmes, en tentant d'imposer ses singles à sa maison de disque.
Pour revenir sur le devant de la scène, Jeanne Mas avait même envoyé aux radios des disques en "blind test", à savoir sans nom ni aucune indication.
"Ils [les producteurs de sa maison de disque NDLR] ont envoyé ça au radios rock, qui ont craqué en demandant "C'est qui? C'est génial", a-t-elle raconté.
"Ils ont résisté pendant une bonne semaine, dix jours, et puis quand ils ont révélé mon nom, les radios sont tombées à la renverse, et puis ont dit: 'Jeanne Mas? Ah bah non'... J'aurais dû changer de nom! Et ensuite aller les voir et leur dire: "Vous voyez bande de nigauds, c'est moi!".
Désormais loin des projecteurs, que devient Jeanne Mas? L'artiste était partie vivre aux Etats-Unis en 2004, en Californie puis à New York, et habite désormais dans l'Arizona, où elle se consacre à l'écriture de court-métrages.
Elle revient toutefois de temps à autres en France pour se produire sur scène - ce sera notamment le cas ce samedi à Paris lors du concert Stars 80.
bfmtv.com
Philippe Dufreigne avec Nawal Bonnefoy
Jeanne Mas revient sur sa carrière et dévoile l'envers du décor dans une autobiographie.
La star des années 1980 sort un coffret Best Of de 50 titres, Goodbye je reviendrai, ainsi qu'une autobiographie, Réminiscences.
Elle s'est confiée au micro de BFMTV.
Jeanne Mas fait son grand retour.
La star des années 1980 sort un coffret Best Of de 50 titres, Goodbye je reviendrai, ainsi qu'une autobiographie, Réminiscences, dans laquelle elle revient sur sa carrière durant laquelle les trahisons ont été nombreuses, et où on lui a fait bien des reproches.
BFMTV a rencontré la chanteuse, et l'a interrogée sur cette époque où les tubes étaient formatés, tout comme l'étaient les artistes par leurs maisons de disque. Comment la chanteuse a-t-elle réussi à rester elle-même?
"Mon insolence, le fait que j'ai mon franc-parler et que je ne mâchais pas mes mots, que quand quelque chose me déroutait je le disais...", a-t-elle répondu.
"J'étais authentique, je n'avais pas à contrôler ce que je disais. C'est pas moi, ça".
Une liberté de parole qui lui a coûté cher, malgré ses nombreux tubes, de En rouge et noir à Johnny Johnny en passant par Sauvez-moi et Toute première fois.
"J'aurais dû changer de nom!"
Jeanne Mas a par la suite essayé de sortir de l'image de la punkette habillée de noir qui avait fait sa renommée, mais aussi d'évoquer des sujets d'actualité tels que le viol des femmes, en tentant d'imposer ses singles à sa maison de disque.
Pour revenir sur le devant de la scène, Jeanne Mas avait même envoyé aux radios des disques en "blind test", à savoir sans nom ni aucune indication.
"Ils [les producteurs de sa maison de disque NDLR] ont envoyé ça au radios rock, qui ont craqué en demandant "C'est qui? C'est génial", a-t-elle raconté.
"Ils ont résisté pendant une bonne semaine, dix jours, et puis quand ils ont révélé mon nom, les radios sont tombées à la renverse, et puis ont dit: 'Jeanne Mas? Ah bah non'... J'aurais dû changer de nom! Et ensuite aller les voir et leur dire: "Vous voyez bande de nigauds, c'est moi!".
Désormais loin des projecteurs, que devient Jeanne Mas? L'artiste était partie vivre aux Etats-Unis en 2004, en Californie puis à New York, et habite désormais dans l'Arizona, où elle se consacre à l'écriture de court-métrages.
Elle revient toutefois de temps à autres en France pour se produire sur scène - ce sera notamment le cas ce samedi à Paris lors du concert Stars 80.
7.06.2019
bullesdeculture.com
Luigi Lattuca
[Critique] « Réminiscences » (2019) : Jeanne Mas s’offre une autobiographie et un triple best-of
L’artiste (car complète) Jeanne Mas s’apprête à marquer l’année 2019 de son empreinte rouge (et noire !).
La sortie conjointe de Réminiscences en livre et en CD devance un passage au Stade de France pour Stars 80, un album de reprises, deux concerts solo à Paris… et une tournée théâtrale en province.
L’avis et critique de Bulles de Culture sur Réminiscences, la biographie (artistique, insiste-elle) qui passe en revue ses souvenirs de carrière et le nouveau coffret contenant d’anciennes chansons.
Synopsis :
Toute première fois, l’Italie, l’insouciance, Johnny Johnny, le succès, le look, Cœur en stéréo, Daniel Balavoine, L’Olympia, le trac, les Victoires de la musique, En rouge et noir, le Palais des sports, Femmes d’aujourd’hui, les disques d’or, les tournées, le Top 50, Sauvez-moi, les clips, Les Crises de l’âme, les doutes, les cassures, la persévérance, Bercy, le rock, la presse, les rumeurs, les revers, les regrets, le départ…
2019 : année Jeanne Mas !
Jeanne Mas n’est jamais restée inactive.
C’est le message principal de son autobiographie — une bio artistique car concentrée des années 80 à 2004, année où elle prend la décision de quitter la France — et elle compte encore bien le prouver en cette année 2019.
Bulles de Culture vous avait prévenu : on va beaucoup la voir !
Profitant d’un passage en France pour promouvoir Réminiscences (ladite biographie), Jeanne Mas a rejoint des anciennes gloires des années 80 pour faire résonner plusieurs titres sur la scène du Stade de France le samedi 18 mai 2019… puis a remonté sur celle du Groupama Stadium de Lyon le 1er juin 2019 pour un nouveau concert Stars 80 (où elle a naturellement interprété En rouge et noir).
Après ça, elle est retournée dans l’Arizona, aux États-Unis, où elle vit.
Mais du travail l’attend encore et d’autres répétitions.
Réminiscences : deux fois, c’est mieux
En attendant une pièce de théâtre, dont Bulles de Culture vous a déjà parlé — en tournée fin septembre mais sans date à Paris pour l’instant —, deux nouveaux concerts à L’Olympia — à Paris donc, la billetterie est ouverte depuis le 20 mai 2019 —, sont sortis une première autobiographie et un nouveau best-of liés par la même pochette de son photographe fétiche Bernard Mouillon (LE photographe des jeunes stars tels que Mylène Farmer et Axel Bauer au début des années 80).
Le premier projet est Réminiscences version livre.
Une aventure aussi passionnante que douloureuse, initiée lors d’un déjeuner parisien avec Aymeric Caron — lequel a présenté Jeanne aux éditions Flammarion.
Toujours à la découverte de quelque chose, Jeanne Mas a redécouvert ses albums avant de prendre sa (jolie) plume.
Chaque chapitre est titré de l’un de ses albums de 1984 à 2004, ceux que Parlophone (Warner) met en avant sur trois disques de 50 chansons, regroupées dans Réminiscences, un coffret pratique d’utilisation.
Y a des bons mais…
Là où le bat blesse, c’est dans la restauration inégale (si tant est qu’elle ait été effectuée) des titres.
Sur le deuxième disque du coffret Réminiscences, cela s’entend spécialement sur Johnny Johnny plus forte en volume que Y a des bons… sorti pourtant quatre ans plus tard.
Même chose pour les titres Désir d’insolence en 2000 et Les amants de Castille en 2003.
Assez étonnant à l’heure où la musique se redécouvre en haute définition via Apple Music, Spotify, Deezer, les vinyls ou grâce encore aux pétitions de fans acharnés pour obtenir des versions restaurées de grandes icônes. La chanteuse avait pourtant sollicité ses fans via Twitter pour leur demander de leur envoyer leurs titres préférés pour les soumettre à Warner Music.
On apprécie néanmoins dans ce Réminiscences le mélange de toutes les périodes, donc d’un ordre non-chronologique, car nous trouvons que la carrière de l’artiste dévoile une belle homogénéité malgré des médias qui ont durant tant d’années essayé de faire penser le contraire.
bullesdeculture.com
Luigi Lattuca
[Critique] « Réminiscences » (2019) : Jeanne Mas s’offre une autobiographie et un triple best-of
L’artiste (car complète) Jeanne Mas s’apprête à marquer l’année 2019 de son empreinte rouge (et noire !).
La sortie conjointe de Réminiscences en livre et en CD devance un passage au Stade de France pour Stars 80, un album de reprises, deux concerts solo à Paris… et une tournée théâtrale en province.
L’avis et critique de Bulles de Culture sur Réminiscences, la biographie (artistique, insiste-elle) qui passe en revue ses souvenirs de carrière et le nouveau coffret contenant d’anciennes chansons.
Synopsis :
Toute première fois, l’Italie, l’insouciance, Johnny Johnny, le succès, le look, Cœur en stéréo, Daniel Balavoine, L’Olympia, le trac, les Victoires de la musique, En rouge et noir, le Palais des sports, Femmes d’aujourd’hui, les disques d’or, les tournées, le Top 50, Sauvez-moi, les clips, Les Crises de l’âme, les doutes, les cassures, la persévérance, Bercy, le rock, la presse, les rumeurs, les revers, les regrets, le départ…
2019 : année Jeanne Mas !
Jeanne Mas n’est jamais restée inactive.
C’est le message principal de son autobiographie — une bio artistique car concentrée des années 80 à 2004, année où elle prend la décision de quitter la France — et elle compte encore bien le prouver en cette année 2019.
Bulles de Culture vous avait prévenu : on va beaucoup la voir !
Profitant d’un passage en France pour promouvoir Réminiscences (ladite biographie), Jeanne Mas a rejoint des anciennes gloires des années 80 pour faire résonner plusieurs titres sur la scène du Stade de France le samedi 18 mai 2019… puis a remonté sur celle du Groupama Stadium de Lyon le 1er juin 2019 pour un nouveau concert Stars 80 (où elle a naturellement interprété En rouge et noir).
Après ça, elle est retournée dans l’Arizona, aux États-Unis, où elle vit.
Mais du travail l’attend encore et d’autres répétitions.
Réminiscences : deux fois, c’est mieux
En attendant une pièce de théâtre, dont Bulles de Culture vous a déjà parlé — en tournée fin septembre mais sans date à Paris pour l’instant —, deux nouveaux concerts à L’Olympia — à Paris donc, la billetterie est ouverte depuis le 20 mai 2019 —, sont sortis une première autobiographie et un nouveau best-of liés par la même pochette de son photographe fétiche Bernard Mouillon (LE photographe des jeunes stars tels que Mylène Farmer et Axel Bauer au début des années 80).
Le premier projet est Réminiscences version livre.
Une aventure aussi passionnante que douloureuse, initiée lors d’un déjeuner parisien avec Aymeric Caron — lequel a présenté Jeanne aux éditions Flammarion.
Toujours à la découverte de quelque chose, Jeanne Mas a redécouvert ses albums avant de prendre sa (jolie) plume.
Chaque chapitre est titré de l’un de ses albums de 1984 à 2004, ceux que Parlophone (Warner) met en avant sur trois disques de 50 chansons, regroupées dans Réminiscences, un coffret pratique d’utilisation.
Y a des bons mais…
Là où le bat blesse, c’est dans la restauration inégale (si tant est qu’elle ait été effectuée) des titres.
Sur le deuxième disque du coffret Réminiscences, cela s’entend spécialement sur Johnny Johnny plus forte en volume que Y a des bons… sorti pourtant quatre ans plus tard.
Même chose pour les titres Désir d’insolence en 2000 et Les amants de Castille en 2003.
Assez étonnant à l’heure où la musique se redécouvre en haute définition via Apple Music, Spotify, Deezer, les vinyls ou grâce encore aux pétitions de fans acharnés pour obtenir des versions restaurées de grandes icônes. La chanteuse avait pourtant sollicité ses fans via Twitter pour leur demander de leur envoyer leurs titres préférés pour les soumettre à Warner Music.
On apprécie néanmoins dans ce Réminiscences le mélange de toutes les périodes, donc d’un ordre non-chronologique, car nous trouvons que la carrière de l’artiste dévoile une belle homogénéité malgré des médias qui ont durant tant d’années essayé de faire penser le contraire.
Caméléon incompris
Dans le livre Réminiscences, Jeanne Mas parle énormément, en filigrane, des normes et des cases.
Elle s’est réinventée tant de fois (17 disques !) et même en revenant aux synthés des années 80, elle a vu beaucoup de portes se fermer (dont celles de Canal+). Une lettre écrite au président de la République François Mitterand en septembre 1989 et des paroles plus dures sur l’actualité de cette époque déstabilisent également le grand public et les journalistes se mettent à… l’abattre !
En interprétant La Bête Libre deux ans plus tôt, Jeanne Mas n’avait que trop bien anticipé ce qu’elle allait devenir.
Réminiscences est ainsi l’ouvrage d’une artiste apaisée ayant pu compter sur sa propre volonté et sa grande positivité intérieure pour passer outre les critiques et les dénigrements inhérents au monde du show-business. Avec dignité et caractère, Jeanne Mas s’est respectée et elle peut en être fière.
Dans le livre Réminiscences, Jeanne Mas parle énormément, en filigrane, des normes et des cases.
Elle s’est réinventée tant de fois (17 disques !) et même en revenant aux synthés des années 80, elle a vu beaucoup de portes se fermer (dont celles de Canal+). Une lettre écrite au président de la République François Mitterand en septembre 1989 et des paroles plus dures sur l’actualité de cette époque déstabilisent également le grand public et les journalistes se mettent à… l’abattre !
En interprétant La Bête Libre deux ans plus tôt, Jeanne Mas n’avait que trop bien anticipé ce qu’elle allait devenir.
Réminiscences est ainsi l’ouvrage d’une artiste apaisée ayant pu compter sur sa propre volonté et sa grande positivité intérieure pour passer outre les critiques et les dénigrements inhérents au monde du show-business. Avec dignité et caractère, Jeanne Mas s’est respectée et elle peut en être fière.
22.06.2019
Kernews
Jeanne Mas : « J’ai la sensation, parfois, que je suis partie et dès que je suis ici, j’ai l’impression de n’être jamais partie. »
La chanteuse publie son autobiographie et un coffret Best of de 50 chansons
Jeanne Mas a marqué fortement le paysage de la chanson française avec des succès que l’on entend toujours à la radio, comme « Toute première fois », « En rouge et noir », « Johnny Johnny » ou « Cœur en stéréo »…
Elle vient de sortir un coffret de 3 CD, intitulé Réminiscences, ainsi que son autobiographie, chez Flammarion, qui s’appelle aussi Réminiscences.
Jeanne Mas vit aux États-Unis et, à l’occasion d’un récent passage à Paris, elle a accordé quelques entretiens, dont celui-ci pour Kernews.
Kernews : Vous revenez en France en présentant un coffret Best of de 50 titres, Réminiscences, ainsi qu’une autobiographie, également intitulée Réminiscences.
En fait, vous ne nous avez jamais vraiment quittés, puisque vos chansons sont toujours diffusées.
On vous catalogue comme une artiste des années 80 et, chaque fois que vous avez voulu revenir, on vous y a confinée.
Mais une carrière ne se photographie qu’à l’issue d’une vie et l’on ne peut jamais savoir ce que sera le bout d’une vie…
Jeanne Mas : C’est fort vrai.
Réminiscences est ma première autobiographie artistique. Ce sont les coulisses de tout ce succès que les gens ont vu, ce que j’ai vécu, avec quelques épisodes personnels pour expliquer mes choix musicaux.
J’ai la sensation, parfois, que je suis partie et dès que je suis ici, j’ai l’impression de n’être jamais partie, parce que je retrouve une partie de ma famille artistique.
Ce n’est pas simplement une autobiographie, car vous nous emmenez dans le monde du show-business des années 80…
Je raconte beaucoup d’anecdotes, de nombreuses rencontres avec tous ces artistes des années 80.
Tout ce que nous faisions ensemble, les télévisions… C’était un tourbillon incroyable et nous avions une chance incroyable parce que l’on s’amusait beaucoup.
Je ne sais pas si, aujourd’hui, on s’amuse autant…
Quand je vais sur les plateaux de télévision, j’ai l’impression que tout le monde s’amuse, mais auparavant il y avait une vraie complicité entre les artistes.
C’est aussi un milieu où il faut beaucoup travailler. Vous avez commencé en Italie, puis vous êtes venue en France.
Certaines maisons de disques n’ont pas voulu de vous, votre premier succès n’est pas arrivé avec un coup de baguette magique…
Jamais ! Alors, il y a ceux qui ont de la chance et qui y arrivent très rapidement…
J’ai mis du temps et je suis contente d’avoir mis ce temps, parce que cela m’a permis de travailler sur mon talent et d’apprécier le moment où les gens m’ont reconnue.
Quand on connaît le succès après avoir autant attendu, ramé, s’être remise en question et avoir beaucoup travaillé, le jour où cela vous arrive, d’abord vous n’y croyez même pas et c’est formidable.
Vous racontez aussi vos périodes de galère en Italie…
Ce sont des anecdotes sympathiques, mais en même temps c’était dur, parce que je me disais que je n’y parviendrais jamais…
J’essayais de survivre, mais je n’arrivais jamais à ce rêve de pouvoir exister avec ce qui me faisait vibrer, c’est-à-dire chanter et être une artiste.
En pleine gloire, vous aviez la réputation d’être inaccessible et vous racontez qu’un journaliste était venu vous voir en se plaignant de ne jamais pouvoir vous approcher.
On décèle une grande timidité chez vous, mais aussi l’envie d’être une artiste sans faire parler de vous autrement, sans calcul marketing…
Pas de ma part, jamais ! Je suis honnête, sincère, totalement intègre…
Je suis abordable, je suis ouverte aux gens.
J’adore le dialogue et ma mission d’artiste était de parler des gens et de m’intéresser à ceux qui m’aimaient, car mon public m’a aussi donné de l’amour et tout artiste recherche cet amour.
Vous aviez envie de faire ce métier et, dès l’âge de quinze ans, vous alliez assister aux émissions de Guy Lux à la Maison de la Radio…
Un jour, je croise Antoine et je lui explique que je voudrais juste assister à une émission de télévision.
Il m’a fait rentrer avec lui, c’était un être très généreux.
Ce qui est amusant, c’est que je l’ai recroisé par la suite, lors d’une émission de télévision, et je n’ai jamais osé lui dire qu’il avait fait cela pour moi…
Je lui en étais vraiment reconnaissante.
Je me souviens de cette première rencontre, c’était une émission de Guy Lux, Julien Clerc chantait, j’avais quinze ans et je m’imaginais sur scène…
Et puis, il y a cette rencontre avec Romano Musumarra qui devient le « Monsieur tubes » du show-business grâce à vous !
Romano faisait partie d’un groupe en Italie et la chanson « Johnny Johnny » est devenue un tube grâce à moi.
C’est ensuite qu’il a écrit « Comme un ouragan » qu’il a donnée à Stéphanie de Monaco.
En fait, il m’avait proposé cette chanson, mais je n’en avais pas voulu, parce que c’était un peu trop comme « Johnny Johnny »…
J’avais envie d’évoluer et j’ai chanté « En rouge et noir ».
Finalement, il a très bien fait de donner cette chanson à Stéphanie, parce qu’elle l’a très bien défendue ! Cette chanson était pour elle.
On vous connaît aussi pour votre look et vous soulignez que vous faisiez très attention à ne jamais apparaître avec les mêmes vêtements dans les émissions…
C’était une envie de faire rêver.
Quand vous interprétez une chanson, il y a le plaisir des oreilles, mais il y a aussi le plaisir des yeux. Tout le monde attendait de voir comment j’allais m’habiller et avec quels bijoux.
Le visuel est très important.
C’est la même chose pour Madonna et l’on est toujours fasciné par le visuel qu’elle apporte.
Le plus beau jour de votre vie, c’est lorsque vous signez votre premier contrat avec Jean-Jacques Souplet…
J’ai écrit ma biographie artistique au fur et à mesure que je l’ai vécue.
Très souvent, je parle au présent et ce jour-là était vraiment le plus beau jour de ma vie, parce que j’avais tellement attendu cette chance et cette confiance. Jean-Jacques Souplet était un homme extraordinaire qui a lancé plein d’artistes, dont Gérard Blanc.
Quand il m’a dit oui, c’était grandiose !
Vous écrivez que « la vraie richesse se contemple dans le cœur des artistes » et que l’argent n’a jamais constitué un aboutissement dans votre vie.
J’ai connu beaucoup de gens qui vous ont côtoyée et qui ont confirmé cela.
N’est-ce pas ce qui vous a bloquée dans votre carrière, face à d’autres artistes qui font davantage de marketing ?
Il faut être honnête : si je voulais faire du marketing et si j’avais voulu rester dans le business pour gagner beaucoup d’argent, je serais restée avec Romano Musumarra !
Je n’ai jamais regretté la cassure avec Romano Musumarra, même si, ensuite, j’ai fait des chansons qui ont été plus difficiles à vendre.
J’ai toujours voulu être honnête dans mes sentiments, ma spontanéité et ma liberté artistique.
Cela peut parfois vous coûter cher car un jour, en Italie, vous invitez à déjeuner Monique Le Marcis, la programmatrice de RTL, et Yvonne Lebrun, la programmatrice de Radio Monte-Carlo dont on peut dire que c’étaient les deux femmes les plus importantes du show-business.
Vous leur faites écouter quelques titres.
Elles sont prêtes à vous aider sur une chanson, mais vous ne les écoutez pas.
Et c’est un autre titre qui sort !
C’est nul, ce que j’avais fait…
Mais, en même temps, c’était honnête.
Elles ont choisi « Dors bien Margot », mais à l’époque ce n’était pas du tout le single que je voulais défendre.
Alors, je me suis dit que soit j’étais là pour contenter les médias, soit j’étais là pour rester une artiste libre.
Je suis restée une artiste libre et elles ont été très en colère, même si, par la suite, elles m’ont pardonné. Simplement, elles avaient le pouvoir et moi je ne l’avais pas.
En restant libre, j’ai finalement sorti « Au nom des Rois »…
Vous abordez un sujet sensible dans le monde du show-business, car tous ceux qui ont voulu devenir acteurs ou chanteurs sont souvent tombés sur des margoulins.
Vous racontez une rencontre avec un prétendu producteur qui vous emmène chez lui.
On devine ce qu’il essaie de faire et vous claquez la porte !
Beaucoup de jeunes hommes ou de jeunes femmes ont vécu cela dans ce métier…
C’est tragique, mais c’est vrai que l’on m’a toujours dit qu’il fallait coucher pour arriver et j’ai toujours répondu que j’y arriverais parce que j’avais du talent et que, si je n’y arrivais pas, c’est que je n’en avais pas suffisamment.
C’est drôle, parce que l’on demande toujours cela aux femmes.
Une amie artiste m’a expliqué qu’en Italie il fallait toujours coucher pour arriver !
C’est un truc que l’on impose aux nanas, il faut arrêter !
Je vis à travers mon talent et tout ce que l’on m’a proposé en parallèle n’a jamais fonctionné, parce que je ne suis pas dans cet état d’esprit.
Voici la blague la plus connue de l’univers impitoyable du showbiz : « Quand on est jeune, il faut coucher pour réussir. Et à partir d’un certain âge, il faut avoir réussi pour continuer de coucher ! »
Je ne la connaissais pas, mais je comprends mieux maintenant !
Autre épisode amusant : Michel Charasse, qui était le ministre du Budget, vous convoque à Bercy, parce qu’à l’époque vous viviez aussi en Italie.
Il vous explique qu’il n’a pas confiance dans les artistes et il vous demande de lui rendre son argent !
Il m’a dit : « Je n’aime pas que l’on me pique mon fric ! » J’ai été choquée.
D’abord, c’était quand même drôle d’être convoquée au ministère des Finances et de me retrouver face à ce monsieur, qui avait l’air fort sympathique, mais très teigneux.
Il avait des bretelles rouges et un petit peu de ventre, avec un cigare posé sur son bureau.
Il avait vraiment un look.
Comme il voyait que je vendais beaucoup de disques et que j’étais résidente en Italie, il m’a demandé de revenir en France, ce que j’ai accepté sans aucun souci. Finalement, quand on est célèbre, il n’y a pas que des avantages…
Vous voulez bien payer vos impôts en France et il est assez surpris de cette coopération plutôt rapide…
Tout à fait, mais je m’en moquais totalement.
Que je paie mes impôts en Italie ou en France, c’était la même chose.
De toute façon, il fallait que je paie des impôts. Alors, je suis revenue vivre en France.
Vous évoquez aussi une émission de télévision avec Marc-Olivier Fogiel qui vous a beaucoup marquée, car vous aviez l’impression d’aller à l’abattoir…
Je n’étais pas la seule…
Je ne voulais pas faire ce genre d’émission, mais il y a eu une période où il fallait y aller, parce que cela faisait vendre en raison des audiences importantes.
En réalité, cela ne fait pas vendre de se faire assassiner !
Comme vous le dites, c’était un abattoir.
Je n’étais pas prête, je ne voulais pas la faire, cette émission…
Mon attitude était programmée pour être comme un agneau, mais il m’a énormément heurtée et cela m’a fait beaucoup de mal.
Il vous répète que vous êtes une artiste du passé et que vous êtes finie…
Mais souvenez-vous des années 80 où des artistes tels que Gérard Lenormand ou Sylvie Vartan étaient considérés comme dépassés, les radios FM ne voulaient plus les programmer…
Idem pour Michel Berger à une époque…
Pourtant, aujourd’hui, des adolescents de quinze ans fredonnent toujours leurs chansons…
J’ai souvent défendu Gérard Lenormand, qui est un homme qui a donné beaucoup de bonheur.
Certains médias ne comprennent pas qu’il n’y a pas d’artistes has been.
Les Rolling Stones sont-ils has been ?
Ce n’est pas l’âge qui fait que tu deviens has been ! Normalement, la vraie définition de has been, c’est que l’on est plus là, donc c’est la mort…
Ensuite, tous ces artistes sont des gens qui ont donné du bonheur à leur public et il faut respecter ce bonheur.
Il faut arrêter de mettre des étiquettes par snobisme, parce que ce n’est pas sain !
Autre moment qui vous a fait beaucoup de mal : vous découvrez l’interview de Nagui qui déclare avoir mis votre nom sur sa liste noire parce que vous auriez écrit sur un tableau de promos, dans votre maison de disques, « OK pour tout sauf l’arabe »…
Cela m’a fait énormément de mal, parce que j’ai connu Nagui à mes débuts.
Il travaillait dans une radio dans le Sud et on s’amusait comme des fous.
J’ai gardé des souvenirs incroyables.
Je ne comprends pas comment il a pu retourner sa veste à ce point.
Je voudrais déjà qu’il me dise qui lui a raconté cette connerie…
Qu’il n’essaie même pas de me contacter, cela m’a fait beaucoup de mal.
Au début, j’ai pensé qu’il avait un coup de folie, mais il faut qu’il arrête de traiter les gens de racistes.
Ce n’est pas la première fois, parce qu’un jour il a raconté dans une interview qu’il s’était fait virer du City Rock Café, à Paris, par Ringo (l’ancien mari de Sheila) qui lui aurait dit qu’il ne voulait pas d’arabes dans son établissement.
Or, j’étais là.
Je connaissais bien Ringo et je me souviens encore de cette soirée.
Il y avait effectivement eu un clash avec Nagui, pour une raison anecdotique, mais Ringo n’a aucunement prononcé de propos racistes…
Il faut arrêter cela ! Nous vivons tous dans un même monde, sur une même planète, et si l’on pouvait vivre tous en paix, dans le respect des uns et des autres, ce serait formidable.
Il faut arrêter, parce que ce n’est pas sain.
Kernews
Jeanne Mas : « J’ai la sensation, parfois, que je suis partie et dès que je suis ici, j’ai l’impression de n’être jamais partie. »
La chanteuse publie son autobiographie et un coffret Best of de 50 chansons
Jeanne Mas a marqué fortement le paysage de la chanson française avec des succès que l’on entend toujours à la radio, comme « Toute première fois », « En rouge et noir », « Johnny Johnny » ou « Cœur en stéréo »…
Elle vient de sortir un coffret de 3 CD, intitulé Réminiscences, ainsi que son autobiographie, chez Flammarion, qui s’appelle aussi Réminiscences.
Jeanne Mas vit aux États-Unis et, à l’occasion d’un récent passage à Paris, elle a accordé quelques entretiens, dont celui-ci pour Kernews.
Kernews : Vous revenez en France en présentant un coffret Best of de 50 titres, Réminiscences, ainsi qu’une autobiographie, également intitulée Réminiscences.
En fait, vous ne nous avez jamais vraiment quittés, puisque vos chansons sont toujours diffusées.
On vous catalogue comme une artiste des années 80 et, chaque fois que vous avez voulu revenir, on vous y a confinée.
Mais une carrière ne se photographie qu’à l’issue d’une vie et l’on ne peut jamais savoir ce que sera le bout d’une vie…
Jeanne Mas : C’est fort vrai.
Réminiscences est ma première autobiographie artistique. Ce sont les coulisses de tout ce succès que les gens ont vu, ce que j’ai vécu, avec quelques épisodes personnels pour expliquer mes choix musicaux.
J’ai la sensation, parfois, que je suis partie et dès que je suis ici, j’ai l’impression de n’être jamais partie, parce que je retrouve une partie de ma famille artistique.
Ce n’est pas simplement une autobiographie, car vous nous emmenez dans le monde du show-business des années 80…
Je raconte beaucoup d’anecdotes, de nombreuses rencontres avec tous ces artistes des années 80.
Tout ce que nous faisions ensemble, les télévisions… C’était un tourbillon incroyable et nous avions une chance incroyable parce que l’on s’amusait beaucoup.
Je ne sais pas si, aujourd’hui, on s’amuse autant…
Quand je vais sur les plateaux de télévision, j’ai l’impression que tout le monde s’amuse, mais auparavant il y avait une vraie complicité entre les artistes.
C’est aussi un milieu où il faut beaucoup travailler. Vous avez commencé en Italie, puis vous êtes venue en France.
Certaines maisons de disques n’ont pas voulu de vous, votre premier succès n’est pas arrivé avec un coup de baguette magique…
Jamais ! Alors, il y a ceux qui ont de la chance et qui y arrivent très rapidement…
J’ai mis du temps et je suis contente d’avoir mis ce temps, parce que cela m’a permis de travailler sur mon talent et d’apprécier le moment où les gens m’ont reconnue.
Quand on connaît le succès après avoir autant attendu, ramé, s’être remise en question et avoir beaucoup travaillé, le jour où cela vous arrive, d’abord vous n’y croyez même pas et c’est formidable.
Vous racontez aussi vos périodes de galère en Italie…
Ce sont des anecdotes sympathiques, mais en même temps c’était dur, parce que je me disais que je n’y parviendrais jamais…
J’essayais de survivre, mais je n’arrivais jamais à ce rêve de pouvoir exister avec ce qui me faisait vibrer, c’est-à-dire chanter et être une artiste.
En pleine gloire, vous aviez la réputation d’être inaccessible et vous racontez qu’un journaliste était venu vous voir en se plaignant de ne jamais pouvoir vous approcher.
On décèle une grande timidité chez vous, mais aussi l’envie d’être une artiste sans faire parler de vous autrement, sans calcul marketing…
Pas de ma part, jamais ! Je suis honnête, sincère, totalement intègre…
Je suis abordable, je suis ouverte aux gens.
J’adore le dialogue et ma mission d’artiste était de parler des gens et de m’intéresser à ceux qui m’aimaient, car mon public m’a aussi donné de l’amour et tout artiste recherche cet amour.
Vous aviez envie de faire ce métier et, dès l’âge de quinze ans, vous alliez assister aux émissions de Guy Lux à la Maison de la Radio…
Un jour, je croise Antoine et je lui explique que je voudrais juste assister à une émission de télévision.
Il m’a fait rentrer avec lui, c’était un être très généreux.
Ce qui est amusant, c’est que je l’ai recroisé par la suite, lors d’une émission de télévision, et je n’ai jamais osé lui dire qu’il avait fait cela pour moi…
Je lui en étais vraiment reconnaissante.
Je me souviens de cette première rencontre, c’était une émission de Guy Lux, Julien Clerc chantait, j’avais quinze ans et je m’imaginais sur scène…
Et puis, il y a cette rencontre avec Romano Musumarra qui devient le « Monsieur tubes » du show-business grâce à vous !
Romano faisait partie d’un groupe en Italie et la chanson « Johnny Johnny » est devenue un tube grâce à moi.
C’est ensuite qu’il a écrit « Comme un ouragan » qu’il a donnée à Stéphanie de Monaco.
En fait, il m’avait proposé cette chanson, mais je n’en avais pas voulu, parce que c’était un peu trop comme « Johnny Johnny »…
J’avais envie d’évoluer et j’ai chanté « En rouge et noir ».
Finalement, il a très bien fait de donner cette chanson à Stéphanie, parce qu’elle l’a très bien défendue ! Cette chanson était pour elle.
On vous connaît aussi pour votre look et vous soulignez que vous faisiez très attention à ne jamais apparaître avec les mêmes vêtements dans les émissions…
C’était une envie de faire rêver.
Quand vous interprétez une chanson, il y a le plaisir des oreilles, mais il y a aussi le plaisir des yeux. Tout le monde attendait de voir comment j’allais m’habiller et avec quels bijoux.
Le visuel est très important.
C’est la même chose pour Madonna et l’on est toujours fasciné par le visuel qu’elle apporte.
Le plus beau jour de votre vie, c’est lorsque vous signez votre premier contrat avec Jean-Jacques Souplet…
J’ai écrit ma biographie artistique au fur et à mesure que je l’ai vécue.
Très souvent, je parle au présent et ce jour-là était vraiment le plus beau jour de ma vie, parce que j’avais tellement attendu cette chance et cette confiance. Jean-Jacques Souplet était un homme extraordinaire qui a lancé plein d’artistes, dont Gérard Blanc.
Quand il m’a dit oui, c’était grandiose !
Vous écrivez que « la vraie richesse se contemple dans le cœur des artistes » et que l’argent n’a jamais constitué un aboutissement dans votre vie.
J’ai connu beaucoup de gens qui vous ont côtoyée et qui ont confirmé cela.
N’est-ce pas ce qui vous a bloquée dans votre carrière, face à d’autres artistes qui font davantage de marketing ?
Il faut être honnête : si je voulais faire du marketing et si j’avais voulu rester dans le business pour gagner beaucoup d’argent, je serais restée avec Romano Musumarra !
Je n’ai jamais regretté la cassure avec Romano Musumarra, même si, ensuite, j’ai fait des chansons qui ont été plus difficiles à vendre.
J’ai toujours voulu être honnête dans mes sentiments, ma spontanéité et ma liberté artistique.
Cela peut parfois vous coûter cher car un jour, en Italie, vous invitez à déjeuner Monique Le Marcis, la programmatrice de RTL, et Yvonne Lebrun, la programmatrice de Radio Monte-Carlo dont on peut dire que c’étaient les deux femmes les plus importantes du show-business.
Vous leur faites écouter quelques titres.
Elles sont prêtes à vous aider sur une chanson, mais vous ne les écoutez pas.
Et c’est un autre titre qui sort !
C’est nul, ce que j’avais fait…
Mais, en même temps, c’était honnête.
Elles ont choisi « Dors bien Margot », mais à l’époque ce n’était pas du tout le single que je voulais défendre.
Alors, je me suis dit que soit j’étais là pour contenter les médias, soit j’étais là pour rester une artiste libre.
Je suis restée une artiste libre et elles ont été très en colère, même si, par la suite, elles m’ont pardonné. Simplement, elles avaient le pouvoir et moi je ne l’avais pas.
En restant libre, j’ai finalement sorti « Au nom des Rois »…
Vous abordez un sujet sensible dans le monde du show-business, car tous ceux qui ont voulu devenir acteurs ou chanteurs sont souvent tombés sur des margoulins.
Vous racontez une rencontre avec un prétendu producteur qui vous emmène chez lui.
On devine ce qu’il essaie de faire et vous claquez la porte !
Beaucoup de jeunes hommes ou de jeunes femmes ont vécu cela dans ce métier…
C’est tragique, mais c’est vrai que l’on m’a toujours dit qu’il fallait coucher pour arriver et j’ai toujours répondu que j’y arriverais parce que j’avais du talent et que, si je n’y arrivais pas, c’est que je n’en avais pas suffisamment.
C’est drôle, parce que l’on demande toujours cela aux femmes.
Une amie artiste m’a expliqué qu’en Italie il fallait toujours coucher pour arriver !
C’est un truc que l’on impose aux nanas, il faut arrêter !
Je vis à travers mon talent et tout ce que l’on m’a proposé en parallèle n’a jamais fonctionné, parce que je ne suis pas dans cet état d’esprit.
Voici la blague la plus connue de l’univers impitoyable du showbiz : « Quand on est jeune, il faut coucher pour réussir. Et à partir d’un certain âge, il faut avoir réussi pour continuer de coucher ! »
Je ne la connaissais pas, mais je comprends mieux maintenant !
Autre épisode amusant : Michel Charasse, qui était le ministre du Budget, vous convoque à Bercy, parce qu’à l’époque vous viviez aussi en Italie.
Il vous explique qu’il n’a pas confiance dans les artistes et il vous demande de lui rendre son argent !
Il m’a dit : « Je n’aime pas que l’on me pique mon fric ! » J’ai été choquée.
D’abord, c’était quand même drôle d’être convoquée au ministère des Finances et de me retrouver face à ce monsieur, qui avait l’air fort sympathique, mais très teigneux.
Il avait des bretelles rouges et un petit peu de ventre, avec un cigare posé sur son bureau.
Il avait vraiment un look.
Comme il voyait que je vendais beaucoup de disques et que j’étais résidente en Italie, il m’a demandé de revenir en France, ce que j’ai accepté sans aucun souci. Finalement, quand on est célèbre, il n’y a pas que des avantages…
Vous voulez bien payer vos impôts en France et il est assez surpris de cette coopération plutôt rapide…
Tout à fait, mais je m’en moquais totalement.
Que je paie mes impôts en Italie ou en France, c’était la même chose.
De toute façon, il fallait que je paie des impôts. Alors, je suis revenue vivre en France.
Vous évoquez aussi une émission de télévision avec Marc-Olivier Fogiel qui vous a beaucoup marquée, car vous aviez l’impression d’aller à l’abattoir…
Je n’étais pas la seule…
Je ne voulais pas faire ce genre d’émission, mais il y a eu une période où il fallait y aller, parce que cela faisait vendre en raison des audiences importantes.
En réalité, cela ne fait pas vendre de se faire assassiner !
Comme vous le dites, c’était un abattoir.
Je n’étais pas prête, je ne voulais pas la faire, cette émission…
Mon attitude était programmée pour être comme un agneau, mais il m’a énormément heurtée et cela m’a fait beaucoup de mal.
Il vous répète que vous êtes une artiste du passé et que vous êtes finie…
Mais souvenez-vous des années 80 où des artistes tels que Gérard Lenormand ou Sylvie Vartan étaient considérés comme dépassés, les radios FM ne voulaient plus les programmer…
Idem pour Michel Berger à une époque…
Pourtant, aujourd’hui, des adolescents de quinze ans fredonnent toujours leurs chansons…
J’ai souvent défendu Gérard Lenormand, qui est un homme qui a donné beaucoup de bonheur.
Certains médias ne comprennent pas qu’il n’y a pas d’artistes has been.
Les Rolling Stones sont-ils has been ?
Ce n’est pas l’âge qui fait que tu deviens has been ! Normalement, la vraie définition de has been, c’est que l’on est plus là, donc c’est la mort…
Ensuite, tous ces artistes sont des gens qui ont donné du bonheur à leur public et il faut respecter ce bonheur.
Il faut arrêter de mettre des étiquettes par snobisme, parce que ce n’est pas sain !
Autre moment qui vous a fait beaucoup de mal : vous découvrez l’interview de Nagui qui déclare avoir mis votre nom sur sa liste noire parce que vous auriez écrit sur un tableau de promos, dans votre maison de disques, « OK pour tout sauf l’arabe »…
Cela m’a fait énormément de mal, parce que j’ai connu Nagui à mes débuts.
Il travaillait dans une radio dans le Sud et on s’amusait comme des fous.
J’ai gardé des souvenirs incroyables.
Je ne comprends pas comment il a pu retourner sa veste à ce point.
Je voudrais déjà qu’il me dise qui lui a raconté cette connerie…
Qu’il n’essaie même pas de me contacter, cela m’a fait beaucoup de mal.
Au début, j’ai pensé qu’il avait un coup de folie, mais il faut qu’il arrête de traiter les gens de racistes.
Ce n’est pas la première fois, parce qu’un jour il a raconté dans une interview qu’il s’était fait virer du City Rock Café, à Paris, par Ringo (l’ancien mari de Sheila) qui lui aurait dit qu’il ne voulait pas d’arabes dans son établissement.
Or, j’étais là.
Je connaissais bien Ringo et je me souviens encore de cette soirée.
Il y avait effectivement eu un clash avec Nagui, pour une raison anecdotique, mais Ringo n’a aucunement prononcé de propos racistes…
Il faut arrêter cela ! Nous vivons tous dans un même monde, sur une même planète, et si l’on pouvait vivre tous en paix, dans le respect des uns et des autres, ce serait formidable.
Il faut arrêter, parce que ce n’est pas sain.
23.06.2019
lexpress.fr
par Delphine Peras
Jeanne Mas : "C'est l'artiste qui fait le style"
Installée aux États-Unis depuis 2005, l'ex-chanteuse de 61 ans a choisi de vivre en Arizona.
La chanteuse iconique des années 1980, inoubliable interprète de Toute première fois ou En rouge et noir, se raconte dans une autobiographie sans fard.
Toute menue, un air incroyablement juvénile, la chanteuse iconique des années 1980 ne fait pas ses 61 ans.
Interprète inoubliable de Johnny, Johnny, Toute première fois ou En rouge et noir, vendu à des millions d'exemplaires, elle se raconte pour la première fois dans une autobiographie. Sans fard.
Pour avoir attaché beaucoup d'importance à votre allure, pensez-vous que le style fait l'artiste ?
Je dirais plutôt que c'est l'artiste qui fait le style. Mon look, ma façon de me maquiller et de me coiffer reflétaient ce que j'étais.
La dominante de noir renvoyait sans doute à mon côté sombre et j'utilisais beaucoup de maquillage pour me sentir protégée.
J'étais à l'aise ainsi.
C'était la traduction de mon inspiration, de mon état d'esprit.
Beaucoup d'artistes cherchent à avoir seulement du style, j'y vois un manque de talent.
Quel style d'adjectif vous caractérise le mieux ?
Passionnée.
Je fais tout avec passion, c'est ce qui me guide dans la vie.
J'ai besoin de vibrer.
Ça vaut pour mon métier de chanteuse comme pour le reste.
La passion entraîne la création et quand on est créatif, on est vivant.
Dès l'enfance, j'ai aimé chanter, danser, faire des petits spectacles pour mes amies alors qu'il n'y avait ni musique ni livres chez mes parents.
Partir en Italie à l'âge de 17 ans, tenter ma chance là-bas a été une vraie renaissance.
Si ce n'est une naissance...
Certains musiciens vous ont-ils influencée au début de votre carrière ?
David Bowie à 200 %.
Il a été l'élément déclencheur, je voulais être comme lui, avoir la même liberté, pouvoir changer de look autant que de registre musical.
Il m'inspirait énormément.
Ensuite, j'ai voulu avoir le talent de Daniel Balavoine quand je l'ai rencontré.
Idem avec Michel Berger.
Ils ne m'ont pas vraiment influencée mais je les ai énormément admirés et je mesure ma chance d'avoir pu travailler avec eux.
Quel style de vie menez-vous aujourd'hui ?
Je me suis installée aux États-Unis en 2005, d'abord en Californie, puis en Arizona, où je vis toujours.
J'y suis très isolée, en pleine nature, je m'y sens bien.
Je ne compose plus de musique, faire des coups ne m'intéresse pas.
Je remonterai seulement sur scène en 2020, le 8 et le 9 avril à l'Olympia, pour un florilège de chansons piochées dans mes albums.
Retrouver mon public me fait énormément plaisir.
Mais écrire ou coécrire des projets de courts-métrages et de longs-métrages m'intéresse davantage aujourd'hui. J'ai aussi des idées d'émissions autour du véganisme que je pratique de longue date, un sujet qui me tient beaucoup à coeur.
Pourquoi ?
Parce qu'être végane est déjà un premier pas vers le salut de tout le monde.
Il en va de notre responsabilité vis-à-vis de la planète, chacun doit faire attention à limiter sa pollution.
Et puis je refuse de participer à la souffrance animale. De toute façon, nous ne sommes pas des carnivores, le livre d'Aymeric Caron, Vivant, l'explique très bien.
Moi j'ai écrit Ma vie est une pomme pour montrer que l'on peut tout à fait survivre avec un régime végétal. Je ne juge personne, je fais juste de mon mieux pour ne pas être complètement inutile.
lexpress.fr
par Delphine Peras
Jeanne Mas : "C'est l'artiste qui fait le style"
Installée aux États-Unis depuis 2005, l'ex-chanteuse de 61 ans a choisi de vivre en Arizona.
La chanteuse iconique des années 1980, inoubliable interprète de Toute première fois ou En rouge et noir, se raconte dans une autobiographie sans fard.
Toute menue, un air incroyablement juvénile, la chanteuse iconique des années 1980 ne fait pas ses 61 ans.
Interprète inoubliable de Johnny, Johnny, Toute première fois ou En rouge et noir, vendu à des millions d'exemplaires, elle se raconte pour la première fois dans une autobiographie. Sans fard.
Pour avoir attaché beaucoup d'importance à votre allure, pensez-vous que le style fait l'artiste ?
Je dirais plutôt que c'est l'artiste qui fait le style. Mon look, ma façon de me maquiller et de me coiffer reflétaient ce que j'étais.
La dominante de noir renvoyait sans doute à mon côté sombre et j'utilisais beaucoup de maquillage pour me sentir protégée.
J'étais à l'aise ainsi.
C'était la traduction de mon inspiration, de mon état d'esprit.
Beaucoup d'artistes cherchent à avoir seulement du style, j'y vois un manque de talent.
Quel style d'adjectif vous caractérise le mieux ?
Passionnée.
Je fais tout avec passion, c'est ce qui me guide dans la vie.
J'ai besoin de vibrer.
Ça vaut pour mon métier de chanteuse comme pour le reste.
La passion entraîne la création et quand on est créatif, on est vivant.
Dès l'enfance, j'ai aimé chanter, danser, faire des petits spectacles pour mes amies alors qu'il n'y avait ni musique ni livres chez mes parents.
Partir en Italie à l'âge de 17 ans, tenter ma chance là-bas a été une vraie renaissance.
Si ce n'est une naissance...
Certains musiciens vous ont-ils influencée au début de votre carrière ?
David Bowie à 200 %.
Il a été l'élément déclencheur, je voulais être comme lui, avoir la même liberté, pouvoir changer de look autant que de registre musical.
Il m'inspirait énormément.
Ensuite, j'ai voulu avoir le talent de Daniel Balavoine quand je l'ai rencontré.
Idem avec Michel Berger.
Ils ne m'ont pas vraiment influencée mais je les ai énormément admirés et je mesure ma chance d'avoir pu travailler avec eux.
Quel style de vie menez-vous aujourd'hui ?
Je me suis installée aux États-Unis en 2005, d'abord en Californie, puis en Arizona, où je vis toujours.
J'y suis très isolée, en pleine nature, je m'y sens bien.
Je ne compose plus de musique, faire des coups ne m'intéresse pas.
Je remonterai seulement sur scène en 2020, le 8 et le 9 avril à l'Olympia, pour un florilège de chansons piochées dans mes albums.
Retrouver mon public me fait énormément plaisir.
Mais écrire ou coécrire des projets de courts-métrages et de longs-métrages m'intéresse davantage aujourd'hui. J'ai aussi des idées d'émissions autour du véganisme que je pratique de longue date, un sujet qui me tient beaucoup à coeur.
Pourquoi ?
Parce qu'être végane est déjà un premier pas vers le salut de tout le monde.
Il en va de notre responsabilité vis-à-vis de la planète, chacun doit faire attention à limiter sa pollution.
Et puis je refuse de participer à la souffrance animale. De toute façon, nous ne sommes pas des carnivores, le livre d'Aymeric Caron, Vivant, l'explique très bien.
Moi j'ai écrit Ma vie est une pomme pour montrer que l'on peut tout à fait survivre avec un régime végétal. Je ne juge personne, je fais juste de mon mieux pour ne pas être complètement inutile.
16.07.2019
Melody.tv
Par Thierry Cadet
Jeanne Mas annonce l'annulation de sa tournée théâtrale, mais une tournée musicale après l'Olympia...
Jeanne Mas devait monter sur les planches en octobre prochain, à l'affiche de la pièce de théâtre de Dorothy GREENE "Dans la peau d'un superman", avec Kamel Belghazi (Nourredine Bensala dans la série "Une famille formidable" sur TF1 depuis 2000) et Roland Marchisio, sur une mise en scène d'Olivier Mace.
Il n'en sera rien.
Sans aucune explication, elle annonce l'annulation de sa tournée théâtrale sur Twitter : "Il y a des aventures qui s'achèvent, d'autres qui continuent, et puis il y a toutes celles qui vont voir le jour... L'important c'est de persister passionnément".
Son Best of 3CD en bacs, et sa biographie "Réminiscences" (initiée par Aymeric Caron) en librairies, Jeanne Mas sereine, annonce deux concerts à l'Olympia, les 8 et 9 avril 2020, et une tournée !
Une salle dans laquelle la chanteuse s'est déjà produite à ses débuts en 1985, puis en 2001 et en 2009. Évidemment les fans s'attendent à redécouvrir ses plus grands succès issus des années 80 comme ("Toute première fois", "Johnny Johnny", "Coeur en stéréo", "En rouge et noir", "Sauvez-moi", "L’enfant", "La bête libre", "Y’a des bons"...), mais aussi les titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH", sans oublier les reprises émanant de son EP "Autrement", paru en 2018, de "Une autre histoire" à "Bonjour, bonjour" sans oublier "Poupée psychédélique".
Son nouvel album 2019 "Goddbye je reviendrai", contenant là encore des reprises, dont "Que l'amour est bizarre" de Michel Berger, est disponible depuis mai dernier.
Melody.tv
Par Thierry Cadet
Jeanne Mas annonce l'annulation de sa tournée théâtrale, mais une tournée musicale après l'Olympia...
Jeanne Mas devait monter sur les planches en octobre prochain, à l'affiche de la pièce de théâtre de Dorothy GREENE "Dans la peau d'un superman", avec Kamel Belghazi (Nourredine Bensala dans la série "Une famille formidable" sur TF1 depuis 2000) et Roland Marchisio, sur une mise en scène d'Olivier Mace.
Il n'en sera rien.
Sans aucune explication, elle annonce l'annulation de sa tournée théâtrale sur Twitter : "Il y a des aventures qui s'achèvent, d'autres qui continuent, et puis il y a toutes celles qui vont voir le jour... L'important c'est de persister passionnément".
Son Best of 3CD en bacs, et sa biographie "Réminiscences" (initiée par Aymeric Caron) en librairies, Jeanne Mas sereine, annonce deux concerts à l'Olympia, les 8 et 9 avril 2020, et une tournée !
Une salle dans laquelle la chanteuse s'est déjà produite à ses débuts en 1985, puis en 2001 et en 2009. Évidemment les fans s'attendent à redécouvrir ses plus grands succès issus des années 80 comme ("Toute première fois", "Johnny Johnny", "Coeur en stéréo", "En rouge et noir", "Sauvez-moi", "L’enfant", "La bête libre", "Y’a des bons"...), mais aussi les titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH", sans oublier les reprises émanant de son EP "Autrement", paru en 2018, de "Une autre histoire" à "Bonjour, bonjour" sans oublier "Poupée psychédélique".
Son nouvel album 2019 "Goddbye je reviendrai", contenant là encore des reprises, dont "Que l'amour est bizarre" de Michel Berger, est disponible depuis mai dernier.
23.07.2019
femme actuelle
Jeanne Mas : son évolution physique en 25 images
femme actuelle
Jeanne Mas : son évolution physique en 25 images
Jeanne Mas La chanteuse en 1985 à 27 ans
Jeanne Mas dans les années 80 avec ses cheveux courts et noirs
1985 elle se produit pour le 1er anniversaire de Canal+
La même année, elle est photographiée avec Michel Jonasz aux Victoires de la Musique
Au début de sa carrière, elle adopte un look original très 80's
1986 elle assiste à l'émission Cocoricocoboy
La voici dans la même émission la même année
Jeanne Mas est passée par la coloration rouge !
Jeanne Mas se produit à Paris
En 2001, elle monte les marches de Cannes elle a 43 ans
2002 Jeanne Mas assiste aux 15 ans de la chaîne M6
La même année, l'artiste fête ses 44 ans
La voici en 2004, à 46 ans elle est devenue blonde
Jean Marc Sylvestre et Jeanne Mas lors d'une soirée en 2004
En 2007, elle a 49 ans
Longueurs XXL et yeux charbonneux Jeanne Mas reste très originale en 2008
2010 elle se produit au Zénith de Paris à l'âge de 52 ans
En 2012, elle assiste à l'émission Champs Élysées
À 54 ans, elle participe à l'émission Vivement Dimanche
Jeanne Mas pose avec la chanteuse Sabrina deux icônes des années 1980
2013 la chanteuse a 55 ans... et les cheveux gris violet !
Elle tente aussi la frange et redevient brune en 2014 pour les Folies Bergère
En 2014, elle est vue au théâtre à Paris, elle a 56 ans
En 2016, elle retourne sur le plateau de Vivement dimanche
La voici en 2017, elle a 59 ans
7.08.2019
360.ch
par Alexandre Lanz
Confidence pour confidence
Jeanne Mas sort de l’ombre pour dévoiler ses mémoires dans son autobiographie «Réminiscences». Un livre écrit à cœur ouvert qui raconte le parcours d’une combattante.
À jamais cadenassée dans les années 80 en France avec ses tubes inoubliables «Toute première fois», «Johnny Johnny» et «En Rouge et Noir», Jeanne Mas a choisi de s’envoler pour les Etats-Unis en 2005.
Le prix de sa liberté artistique.
Aujourd’hui elle revient avec ses mémoires en écho à son coffret Best Of.
Tout en pudeur et avec la force de ses mots, elle raconte sans fard le firmament et ses zones d’ombres. Ses plus grands bonheurs et ses peines. Interview.
– Quand votre single «Toute première fois» est arrivé sur les ondes, le succès a été immédiat et fulgurant. Comment l’avez-vous vécu au quotidien?
Je ne gérais pas trop, je travaillais tout le temps.
Je passais de longues journées de promotion entre les studios de radio et de télévision.
Quand c’était terminé, je repartais chez moi en Italie, où je vivais tout à fait normalement.
J’ai adoré cette période.
– Justement, vous avez quitté la France très jeune pour vous installer à Rome, que représente l’Italie pour vous?
Je démarrais, je me sentais un peu perdue, mais j’ai toujours trouvé l’ami dont j’avais besoin au moment où j’en avais besoin.
Les Italiens sont des êtres exceptionnels, je garde cette sensation de dolce vita…
Vous savez, en Italie, on aime bien manger et prendre des cafés.
C’est un pays magique avec une vraie joie de vivre.
Jean Cocteau avait raison quand il disait que les Italiens sont des Français de bonne humeur (rires).
– Rétrospectivement, quelles saveurs gardent les années 80 pour vous?
Du bien-être, de la joie, de la créativité.
Tout était positif, les maisons de disque soutenaient leurs artistes.
J’en garde un souvenir comme un rayon de soleil.
– Quand le succès s’en est allé au tournant des années 90, vous a-t-il manqué?
Cette étape s’est inscrite dans la continuité de ma vie. C’était compensé par beaucoup d’autres choses, surtout ma vie de famille.
J’avais deux enfants, donc ce n’est pas arrivé comme un vide du jour au lendemain.
– Vous êtes-vous sentie incomprise par les médias qui vous ont tourné le dos?
On m’avait beaucoup aimée et quand je commençais à l’être moins, les portes se refermaient.
Effectivement, le plus douloureux a été de perdre ce que je pensais avoir acquis, l’amitié de certains médias qui se sont retournés contre moi.
Finalement, on n’avait plus envie de m’aimer et ça m’a fait mal.
Je ne comprenais pas les raisons pour lesquelles les médias changeaient d’attitude, car elles ne dépendaient pas de moi.
– Que feriez-vous différemment aujourd’hui?
Je serais certainement plus méfiante (rires).
Je prendrais le temps d’analyser les choses et je ne me laisserais plus influencer dans mes choix.
– Vous commencez le livre avec cette question qu’un journaliste vous a posée un jour: «Jeanne, qu’est-ce que tu fuis?» Avez-vous la réponse?
Je réponds à cette question à la fin du livre.
L’écrire m’a permis de réaliser qu’à chaque fois que j’ai fait mes valises pour partir, je ressentais ce besoin d’une nouvelle vie.
Je sais qu’il y aura d’autres changements, j’y travaille.
Je trouve cela logique, positif, exaltant et passionnant.
– Vous ne parlez que très peu de votre enfance et de vos amours dans le livre, pourquoi?
C’est une autobiographie artistique, tout est lié à mes choix musicaux.
Quand je parle de mon adolescence, c’est pour expliquer l’inspiration de certains de mes textes.
J’ai décidé de mettre de côté ma vie privée et mon enfance, car entre nous, cela ne regarde que moi.
Je n’ai pas envie de tout donner en spectacle.
– Quels liens entretenez-vous avec la communauté LGBT+?
Très sincèrement, je ne pense pas en termes de communautés.
Mes meilleur·e·s ami·e·s sont homosexuel·le·s, mais la vie sentimentale des gens ne regarde qu’eux-mêmes.
Pour moi, nous sommes tous des humains avant tout.
– Et votre public?
Je pense que mes fans sont majoritairement homosexuels, mais là encore, je n’analyse pas.
Je les aime tels qu’ils sont, hétéros ou homos.
Je vois une unité entre nous plutôt que des différences.
– Vous considérez-vous comme une icône gay?
Je me considère avant tout comme une artiste.
C’est aux autres de décider si je suis une icône ou pas. La première fois qu’on m’a dit ça, j’ai été surprise dans le sens positif.
Se présenter comme icône gay me semble prétentieux, vous voyez ce que je veux dire?
Madonna en joue beaucoup et je ne comprends pas toujours les raisons pour lesquelles elle souligne cette différence entre les gens.
Mais tout cela est personnel et c’est ma vision unitaire, je trouve cela plus équilibrant.
Alors après, savoir si je suis une icône ou pas, mes amis pourraient répondre à ça, mais je ne leur ai jamais posé la question (rires).
– Vous l’êtes!
Ah, d’accord.
– Vous avez aidé tant d’adolescents à accepter leur différence…
Oh c’est cool! C’est précieux en fait.
Je suis très touchée par ce que vous me dites.
Vous savez, gamine j’étais différente des autres moi aussi.
Je ne pensais pas aux garçons, je voulais devenir une chanteuse.
Mes copines se moquaient de moi parce que je n’étais pas comme elles.
Alors si j’ai pu aider certaines personnes à accepter leur différence, j’en suis heureuse.
C’est justement dans la différence qu’on brille.
– Vous avez été parfois ambiguë dans vos textes, comme dans votre chanson «S’envoler jusqu’au bout»…
J’ai vécu à travers mes amies homosexuelles ce que pouvait être l’amour entre deux femmes et j’ai écrit cette chanson pour elles.
– Vous avez un talent unique pour l’écriture, vous donnez cette teinte particulière à vos mots, entre extase et douleur. En êtes-vous consciente?
Si j’en avais conscience, cela voudrait dire que je me compare aux autres et je ne le fais jamais.
– Comment définissez-vous votre écriture?
Spontanée.
J’ai toujours voulu écrire sur les autres et je danse avec les mots.
Il m’arrive de comprendre le sens de ce que j’écris des mois ou des années plus tard!
– Vous reste-t-il des rêves à accomplir?
Quand j’étais jeune, je rêvais de devenir chanteuse et que l’on reconnaisse mon talent.
J’y croyais tellement! Je me sentais faite pour ce métier.
Mon rêve s’est réalisé, j’ai accédé à la notoriété.
Aujourd’hui je n’ai plus de rêve mais des missions à accomplir.
Je me sens ainsi plus dirigée vers les autres, alors que les rêves c’est très égoïste.
Ma mission est d’informer et guider les gens vers un monde plus sain, plus respectueux envers l’écologie et vers le véganisme.
J’ai envie que l’on puisse épargner ces animaux que l’on massacre et permettre aussi aux gens de connaître une meilleure santé.
Notre devoir est de préserver notre planète.
C’est ce qui me fait vibrer dans ma vie au quotidien.
– Si vous aviez une baguette magique, qu’en feriez-vous?
Pour commencer, je fermerais les abattoirs.
Ensuite je ferais tomber les frontières et je ferais en sorte que l’humanité cesse de se faire du mal, dans tous les domaines.
J’encouragerais les gens à être ouverts d’esprit, dans l’acceptation des différences, des autres et d’eux-mêmes.
On vivrait tellement mieux dans un monde en paix, sans aigreur et agressivité, non?
Je suis sans doute idéaliste…
– Le livre s’achève au moment de votre départ aux Etats-Unis en 2005. Un chapitre s’est-il clos à ce moment-là?
En tout cas un changement de vie total.
J’aurais pu l’écrire dans le livre: ce jour-là, j’ai laissé Jeanne Mas dans le terminal de l’aéroport.
Celle qui est arrivée aux Etats-Unis n’était plus du tout Jeanne Mas.
– Qui était-ce?
J’ai changé de noms mille fois, alors je ne sais plus trop (rires).
– S’il ne fallait en garder qu’une, quelle chanson vous garderiez?
«Ideali»… C’est l’une de mes chansons préférées, le texte est très profond. Sans rentrer dans les détails, Ideali est liée à mon enfance. Et je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite, je l’ai compris longtemps après.
– Un mot pour vos fans gays en Suisse?
Je les embrasse tous et leur souhaite beaucoup de bonheur.
Restons solidaires pour protéger, surtout soutenir les différences.
Encore une fois, c’est dans la différence qu’on se complète, c’est important.
Quand on est heureux, on est plus ouvert au monde.
» «Réminiscences» est paru chez Flammarion et le coffret Best Of disponible chez Warner.
360.ch
par Alexandre Lanz
Confidence pour confidence
Jeanne Mas sort de l’ombre pour dévoiler ses mémoires dans son autobiographie «Réminiscences». Un livre écrit à cœur ouvert qui raconte le parcours d’une combattante.
À jamais cadenassée dans les années 80 en France avec ses tubes inoubliables «Toute première fois», «Johnny Johnny» et «En Rouge et Noir», Jeanne Mas a choisi de s’envoler pour les Etats-Unis en 2005.
Le prix de sa liberté artistique.
Aujourd’hui elle revient avec ses mémoires en écho à son coffret Best Of.
Tout en pudeur et avec la force de ses mots, elle raconte sans fard le firmament et ses zones d’ombres. Ses plus grands bonheurs et ses peines. Interview.
– Quand votre single «Toute première fois» est arrivé sur les ondes, le succès a été immédiat et fulgurant. Comment l’avez-vous vécu au quotidien?
Je ne gérais pas trop, je travaillais tout le temps.
Je passais de longues journées de promotion entre les studios de radio et de télévision.
Quand c’était terminé, je repartais chez moi en Italie, où je vivais tout à fait normalement.
J’ai adoré cette période.
– Justement, vous avez quitté la France très jeune pour vous installer à Rome, que représente l’Italie pour vous?
Je démarrais, je me sentais un peu perdue, mais j’ai toujours trouvé l’ami dont j’avais besoin au moment où j’en avais besoin.
Les Italiens sont des êtres exceptionnels, je garde cette sensation de dolce vita…
Vous savez, en Italie, on aime bien manger et prendre des cafés.
C’est un pays magique avec une vraie joie de vivre.
Jean Cocteau avait raison quand il disait que les Italiens sont des Français de bonne humeur (rires).
– Rétrospectivement, quelles saveurs gardent les années 80 pour vous?
Du bien-être, de la joie, de la créativité.
Tout était positif, les maisons de disque soutenaient leurs artistes.
J’en garde un souvenir comme un rayon de soleil.
– Quand le succès s’en est allé au tournant des années 90, vous a-t-il manqué?
Cette étape s’est inscrite dans la continuité de ma vie. C’était compensé par beaucoup d’autres choses, surtout ma vie de famille.
J’avais deux enfants, donc ce n’est pas arrivé comme un vide du jour au lendemain.
– Vous êtes-vous sentie incomprise par les médias qui vous ont tourné le dos?
On m’avait beaucoup aimée et quand je commençais à l’être moins, les portes se refermaient.
Effectivement, le plus douloureux a été de perdre ce que je pensais avoir acquis, l’amitié de certains médias qui se sont retournés contre moi.
Finalement, on n’avait plus envie de m’aimer et ça m’a fait mal.
Je ne comprenais pas les raisons pour lesquelles les médias changeaient d’attitude, car elles ne dépendaient pas de moi.
– Que feriez-vous différemment aujourd’hui?
Je serais certainement plus méfiante (rires).
Je prendrais le temps d’analyser les choses et je ne me laisserais plus influencer dans mes choix.
– Vous commencez le livre avec cette question qu’un journaliste vous a posée un jour: «Jeanne, qu’est-ce que tu fuis?» Avez-vous la réponse?
Je réponds à cette question à la fin du livre.
L’écrire m’a permis de réaliser qu’à chaque fois que j’ai fait mes valises pour partir, je ressentais ce besoin d’une nouvelle vie.
Je sais qu’il y aura d’autres changements, j’y travaille.
Je trouve cela logique, positif, exaltant et passionnant.
– Vous ne parlez que très peu de votre enfance et de vos amours dans le livre, pourquoi?
C’est une autobiographie artistique, tout est lié à mes choix musicaux.
Quand je parle de mon adolescence, c’est pour expliquer l’inspiration de certains de mes textes.
J’ai décidé de mettre de côté ma vie privée et mon enfance, car entre nous, cela ne regarde que moi.
Je n’ai pas envie de tout donner en spectacle.
– Quels liens entretenez-vous avec la communauté LGBT+?
Très sincèrement, je ne pense pas en termes de communautés.
Mes meilleur·e·s ami·e·s sont homosexuel·le·s, mais la vie sentimentale des gens ne regarde qu’eux-mêmes.
Pour moi, nous sommes tous des humains avant tout.
– Et votre public?
Je pense que mes fans sont majoritairement homosexuels, mais là encore, je n’analyse pas.
Je les aime tels qu’ils sont, hétéros ou homos.
Je vois une unité entre nous plutôt que des différences.
– Vous considérez-vous comme une icône gay?
Je me considère avant tout comme une artiste.
C’est aux autres de décider si je suis une icône ou pas. La première fois qu’on m’a dit ça, j’ai été surprise dans le sens positif.
Se présenter comme icône gay me semble prétentieux, vous voyez ce que je veux dire?
Madonna en joue beaucoup et je ne comprends pas toujours les raisons pour lesquelles elle souligne cette différence entre les gens.
Mais tout cela est personnel et c’est ma vision unitaire, je trouve cela plus équilibrant.
Alors après, savoir si je suis une icône ou pas, mes amis pourraient répondre à ça, mais je ne leur ai jamais posé la question (rires).
– Vous l’êtes!
Ah, d’accord.
– Vous avez aidé tant d’adolescents à accepter leur différence…
Oh c’est cool! C’est précieux en fait.
Je suis très touchée par ce que vous me dites.
Vous savez, gamine j’étais différente des autres moi aussi.
Je ne pensais pas aux garçons, je voulais devenir une chanteuse.
Mes copines se moquaient de moi parce que je n’étais pas comme elles.
Alors si j’ai pu aider certaines personnes à accepter leur différence, j’en suis heureuse.
C’est justement dans la différence qu’on brille.
– Vous avez été parfois ambiguë dans vos textes, comme dans votre chanson «S’envoler jusqu’au bout»…
J’ai vécu à travers mes amies homosexuelles ce que pouvait être l’amour entre deux femmes et j’ai écrit cette chanson pour elles.
– Vous avez un talent unique pour l’écriture, vous donnez cette teinte particulière à vos mots, entre extase et douleur. En êtes-vous consciente?
Si j’en avais conscience, cela voudrait dire que je me compare aux autres et je ne le fais jamais.
– Comment définissez-vous votre écriture?
Spontanée.
J’ai toujours voulu écrire sur les autres et je danse avec les mots.
Il m’arrive de comprendre le sens de ce que j’écris des mois ou des années plus tard!
– Vous reste-t-il des rêves à accomplir?
Quand j’étais jeune, je rêvais de devenir chanteuse et que l’on reconnaisse mon talent.
J’y croyais tellement! Je me sentais faite pour ce métier.
Mon rêve s’est réalisé, j’ai accédé à la notoriété.
Aujourd’hui je n’ai plus de rêve mais des missions à accomplir.
Je me sens ainsi plus dirigée vers les autres, alors que les rêves c’est très égoïste.
Ma mission est d’informer et guider les gens vers un monde plus sain, plus respectueux envers l’écologie et vers le véganisme.
J’ai envie que l’on puisse épargner ces animaux que l’on massacre et permettre aussi aux gens de connaître une meilleure santé.
Notre devoir est de préserver notre planète.
C’est ce qui me fait vibrer dans ma vie au quotidien.
– Si vous aviez une baguette magique, qu’en feriez-vous?
Pour commencer, je fermerais les abattoirs.
Ensuite je ferais tomber les frontières et je ferais en sorte que l’humanité cesse de se faire du mal, dans tous les domaines.
J’encouragerais les gens à être ouverts d’esprit, dans l’acceptation des différences, des autres et d’eux-mêmes.
On vivrait tellement mieux dans un monde en paix, sans aigreur et agressivité, non?
Je suis sans doute idéaliste…
– Le livre s’achève au moment de votre départ aux Etats-Unis en 2005. Un chapitre s’est-il clos à ce moment-là?
En tout cas un changement de vie total.
J’aurais pu l’écrire dans le livre: ce jour-là, j’ai laissé Jeanne Mas dans le terminal de l’aéroport.
Celle qui est arrivée aux Etats-Unis n’était plus du tout Jeanne Mas.
– Qui était-ce?
J’ai changé de noms mille fois, alors je ne sais plus trop (rires).
– S’il ne fallait en garder qu’une, quelle chanson vous garderiez?
«Ideali»… C’est l’une de mes chansons préférées, le texte est très profond. Sans rentrer dans les détails, Ideali est liée à mon enfance. Et je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite, je l’ai compris longtemps après.
– Un mot pour vos fans gays en Suisse?
Je les embrasse tous et leur souhaite beaucoup de bonheur.
Restons solidaires pour protéger, surtout soutenir les différences.
Encore une fois, c’est dans la différence qu’on se complète, c’est important.
Quand on est heureux, on est plus ouvert au monde.
» «Réminiscences» est paru chez Flammarion et le coffret Best Of disponible chez Warner.
16.08.2019
bullesdeculture.com
Par Luigi Lattuca
Jeanne Mas en tournée événement en France en 2020… mais pas au théâtre
L’icône des années 80 reprend la route !
Jeanne Mas l’a fièrement annoncé sur Twitter à la mi-juillet 2019 : Cheyenne Productions prolonge le plaisir de L’Olympia de Paris avec une tournée best of.
Mais Jeanne Mas a aussi annoncé renoncer à un autre projet scénique.
Les explications de Bulles de Culture.
Jeanne Mas en bleu et noir
C’est avec cette très belle affiche (et une typographie très années 80) que Jeanne Mas, célèbre pour ses tubes Toute première fois, Cœur en stéréo ou encore En rouge et noir, a annoncé qu’elle partait sur les routes de France et de Belgique au printemps 2020.
Vous l’aviez lu sur Bulles de Culture : L’Olympia était annoncé pour la chanteuse après deux apparitions pour Stars 80.
Un beau cadeau pour ses admirateurs de longue date après des concerts de leur idole souvent épars depuis les années 90 — et le plus souvent uniquement à Paris.
Plus de Superman
Bulles de Culture était l’un des premiers médias à vous l’annoncer : Jeanne Mas se préparait aussi à monter sur scène en tant que comédienne pour incarner une femme se déguisant pour des raisons pécuniaires en Blanche Neige.
Mais la pièce Dans la peau d’un Superman a mis du temps à accoucher de dates en dehors du Nord-Pas-de-Calais et de la Bretagne et a donc finalement été annulée.
Sans explication, la société de production Les Lucioles (qui allait produire la pièce) et l’artiste elle-même ont annoncé que certaines choses devaient se terminer et que « c’était ainsi ».
Cette annulation a été d’ailleurs annoncée en même temps que la tournée de Jeanne Mas.
Un événement qui devrait faire parler de lui comme la biographie Réminiscences qui a vu la chanteuse réapparaître sur toutes les radios et chaînes de télé possibles.
En savoir plus :
Jeanne Mas à L’Olympia et en tournée du 8 avril au 13 mai 2020
Cheyenne Production (site officiel).
bullesdeculture.com
Par Luigi Lattuca
Jeanne Mas en tournée événement en France en 2020… mais pas au théâtre
L’icône des années 80 reprend la route !
Jeanne Mas l’a fièrement annoncé sur Twitter à la mi-juillet 2019 : Cheyenne Productions prolonge le plaisir de L’Olympia de Paris avec une tournée best of.
Mais Jeanne Mas a aussi annoncé renoncer à un autre projet scénique.
Les explications de Bulles de Culture.
Jeanne Mas en bleu et noir
C’est avec cette très belle affiche (et une typographie très années 80) que Jeanne Mas, célèbre pour ses tubes Toute première fois, Cœur en stéréo ou encore En rouge et noir, a annoncé qu’elle partait sur les routes de France et de Belgique au printemps 2020.
Vous l’aviez lu sur Bulles de Culture : L’Olympia était annoncé pour la chanteuse après deux apparitions pour Stars 80.
Un beau cadeau pour ses admirateurs de longue date après des concerts de leur idole souvent épars depuis les années 90 — et le plus souvent uniquement à Paris.
Plus de Superman
Bulles de Culture était l’un des premiers médias à vous l’annoncer : Jeanne Mas se préparait aussi à monter sur scène en tant que comédienne pour incarner une femme se déguisant pour des raisons pécuniaires en Blanche Neige.
Mais la pièce Dans la peau d’un Superman a mis du temps à accoucher de dates en dehors du Nord-Pas-de-Calais et de la Bretagne et a donc finalement été annulée.
Sans explication, la société de production Les Lucioles (qui allait produire la pièce) et l’artiste elle-même ont annoncé que certaines choses devaient se terminer et que « c’était ainsi ».
Cette annulation a été d’ailleurs annoncée en même temps que la tournée de Jeanne Mas.
Un événement qui devrait faire parler de lui comme la biographie Réminiscences qui a vu la chanteuse réapparaître sur toutes les radios et chaînes de télé possibles.
En savoir plus :
Jeanne Mas à L’Olympia et en tournée du 8 avril au 13 mai 2020
Cheyenne Production (site officiel).
1.09.2019
dhnet.be
Jean-Marc Gheraille
Jeanne Mas: toute toute première... bio
Jeanne Mas, star des années 80, revient sur un parcours fulgurant où elle a squatté le hit-parade avant de disparaître.
Cheveux hirsutes, look volontairement gothique, gestuelle saccadée, maquillage prononcé.
Jeanne Mas a marqué la bande-son des années 80.
Des énormes tubes qui tournaient en boucle sur les radios d’une FM enfin libre, des concerts dans de grandes salles, des trophées.
Les millenials chantent encore ses succès sur la vague du revival Stars 80.
Ils scandent à tue-tête "En rouge et noir" ou "Toute première fois" sans vraiment savoir qui est Jeanne Mas et sans forcément oser l’avouer.
Dans un ouvrage qui oscille entre les confidences et la pudeur, elle revient sur ses années de gloire pour lesquelles elle n’était pas forcément programmée mais aussi ses déceptions, ses erreurs d’aiguillage.
Car, reconnaissons-le, son image est restée accrochée à cette décennie où tout semblait permis et possible.
Avec des divagations musicales qui n’ont pas rencontré leur public comme on dit pudiquement ou, en tout cas, qui l’ont éloigné du sien.
Avec des prises de position déstabilisantes (elle clame son véganisme partout) ou encore une polémique sur fond de prétendu racisme avec l’animateur Nagui qui a pris une ampleur démesurée et lui a sans doute coûté cher.
Ajoutez-y un caractère en acier trempé, une propension aux caprices et une aversion à la concession et vous avez le cocktail parfait d’une artiste qui est arrivée au sommet mais qui a dégringolé les escaliers à grande vitesse.
Pas question ici d’une bio déprimante où la grande artiste incomprise nous explique que son talent devrait la placer entre Barbara et Véronique Sanson mais plutôt d’un parcours de vie, de sa vie.
Où le hasard a parfois bien fait les choses.
Où les rencontres ont été déterminantes.
Où elle a loupé quelques virages.
Au fil des pages, cette native d’Espagne naturalisée française se dévoile pudiquement, sans de grandes révélations mais avec quelques piques là où il faut.
Comme à l’encontre du compositeur italien Romano Musumarra qui est à l’origine de ses grands succès comme "Toute première fois" ou "En rouge et noir" qui, dit-elle, l’a pigeonné d’une (bonne) partie des droits d’auteur.
Comme cette émission de TV avec Marc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde qu’elle regrette encore aujourd’hui.
Comme contre ses attaché(e)s de presse qui l’ont isolée.
Mais Jeanne Mas, qui a décidé de remonter sur scène (elle sera en avril au Cirque Royal de Bruxelles), veut surtout retenir les belles rencontres.
Cet improbable rendez-vous improvisé avec Patrick Dewaere dans un bistro.
Ses années en Italie où elle tourna des pubs avant de présenter un show télévisé alors que personne ne la connaissait en France.
Ses concerts pleins à craquer au Palais des Sports à Paris.
Ce sentiment diffus d’être intouchable.
Son immense respect pour Daniel Balavoine qui a travaillé sur la production de son deuxième album dont le tube "Cœur en stéréo".
Outre ses albums, ses tournées, ses Victoires de la Musique, ses amours, Jeanne Mas a pris le temps d’avoir deux enfants (un fils et une fille).
Elle n’a jamais hésité à les emmener au gré de ses déménagements tantôt aux États-Unis tantôt en France.
Sa fille Victoria vient d’ailleurs de publier son premier roman Le bal des folles.
Visiblement, l’écriture est héréditaire.
Aujourd’hui, Jeanne Mas évoque une période de légèreté, d’insouciance, du sens de la fête et de l’autodérision.
Et surtout il reste ses tubes qui continuent à se fredonner, à se chanter dans les karaokés et même à cartonner dans les soirées.
De "Toute première fois" à "Sauvez-moi" en passant par "En rouge et noir" ou "Johnny Johnny", on a tous en nous quelque chose de Jeanne Mas…
dhnet.be
Jean-Marc Gheraille
Jeanne Mas: toute toute première... bio
Jeanne Mas, star des années 80, revient sur un parcours fulgurant où elle a squatté le hit-parade avant de disparaître.
Cheveux hirsutes, look volontairement gothique, gestuelle saccadée, maquillage prononcé.
Jeanne Mas a marqué la bande-son des années 80.
Des énormes tubes qui tournaient en boucle sur les radios d’une FM enfin libre, des concerts dans de grandes salles, des trophées.
Les millenials chantent encore ses succès sur la vague du revival Stars 80.
Ils scandent à tue-tête "En rouge et noir" ou "Toute première fois" sans vraiment savoir qui est Jeanne Mas et sans forcément oser l’avouer.
Dans un ouvrage qui oscille entre les confidences et la pudeur, elle revient sur ses années de gloire pour lesquelles elle n’était pas forcément programmée mais aussi ses déceptions, ses erreurs d’aiguillage.
Car, reconnaissons-le, son image est restée accrochée à cette décennie où tout semblait permis et possible.
Avec des divagations musicales qui n’ont pas rencontré leur public comme on dit pudiquement ou, en tout cas, qui l’ont éloigné du sien.
Avec des prises de position déstabilisantes (elle clame son véganisme partout) ou encore une polémique sur fond de prétendu racisme avec l’animateur Nagui qui a pris une ampleur démesurée et lui a sans doute coûté cher.
Ajoutez-y un caractère en acier trempé, une propension aux caprices et une aversion à la concession et vous avez le cocktail parfait d’une artiste qui est arrivée au sommet mais qui a dégringolé les escaliers à grande vitesse.
Pas question ici d’une bio déprimante où la grande artiste incomprise nous explique que son talent devrait la placer entre Barbara et Véronique Sanson mais plutôt d’un parcours de vie, de sa vie.
Où le hasard a parfois bien fait les choses.
Où les rencontres ont été déterminantes.
Où elle a loupé quelques virages.
Au fil des pages, cette native d’Espagne naturalisée française se dévoile pudiquement, sans de grandes révélations mais avec quelques piques là où il faut.
Comme à l’encontre du compositeur italien Romano Musumarra qui est à l’origine de ses grands succès comme "Toute première fois" ou "En rouge et noir" qui, dit-elle, l’a pigeonné d’une (bonne) partie des droits d’auteur.
Comme cette émission de TV avec Marc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde qu’elle regrette encore aujourd’hui.
Comme contre ses attaché(e)s de presse qui l’ont isolée.
Mais Jeanne Mas, qui a décidé de remonter sur scène (elle sera en avril au Cirque Royal de Bruxelles), veut surtout retenir les belles rencontres.
Cet improbable rendez-vous improvisé avec Patrick Dewaere dans un bistro.
Ses années en Italie où elle tourna des pubs avant de présenter un show télévisé alors que personne ne la connaissait en France.
Ses concerts pleins à craquer au Palais des Sports à Paris.
Ce sentiment diffus d’être intouchable.
Son immense respect pour Daniel Balavoine qui a travaillé sur la production de son deuxième album dont le tube "Cœur en stéréo".
Outre ses albums, ses tournées, ses Victoires de la Musique, ses amours, Jeanne Mas a pris le temps d’avoir deux enfants (un fils et une fille).
Elle n’a jamais hésité à les emmener au gré de ses déménagements tantôt aux États-Unis tantôt en France.
Sa fille Victoria vient d’ailleurs de publier son premier roman Le bal des folles.
Visiblement, l’écriture est héréditaire.
Aujourd’hui, Jeanne Mas évoque une période de légèreté, d’insouciance, du sens de la fête et de l’autodérision.
Et surtout il reste ses tubes qui continuent à se fredonner, à se chanter dans les karaokés et même à cartonner dans les soirées.
De "Toute première fois" à "Sauvez-moi" en passant par "En rouge et noir" ou "Johnny Johnny", on a tous en nous quelque chose de Jeanne Mas…
1.09.2019
Journal de France
Elle a été la première artiste féminine à chanter sur la scène du Palais Omnisports de Bercy.
Et dans les années 1980, Jeanne Mas dominait les ventes d’albums et de singles.
Retirée depuis une quinzaine d’années dans l’Arizona, l’inoubliable interprète de « Toute Première Fois » revient pour la première fois sur son parcours pour le moins singulier dans une autobiographie en forme d’inventaire, d’hommages et de règlements de compte, « Réminiscences » (paru il y a quelque semaines chez Flammarion).
On apprend ainsi que Jeanne Mas, l’ancienne animatrice sur la RAI (la télévision italienne) fut pressentie pour tenir le premier rôle dans « L’Été meurtrier », bien avant Isabelle Adjani.
Et qu’elle a vendu ses 2 Victoires de la musique au profit d’une association humanitaire au Chili !
Elle n’hésite pas à « flinguer » ceux qui lui ont manqué de respect.
Comme Thierry Ardisson, Nagui et surtout Marc-Olivier Fogiel.
Même Serge Gainsbourg a eu à en découdre avec elle.
En 1986, dans « Le Jeu de la vérité » animé par Patrick Sabatier, le chanteur se permet cette blague salace : « Hey, toi, Jeanne Mas, tu sais ce qui va t’arriver? Rien! »
L’interprète de « Johnny, Johnny » lui répondit du tac au tac : « Je prends ça comme une chance! ».
Vivant depuis 15 ans aux États-Unis, Jeanne Mas évoque aussi dans son livre son immense succès des années 1980, mais aussi l’envers du décor : cette image dans laquelle on l’enferme et qu’elle a dû fuir en allant aux USA.
Dans « Réminiscences », Jeanne Mas avoue pour la première qu’elle a fait une tentative de suicide à 17 ans : « Je n’existais pas pour mes parents, je suis arrivée en Italie, où je n’existais pas non plus.
Alors j’ai pris des pilules... Heureusement, on m’a montré que la vie comptait et que des gens m’aimaient.
La musique m’a sauvée de tout.
De la dépression, de la perte d’être chers...
La musique, c’est avec la danse la plus belle des thérapies. »
Parmi les rencontres qui ont vraiment compté, il y a son amitié avec Daniel Balavoine dont la mort accidentelle en 1986 a été un traumatisme pour beaucoup : « C’est une avalanche qui m’a emportée, confie Jeanne Mas.
C’était plus qu’un meilleur ami, je l’admirais comme un père.
Il m’a donné confiance en moi, m’avait mise sur un piédestal et, sans lui, je n’étais plus qu’une pierre qui glissait vers le bas.
Après lui, même si je me suis toujours battue, j’ai bien senti qu’il me manquait l’étincelle.
Il est irremplaçable.
Aujourd’hui, vous voyez quelqu’un qui a ce courage ? » Jeanne Mas possède désormais la nationalité américaine depuis quatre ans.
Sa fille aînée de 30 ans vit à Paris et son on fils de 27 ans est installé à New York.
Elle continue les allers-retours, notamment en ce moment pour défendre son livre mais aussi pour remonter sur scène avec le spectacle « Stars 80 » actuellement en tournée.
Et avis à ses fans qui restent nombreux: Jeanne devrait se produire en concert en solo au printemps 2020 à l’Olympia de Paris !
On en redemande !
Par Valérie FONTAINE
Journal de France
Elle a été la première artiste féminine à chanter sur la scène du Palais Omnisports de Bercy.
Et dans les années 1980, Jeanne Mas dominait les ventes d’albums et de singles.
Retirée depuis une quinzaine d’années dans l’Arizona, l’inoubliable interprète de « Toute Première Fois » revient pour la première fois sur son parcours pour le moins singulier dans une autobiographie en forme d’inventaire, d’hommages et de règlements de compte, « Réminiscences » (paru il y a quelque semaines chez Flammarion).
On apprend ainsi que Jeanne Mas, l’ancienne animatrice sur la RAI (la télévision italienne) fut pressentie pour tenir le premier rôle dans « L’Été meurtrier », bien avant Isabelle Adjani.
Et qu’elle a vendu ses 2 Victoires de la musique au profit d’une association humanitaire au Chili !
Elle n’hésite pas à « flinguer » ceux qui lui ont manqué de respect.
Comme Thierry Ardisson, Nagui et surtout Marc-Olivier Fogiel.
Même Serge Gainsbourg a eu à en découdre avec elle.
En 1986, dans « Le Jeu de la vérité » animé par Patrick Sabatier, le chanteur se permet cette blague salace : « Hey, toi, Jeanne Mas, tu sais ce qui va t’arriver? Rien! »
L’interprète de « Johnny, Johnny » lui répondit du tac au tac : « Je prends ça comme une chance! ».
Vivant depuis 15 ans aux États-Unis, Jeanne Mas évoque aussi dans son livre son immense succès des années 1980, mais aussi l’envers du décor : cette image dans laquelle on l’enferme et qu’elle a dû fuir en allant aux USA.
Dans « Réminiscences », Jeanne Mas avoue pour la première qu’elle a fait une tentative de suicide à 17 ans : « Je n’existais pas pour mes parents, je suis arrivée en Italie, où je n’existais pas non plus.
Alors j’ai pris des pilules... Heureusement, on m’a montré que la vie comptait et que des gens m’aimaient.
La musique m’a sauvée de tout.
De la dépression, de la perte d’être chers...
La musique, c’est avec la danse la plus belle des thérapies. »
Parmi les rencontres qui ont vraiment compté, il y a son amitié avec Daniel Balavoine dont la mort accidentelle en 1986 a été un traumatisme pour beaucoup : « C’est une avalanche qui m’a emportée, confie Jeanne Mas.
C’était plus qu’un meilleur ami, je l’admirais comme un père.
Il m’a donné confiance en moi, m’avait mise sur un piédestal et, sans lui, je n’étais plus qu’une pierre qui glissait vers le bas.
Après lui, même si je me suis toujours battue, j’ai bien senti qu’il me manquait l’étincelle.
Il est irremplaçable.
Aujourd’hui, vous voyez quelqu’un qui a ce courage ? » Jeanne Mas possède désormais la nationalité américaine depuis quatre ans.
Sa fille aînée de 30 ans vit à Paris et son on fils de 27 ans est installé à New York.
Elle continue les allers-retours, notamment en ce moment pour défendre son livre mais aussi pour remonter sur scène avec le spectacle « Stars 80 » actuellement en tournée.
Et avis à ses fans qui restent nombreux: Jeanne devrait se produire en concert en solo au printemps 2020 à l’Olympia de Paris !
On en redemande !
Par Valérie FONTAINE
3.11.2019
Pop Story
France Bleu
"Tous les cris, les SOS", sans obsolescence programmée
La promotion 4 de la Star Ac s’annonçait tranquille. L’émission est entrée dans sa routine avec ses 5 millions de fidèles et ses 30% de part de marché. Une promenade de santé pour la production et son diffuseur.
Cette année là, le public découvre Gregory Lemarchal, un jeune homme à la voix incassable mais à l’allure trop fragile et le souffle capricieux.
Grand favori de la Star Ac, Gregory reprend un soir en direct « Tous les cris, les Sos » de Balavoine.
Il n’en fallait pas plus pour que la fameuse ménagère accroc au grand barnum de TF1 sanglote devant son écran HD 16/9 et chérisse à jamais celui que l’on surnomme le jeune homme à la voix d’ange.
Amie et proche de Balavoine, Jeanne Mas sera la première à reprendre cette chanson parue quelques mois seulement avant la disparition de l’artiste dans les dunes du Ténéré.
Il faut savoir qu’avant de culminer au sommet de notre Top avec l’indestructible « En rouge et Noir » l’ex punkette avait déjà proposé à Daniel de lui produire deux titres sur un album sorti en 1985.
A la veille du XXIème siècle Lena K propose à la génération gavée de sons électro une version revisitée de cette chanson sortie 15 ans plus tôt.
Déjà très en avance sur son époque, « Tous les cris, les Sos » résiste bien à la rouille et à l’usure du temps et la jeune compositrice qui travaillera plus tard pour Lââm ou encore Johnny Hallyday, flirte avec les premières places des charts européens.
Finalement « Tous les cris les Sos » aura connu un parcours assez atypique.
Réalisé à partir de machines à la pointe de la technologie, Balavoine, alors très inspiré par les gourous de la pop anglaise, a marqué son époque avec des sonorités nouvelles et très audacieuses.
Pourtant ce refrain ne sortira qu’en face B du 45 tours « L’Aziza » et devra attendre ses nombreuses reprises ou adaptations pour enfin entrer au panthéon de la chanson française.
Pop Story
France Bleu
"Tous les cris, les SOS", sans obsolescence programmée
La promotion 4 de la Star Ac s’annonçait tranquille. L’émission est entrée dans sa routine avec ses 5 millions de fidèles et ses 30% de part de marché. Une promenade de santé pour la production et son diffuseur.
Cette année là, le public découvre Gregory Lemarchal, un jeune homme à la voix incassable mais à l’allure trop fragile et le souffle capricieux.
Grand favori de la Star Ac, Gregory reprend un soir en direct « Tous les cris, les Sos » de Balavoine.
Il n’en fallait pas plus pour que la fameuse ménagère accroc au grand barnum de TF1 sanglote devant son écran HD 16/9 et chérisse à jamais celui que l’on surnomme le jeune homme à la voix d’ange.
Amie et proche de Balavoine, Jeanne Mas sera la première à reprendre cette chanson parue quelques mois seulement avant la disparition de l’artiste dans les dunes du Ténéré.
Il faut savoir qu’avant de culminer au sommet de notre Top avec l’indestructible « En rouge et Noir » l’ex punkette avait déjà proposé à Daniel de lui produire deux titres sur un album sorti en 1985.
A la veille du XXIème siècle Lena K propose à la génération gavée de sons électro une version revisitée de cette chanson sortie 15 ans plus tôt.
Déjà très en avance sur son époque, « Tous les cris, les Sos » résiste bien à la rouille et à l’usure du temps et la jeune compositrice qui travaillera plus tard pour Lââm ou encore Johnny Hallyday, flirte avec les premières places des charts européens.
Finalement « Tous les cris les Sos » aura connu un parcours assez atypique.
Réalisé à partir de machines à la pointe de la technologie, Balavoine, alors très inspiré par les gourous de la pop anglaise, a marqué son époque avec des sonorités nouvelles et très audacieuses.
Pourtant ce refrain ne sortira qu’en face B du 45 tours « L’Aziza » et devra attendre ses nombreuses reprises ou adaptations pour enfin entrer au panthéon de la chanson française.
13.09.2019
lepelerin.com
Par Marie-Hélène Servantie
En confidences
Jeanne Mas : “Je crois en la permanence de l’esprit”
Désormais installée aux États-Unis, elle a marqué l’histoire de la chanson française dans les années 1980.
À 61 ans, elle poursuit sa route, en toute liberté.
Votre péché mignon ?
Un petit carré noir avec 84 % de chocolat, pour éviter le sucre.
Votre remède contrela déprime ?
Je me dis que c’est passager et je laisse tout tomber pour aller faire du shopping, voir du monde, de la couleur et regarder les autres vivre.
Quel est votre talent caché ?
Je suis une bricoleuse.
Je répare tout, du système électrique à la plomberie.
Et j’adore jardiner.
On vous offre une heure de silence. Qu’en faites-vous ?
Je m’installe dehors et j’observe la nature, loin du bruit des hommes.
La musique qui vous transporte ?
Celle de Mozart.
Ses œuvres sont très utilisées en musicothérapie.
Un lieu pour se ressourcer ?
Le Grand Canyon (États-Unis), en dehors des sentiers touristiques.
Époustouflant !
Si vous aviez un regret…
Ne pas avoir pu dire au revoir à ceux qui nous ont quittés brutalement.
L’arbre ou la fleur qui vous inspire ?
Le coquelicot, parce qu’il est indomptable et pousse seulement là où il veut.
Votre livre de chevet ?
Fragments et aphorismes, de Nietzsche (Éd. Librio) qui regroupe ses citations les plus importantes.
À travers son regard sur le monde, elles me portent vers la méditation.
Pour vous, Jésus, c’est…
Un altruiste.
Le pape François vous accorde une audience. Quel sujet abordez-vous ?
La condition du règne animal et l’écologie.
J’aimerais beaucoup le rencontrer parce que je trouve qu’il a un plus.
J’ai une vraie affection pour cet homme que je trouve extrêmement courageux et qui exprime une compassion sincère envers les animaux.
On vous offre la vie éternelle. Vous signez ?
Non, parce que sous une forme corporelle, ça ne m’intéresse pas.
Je crois en la réincarnation et en la permanence de l’esprit.
Les personnes pour qui vous priez ?
Je ne prie pas mais je n’hésite pas à entrer en contact avec les énergies qui nous entourent, pour leur demander de temps en temps de nous aider, de nous guider.
Et ça marche.
Dieu s’avance vers vous. Que lui dites-vous ?
« En ton nom, il y a des gens qui en massacrent d’autres.
N’est-il pas temps que tu reviennes nous dire de cohabiter pacifiquement, dans la générosité, l’humilité et l’altruisme ? »
lepelerin.com
Par Marie-Hélène Servantie
En confidences
Jeanne Mas : “Je crois en la permanence de l’esprit”
Désormais installée aux États-Unis, elle a marqué l’histoire de la chanson française dans les années 1980.
À 61 ans, elle poursuit sa route, en toute liberté.
Votre péché mignon ?
Un petit carré noir avec 84 % de chocolat, pour éviter le sucre.
Votre remède contrela déprime ?
Je me dis que c’est passager et je laisse tout tomber pour aller faire du shopping, voir du monde, de la couleur et regarder les autres vivre.
Quel est votre talent caché ?
Je suis une bricoleuse.
Je répare tout, du système électrique à la plomberie.
Et j’adore jardiner.
On vous offre une heure de silence. Qu’en faites-vous ?
Je m’installe dehors et j’observe la nature, loin du bruit des hommes.
La musique qui vous transporte ?
Celle de Mozart.
Ses œuvres sont très utilisées en musicothérapie.
Un lieu pour se ressourcer ?
Le Grand Canyon (États-Unis), en dehors des sentiers touristiques.
Époustouflant !
Si vous aviez un regret…
Ne pas avoir pu dire au revoir à ceux qui nous ont quittés brutalement.
L’arbre ou la fleur qui vous inspire ?
Le coquelicot, parce qu’il est indomptable et pousse seulement là où il veut.
Votre livre de chevet ?
Fragments et aphorismes, de Nietzsche (Éd. Librio) qui regroupe ses citations les plus importantes.
À travers son regard sur le monde, elles me portent vers la méditation.
Pour vous, Jésus, c’est…
Un altruiste.
Le pape François vous accorde une audience. Quel sujet abordez-vous ?
La condition du règne animal et l’écologie.
J’aimerais beaucoup le rencontrer parce que je trouve qu’il a un plus.
J’ai une vraie affection pour cet homme que je trouve extrêmement courageux et qui exprime une compassion sincère envers les animaux.
On vous offre la vie éternelle. Vous signez ?
Non, parce que sous une forme corporelle, ça ne m’intéresse pas.
Je crois en la réincarnation et en la permanence de l’esprit.
Les personnes pour qui vous priez ?
Je ne prie pas mais je n’hésite pas à entrer en contact avec les énergies qui nous entourent, pour leur demander de temps en temps de nous aider, de nous guider.
Et ça marche.
Dieu s’avance vers vous. Que lui dites-vous ?
« En ton nom, il y a des gens qui en massacrent d’autres.
N’est-il pas temps que tu reviennes nous dire de cohabiter pacifiquement, dans la générosité, l’humilité et l’altruisme ? »
24.09.2019
purepeople.com
Victoria Mas, sa relation avec sa mère Jeanne Mas : elle met les choses au clair
Invitée de "On n'est pas couchés" pour défendre son premier roman "Le Bal des folles", samedi 21 septembre 2019, Victoria Mas a été amenée à évoquer sa relation avec sa mère, la chanteuse Jeanne Mas.
Victoria Mas était l'une des invitées de On n'est pas couché.
Les chroniqueurs du talk show de France 2 ont tous applaudi son premier roman, Le Bal des folles (ed Albin Michel), paru le 21 août dernier.
Déjà saluée par le prix Stanislas et le prix Première Plume 2019, elle est également la fille de la chanteuse Jeanne Mas.
Une filiation qui a suscité la curiosité de Laurent Ruquier, lequel s'est permis de la questionner à ce sujet en fin d'émission.
Victoria Mas est-elle irritée d'évoquer sa maman ?
"Non, ça ne m'agace pas.
Je comprends effectivement qu'il y ait un effet de curiosité d'autant que j'ai été très discrète jusqu'ici.
Donc c'est comme si les gens découvrait qu'elle avait une fille.
Après, on ne fait pas le même métier", explique-t-elle sur le plateau d'On n'est pas couché.
Pas embarrassée par cette question, Victoria Mas explique ensuite que sa carrière et celle de sa mère sont parfaitement dissociées.
"Ça ne m'agace pas, c'est juste que j'ai l'impression d'avoir fait mon parcours tellement de mon côté.
Je vis en France, elle vit à l'étranger.
On a été très peu impliquées l'une dans la profession de l'autre", poursuit-elle.
Mais la chanson et l'écriture sont intimement liées.
Laurent Ruquier, bien informé, a évoqué ces chansons écrites par Victoria Mas.
"Ah, non mais ça... Mais, moi, je suis romancière.
Les chansons, elles restent dans mon salon.
C'est une autre forme de création et d'approche de l'écriture aussi.
Quand je n'ai pas le temps d'écrire un roman, une chanson me permet de continuer à travailler mon écriture", indique la romancière, en lice pour le prix Renaudot.
L'occasion pour nous de prendre des nouvelles de Jeanne Mas, qui a obtenu la nationalité américaine il y a déjà quatre ans.
Victoria, âgée d'une trentaine d'années, vit donc toujours à Paris.
L'interprète de En rouge et noir a également un fils plus jeune, qui vit à New York.
En mai dernier, elle revenait sur le devant de la scène avec une autobiographie, Réminiscences (ed Flammarion), et un double best of.
Un concert à l'Olympia est d'ailleurs prévu au printemps 2020.
purepeople.com
Victoria Mas, sa relation avec sa mère Jeanne Mas : elle met les choses au clair
Invitée de "On n'est pas couchés" pour défendre son premier roman "Le Bal des folles", samedi 21 septembre 2019, Victoria Mas a été amenée à évoquer sa relation avec sa mère, la chanteuse Jeanne Mas.
Victoria Mas était l'une des invitées de On n'est pas couché.
Les chroniqueurs du talk show de France 2 ont tous applaudi son premier roman, Le Bal des folles (ed Albin Michel), paru le 21 août dernier.
Déjà saluée par le prix Stanislas et le prix Première Plume 2019, elle est également la fille de la chanteuse Jeanne Mas.
Une filiation qui a suscité la curiosité de Laurent Ruquier, lequel s'est permis de la questionner à ce sujet en fin d'émission.
Victoria Mas est-elle irritée d'évoquer sa maman ?
"Non, ça ne m'agace pas.
Je comprends effectivement qu'il y ait un effet de curiosité d'autant que j'ai été très discrète jusqu'ici.
Donc c'est comme si les gens découvrait qu'elle avait une fille.
Après, on ne fait pas le même métier", explique-t-elle sur le plateau d'On n'est pas couché.
Pas embarrassée par cette question, Victoria Mas explique ensuite que sa carrière et celle de sa mère sont parfaitement dissociées.
"Ça ne m'agace pas, c'est juste que j'ai l'impression d'avoir fait mon parcours tellement de mon côté.
Je vis en France, elle vit à l'étranger.
On a été très peu impliquées l'une dans la profession de l'autre", poursuit-elle.
Mais la chanson et l'écriture sont intimement liées.
Laurent Ruquier, bien informé, a évoqué ces chansons écrites par Victoria Mas.
"Ah, non mais ça... Mais, moi, je suis romancière.
Les chansons, elles restent dans mon salon.
C'est une autre forme de création et d'approche de l'écriture aussi.
Quand je n'ai pas le temps d'écrire un roman, une chanson me permet de continuer à travailler mon écriture", indique la romancière, en lice pour le prix Renaudot.
L'occasion pour nous de prendre des nouvelles de Jeanne Mas, qui a obtenu la nationalité américaine il y a déjà quatre ans.
Victoria, âgée d'une trentaine d'années, vit donc toujours à Paris.
L'interprète de En rouge et noir a également un fils plus jeune, qui vit à New York.
En mai dernier, elle revenait sur le devant de la scène avec une autobiographie, Réminiscences (ed Flammarion), et un double best of.
Un concert à l'Olympia est d'ailleurs prévu au printemps 2020.
10.10.2019
musique.orange.fr
Fabien Gallet
10 tubes anglais repris par des chanteurs français
"You Will Forget" devient "Tu m'oublieras" avec Larusso
"Rock The Casbah" des Clash version Rachid Taha
"Paint It Black" des Stones se change en "Marie douceur, Marie colère"
Quand Joe Dassin reprend "No Woman No Cry" de Bob Marley
"I Feel It Coming" de The Weeknd sublimé par Juliette Armanet
"Blowin' in the Wind" de Dylan devient "Écoute le vent" avec Richard Anthony
"Sweet Dreams (Are Made of This)" d'Eurythmics vu par Sylvie Vartan
"The House of the Rising Sun" est devenu un tube de Johnny Hallyday
Quand Gilbert Montagné reprenait "Killing Me Softly with His Song"
"All By Myself" : un tube signé Eric Carmen repris par d'autres
Si la chanson fait aujourd'hui partie du répertoire de Céline Dion (parue sur le disque "Falling into You" en 1996), elle a été reprise dans la langue de Molière par Jeanne Mas en 2001.
C'est sur un mini-album enregistré à l'Olympia que l'interprète de En rouge et noir a dévoilé sa propre version baptisée Je vous aime ainsi.
Un titre certes moins grandiloquent mais tout aussi intrigant.
Photo
Jeanne Mas en concert au Zénith de Paris dans le cadre de la tournée RFM, le 9 mai 2010.
musique.orange.fr
Fabien Gallet
10 tubes anglais repris par des chanteurs français
"You Will Forget" devient "Tu m'oublieras" avec Larusso
"Rock The Casbah" des Clash version Rachid Taha
"Paint It Black" des Stones se change en "Marie douceur, Marie colère"
Quand Joe Dassin reprend "No Woman No Cry" de Bob Marley
"I Feel It Coming" de The Weeknd sublimé par Juliette Armanet
"Blowin' in the Wind" de Dylan devient "Écoute le vent" avec Richard Anthony
"Sweet Dreams (Are Made of This)" d'Eurythmics vu par Sylvie Vartan
"The House of the Rising Sun" est devenu un tube de Johnny Hallyday
Quand Gilbert Montagné reprenait "Killing Me Softly with His Song"
"All By Myself" : un tube signé Eric Carmen repris par d'autres
Si la chanson fait aujourd'hui partie du répertoire de Céline Dion (parue sur le disque "Falling into You" en 1996), elle a été reprise dans la langue de Molière par Jeanne Mas en 2001.
C'est sur un mini-album enregistré à l'Olympia que l'interprète de En rouge et noir a dévoilé sa propre version baptisée Je vous aime ainsi.
Un titre certes moins grandiloquent mais tout aussi intrigant.
Photo
Jeanne Mas en concert au Zénith de Paris dans le cadre de la tournée RFM, le 9 mai 2010.
16.10.2019
francebleu
Jean-Sébastien Lebon
Jeanne Mas au Grand Théatre de Tours.
La chanteuse Jeanne Mas repart en tournée.
Doit-on encore présenter Jeanne Mas ???
Auteur interprète de tubes comme Toute Première Fois, Johnny Johnny, En rouge et noir, Sauvez moi ou encore Coeur en stéréo.
Premiere artiste à remplir le palais omnisports de Bercy.
Numéro un des top 50 et 30.
On continue ?
Couronnée meilleure révélation et meilleure artiste aux premières victoires de la musique.
Jeanne Mas repart en tournée dans toute la France et fait une escale à Tours au mois d'Avril, le 21 pour être exacte au Grand Théatre.
(Billetterie dans les points de ventes habituels.)
francebleu
Jean-Sébastien Lebon
Jeanne Mas au Grand Théatre de Tours.
La chanteuse Jeanne Mas repart en tournée.
Doit-on encore présenter Jeanne Mas ???
Auteur interprète de tubes comme Toute Première Fois, Johnny Johnny, En rouge et noir, Sauvez moi ou encore Coeur en stéréo.
Premiere artiste à remplir le palais omnisports de Bercy.
Numéro un des top 50 et 30.
On continue ?
Couronnée meilleure révélation et meilleure artiste aux premières victoires de la musique.
Jeanne Mas repart en tournée dans toute la France et fait une escale à Tours au mois d'Avril, le 21 pour être exacte au Grand Théatre.
(Billetterie dans les points de ventes habituels.)
23.10.2019
influencelesite.com
J’avance, un nouveau single pour Jeanne Mas.
Dans les années 80, Jeanne Mas était la Star numéro 1 avec plusieurs hits; Toute Première Fois, Coeur en Stéréo, Sauvez-moi, En Rouge et Noir, Johnny Johnny…
Si la suite de sa carrière fut mitigée, elle reste une artiste fort appréciée et pour ses fans, Jeanne multiplie les projets.
Revenue avec un album Best Of et un livre sur sa vie, Réminiscences, la chanteuse a également proposé un album de reprises, Goodbye Je reviendrai.
Et elle ne dit pas ça comme des paroles en l’air car oui Jeanne mas revient à l’Olympia en 2020 (les 08 et 09 avril 2020), elle donnera aussi quelques concerts.
Ce n’est pas tout, c’est en novembre qu’on la retrouvera sur les plateformes de téléchargement légal avec un nouveau single, J’Avance. Un titre inédit dont on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’un clip a été tourné à Phoenix aux USA.
Influence est évidemment sur l’affaire pour vous faire découvrir dès sa sortie ce nouveau titre.
influencelesite.com
J’avance, un nouveau single pour Jeanne Mas.
Dans les années 80, Jeanne Mas était la Star numéro 1 avec plusieurs hits; Toute Première Fois, Coeur en Stéréo, Sauvez-moi, En Rouge et Noir, Johnny Johnny…
Si la suite de sa carrière fut mitigée, elle reste une artiste fort appréciée et pour ses fans, Jeanne multiplie les projets.
Revenue avec un album Best Of et un livre sur sa vie, Réminiscences, la chanteuse a également proposé un album de reprises, Goodbye Je reviendrai.
Et elle ne dit pas ça comme des paroles en l’air car oui Jeanne mas revient à l’Olympia en 2020 (les 08 et 09 avril 2020), elle donnera aussi quelques concerts.
Ce n’est pas tout, c’est en novembre qu’on la retrouvera sur les plateformes de téléchargement légal avec un nouveau single, J’Avance. Un titre inédit dont on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’un clip a été tourné à Phoenix aux USA.
Influence est évidemment sur l’affaire pour vous faire découvrir dès sa sortie ce nouveau titre.
29.10.2019
melody.tv
Par Thierry Cadet
Jeanne Mas propose un nouveau clip : "J'avance"
Son Best of 3CD en bacs, sa biographie "Réminiscences" (initiée par Aymeric Caron) en librairies, et son nouvel album "Goddbye je reviendrai" toujours disponible.
Jeanne Mas sereine, annonce deux concerts à l'Olympia, les 8 et 9 avril 2020, et une tournée !
Une salle dans laquelle la chanteuse s'est déjà produite à ses débuts en 1985, puis en 2001 et en 2009.
Évidemment les fans s'attendent à redécouvrir ses plus grands succès issus des années 80 ("Toute première fois", "Johnny Johnny", "Coeur en stéréo", "En rouge et noir", "Sauvez-moi", "L’enfant", "La bête libre", "Y’a des bons"...), mais aussi les titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH", sans oublier les reprises émanant de son EP "Autrement", paru l'an dernier, de "Une autre histoire" à "Bonjour, bonjour" sans oublier "Poupée psychédélique".
L'interprète de "J'accuse", très prolifique, dévoile par ailleurs un nouveau clip "J'avance", premier extrait d'un futur album ?
En attendant d'en savoir plus, c'est sur Melody qu'on retrouve Jeanne Mas cette semaine, avec de nombreux programmes jamais revus, et un "Micro miroir" inédit !
C'est au printemps 1984, que Jeanne Mas explose pour la toute première fois avec son premier succès, signé chez EMI.
800 000 passages en caisse seront enregistrés pour ce tube écrit et composé par Romano Musumarra, Roberto Zanelli et Jeanne Mas.
Dans la foulée une version italienne et une version anglaise de la chanson seront enregistrées.
La chanteuse va ensuite enchaîner les tubes tout au long des années 80, dont "Johnny, Johnny" ou "Cœur en stéréo" ; elle monte alors sur la scène de l'Olympia à Paris, remporte deux Victoires de la Musique (Révélation et Interprète féminine de l'année). Pis,
Après avoir refusé "Ouragan" à Romano Musumarra (un futur tube qui tombera dans les mains de Stéphanie DE Monaco), Jeanne Mas confirme son statut d'idole avec son deuxième album "Femmes d'aujourd'hui", incluant son nouveau n°1 "En rouge et noir" en été 1986 (qui, ironie du sort détrônera "Ouragan" de la pôle position du sacro-saint Top 50), "L'enfant" et "Sauvez-moi".
Elle sera la première artiste à être simultanément en tête du Top 50 et du Top Albums en juillet 1986.
La même année, un sondage de Paris Match la classe n°1 des chanteuses françaises actuelles.
Quatre ans après, tout s'effondre.
melody.tv
Par Thierry Cadet
Jeanne Mas propose un nouveau clip : "J'avance"
Son Best of 3CD en bacs, sa biographie "Réminiscences" (initiée par Aymeric Caron) en librairies, et son nouvel album "Goddbye je reviendrai" toujours disponible.
Jeanne Mas sereine, annonce deux concerts à l'Olympia, les 8 et 9 avril 2020, et une tournée !
Une salle dans laquelle la chanteuse s'est déjà produite à ses débuts en 1985, puis en 2001 et en 2009.
Évidemment les fans s'attendent à redécouvrir ses plus grands succès issus des années 80 ("Toute première fois", "Johnny Johnny", "Coeur en stéréo", "En rouge et noir", "Sauvez-moi", "L’enfant", "La bête libre", "Y’a des bons"...), mais aussi les titres extraits des albums "Au nom des Rois", "Jeanne Mas & Les Égoïstes", "Désir d'insolence", "Je vous aime ainsi", "Les amants de Castille", "Bleu citron", "Made in France", "H2-Eau" ou "pH", sans oublier les reprises émanant de son EP "Autrement", paru l'an dernier, de "Une autre histoire" à "Bonjour, bonjour" sans oublier "Poupée psychédélique".
L'interprète de "J'accuse", très prolifique, dévoile par ailleurs un nouveau clip "J'avance", premier extrait d'un futur album ?
En attendant d'en savoir plus, c'est sur Melody qu'on retrouve Jeanne Mas cette semaine, avec de nombreux programmes jamais revus, et un "Micro miroir" inédit !
C'est au printemps 1984, que Jeanne Mas explose pour la toute première fois avec son premier succès, signé chez EMI.
800 000 passages en caisse seront enregistrés pour ce tube écrit et composé par Romano Musumarra, Roberto Zanelli et Jeanne Mas.
Dans la foulée une version italienne et une version anglaise de la chanson seront enregistrées.
La chanteuse va ensuite enchaîner les tubes tout au long des années 80, dont "Johnny, Johnny" ou "Cœur en stéréo" ; elle monte alors sur la scène de l'Olympia à Paris, remporte deux Victoires de la Musique (Révélation et Interprète féminine de l'année). Pis,
Après avoir refusé "Ouragan" à Romano Musumarra (un futur tube qui tombera dans les mains de Stéphanie DE Monaco), Jeanne Mas confirme son statut d'idole avec son deuxième album "Femmes d'aujourd'hui", incluant son nouveau n°1 "En rouge et noir" en été 1986 (qui, ironie du sort détrônera "Ouragan" de la pôle position du sacro-saint Top 50), "L'enfant" et "Sauvez-moi".
Elle sera la première artiste à être simultanément en tête du Top 50 et du Top Albums en juillet 1986.
La même année, un sondage de Paris Match la classe n°1 des chanteuses françaises actuelles.
Quatre ans après, tout s'effondre.
26.12.2019
Corse matin
Les trésors de Max Guazzini vendus pour les animaux
Par Guilhem Ricavy
L'ancien patron de la radio NRJ et du Stade français met aux enchères sa collection de disques d'or au profit de la Fondation Brigitte Bardot
Discuter avec Max Guazzini, c'est un peu comme se plonger dans ses propres souvenirs.
Pendant vingt ans, l'enfant de Marseille et de Venelles, qui fut attaché de presse de Dalida en parallèle de ses études de droit, a été
- en tant que programmateur de NRJ puis président du directoire de la station
- l'âme de la bande-son d'une France accro à la FM. Les tubes planétaires, il ne s'est pas contenté de les diffuser.
C'est souvent lui qui les a faits en les révélant sur les ondes, avec une puissance de feu jalousée par les plus grosses radios américaines.
Et plébiscitée par les artistes comme leurs majors.
"C'est une bonne nouvelle pour les animaux"
"Avec mes deux assistants, on passait nos journées à écouter des disques pour trouver celui qui allait cartonner", se souvient Max Guazzini, avec une humilité et une simplicité touchantes.
En cas de coup de coeur, le 45 tours quittait tout de suite le bureau du patron pour être posé sur la platine en studio et diffusé à l'antenne.
Djobi djoba des Gipsy Kings ou la reprise signée Hermes House Band du I Will Survive de Gloria Gaynor, qui deviendra ainsi l'hymne du Mondial 98, feront le tour du monde de cette façon.
À l'instinct.
C'est à l'instinct aussi qu'il vient de décider de s'engager pour une cause qui lui semble juste.
Dans quelques jours, le 23 janvier, se tiendra la vente aux enchères d'une collection atypique.
Elle réunit quelque 224 disques d'or, de platine et de diamant lui ayant été décernés en récompense de son implication dans le succès des artistes primés par le grand public.
Les bénéfices de la vente viendront en aide à la Fondation Brigitte Bardot, créée en 1986 par cette dernière.
La Fondation est vouée à la protection des animaux.
"Aujourd'hui, elle a la charge de 6 000 animaux, mène des actions dans 70 pays, et oeuvre chaque jour en justice pour faire condamner les auteurs de maltraitances", insiste Max, qui a reçu un joli mot de remerciement manuscrit de Brigitte Bardot.
Cette vente participera au financement d'un nouvel accueil d'urgence pour animaux maltraités.
"Même si chacun me rappelle un souvenir, que voulez-vous que je fasse de ces disques ? On ne part pas avec", assure Max Guazzini, pour qui la vraie richesse n'est pas matérielle.
Chacun sera mis à prix 150 €.
Mais certains devraient dépasser plusieurs milliers d'euros lors de la vente.
"C'est une bonne nouvelle pour les animaux", s'enthousiasme l'homme de radio.
La mise à prix à 150 €
La vente aux enchères de la collection de Max Guazzini se tiendra le jeudi 23 janvier, à partir de 17 h, à l'hôtel des ventes Drouot, à Paris (IXe), salle 9, sous le marteau de maître Alexandre Millon.
Plus de 200 disques d'or, de platine et de diamant sont proposés : Madonna, U2, Pink Floyd, Johnny Hallyday, Bee Gees, Gipsy Kings, Barry White, ZZ Top, Eros Ramazzotti, Britney Spears, Shakira, Village People, Joe Cooker, Dalida, Mariah Carey, Stéphanie de Monaco, Eminem, Mylène Farmer, Calogero, Paul McCartney, Jeanne Mas, Bon Jovi, Tina Turner, Patrick Bruel, George Michael, Whitney Houston...
Corse matin
Les trésors de Max Guazzini vendus pour les animaux
Par Guilhem Ricavy
L'ancien patron de la radio NRJ et du Stade français met aux enchères sa collection de disques d'or au profit de la Fondation Brigitte Bardot
Discuter avec Max Guazzini, c'est un peu comme se plonger dans ses propres souvenirs.
Pendant vingt ans, l'enfant de Marseille et de Venelles, qui fut attaché de presse de Dalida en parallèle de ses études de droit, a été
- en tant que programmateur de NRJ puis président du directoire de la station
- l'âme de la bande-son d'une France accro à la FM. Les tubes planétaires, il ne s'est pas contenté de les diffuser.
C'est souvent lui qui les a faits en les révélant sur les ondes, avec une puissance de feu jalousée par les plus grosses radios américaines.
Et plébiscitée par les artistes comme leurs majors.
"C'est une bonne nouvelle pour les animaux"
"Avec mes deux assistants, on passait nos journées à écouter des disques pour trouver celui qui allait cartonner", se souvient Max Guazzini, avec une humilité et une simplicité touchantes.
En cas de coup de coeur, le 45 tours quittait tout de suite le bureau du patron pour être posé sur la platine en studio et diffusé à l'antenne.
Djobi djoba des Gipsy Kings ou la reprise signée Hermes House Band du I Will Survive de Gloria Gaynor, qui deviendra ainsi l'hymne du Mondial 98, feront le tour du monde de cette façon.
À l'instinct.
C'est à l'instinct aussi qu'il vient de décider de s'engager pour une cause qui lui semble juste.
Dans quelques jours, le 23 janvier, se tiendra la vente aux enchères d'une collection atypique.
Elle réunit quelque 224 disques d'or, de platine et de diamant lui ayant été décernés en récompense de son implication dans le succès des artistes primés par le grand public.
Les bénéfices de la vente viendront en aide à la Fondation Brigitte Bardot, créée en 1986 par cette dernière.
La Fondation est vouée à la protection des animaux.
"Aujourd'hui, elle a la charge de 6 000 animaux, mène des actions dans 70 pays, et oeuvre chaque jour en justice pour faire condamner les auteurs de maltraitances", insiste Max, qui a reçu un joli mot de remerciement manuscrit de Brigitte Bardot.
Cette vente participera au financement d'un nouvel accueil d'urgence pour animaux maltraités.
"Même si chacun me rappelle un souvenir, que voulez-vous que je fasse de ces disques ? On ne part pas avec", assure Max Guazzini, pour qui la vraie richesse n'est pas matérielle.
Chacun sera mis à prix 150 €.
Mais certains devraient dépasser plusieurs milliers d'euros lors de la vente.
"C'est une bonne nouvelle pour les animaux", s'enthousiasme l'homme de radio.
La mise à prix à 150 €
La vente aux enchères de la collection de Max Guazzini se tiendra le jeudi 23 janvier, à partir de 17 h, à l'hôtel des ventes Drouot, à Paris (IXe), salle 9, sous le marteau de maître Alexandre Millon.
Plus de 200 disques d'or, de platine et de diamant sont proposés : Madonna, U2, Pink Floyd, Johnny Hallyday, Bee Gees, Gipsy Kings, Barry White, ZZ Top, Eros Ramazzotti, Britney Spears, Shakira, Village People, Joe Cooker, Dalida, Mariah Carey, Stéphanie de Monaco, Eminem, Mylène Farmer, Calogero, Paul McCartney, Jeanne Mas, Bon Jovi, Tina Turner, Patrick Bruel, George Michael, Whitney Houston...