3.06.2017
Jeanne Mas sera présente à la Manifestation contre les tirs de loups et contre la chasse.
RDV dès 14h aux arènes de Lutèce à Paris.
Jeanne Mas sera présente à la Manifestation contre les tirs de loups et contre la chasse.
RDV dès 14h aux arènes de Lutèce à Paris.
31 Mai 2017
francesoir.fr
Pour une vraie protection du loup et de la nature en France: l'appel de 30 personnalités
Depuis le début des années 1990, le loup est de retour en France après des décennies d’absence.
Ce retour est une véritable chance pour les équilibres naturels de nos régions.
Il aurait également dû être une chance pour le développement durable de nos territoires.
Ce qui n’a pas été le cas, malgré des sommes colossales dépensées en pures pertes depuis des années.
Par son rôle de grand prédateur, le loup permet de conserver une bonne densité d’ongulés sauvages, en limitant l’impact de ces herbivores sur la régénération forestière et en les faisant se déplacer.
La filière bois qui est la seconde activité économique en zone de montagne y trouve donc également son compte.
A l’instar de ce qui se passe dans les pays voisins, la présence de grands prédateurs est un facteur très fort de développement du tourisme nature.
Activité qui connaît un très fort déficit dans nos départements de montagne.
Aujourd’hui, pour faire découvrir les loups, les ours ou les lynx, les accompagnateurs de montagne et les guides naturalistes organisent des séjours en Italie, Espagne, Slovénie ou autres pays d’Europe centrale! Soit autant de manque à gagner pour les hôteliers, commerçants et artisans de nos régions.
Il a été scientifiquement prouvé que la présence du loup est également un facteur d’enrichissement de la biodiversité dans les territoires où il est installé. Eliminant les animaux les plus faibles, ou malades, il est garant d’un bon état sanitaire des autres espèces avec lesquelles il cohabite.
Non, nos montagnes ne sont pas que des pâtures pour le bétail et des pistes de skis.
Elles sont des territoires où depuis des millénaires, les hommes ont cohabité en harmonie avec la nature et avec les animaux sauvages.
Nous, signataires de ce texte, demandons aux pouvoirs publics et aux politiques de ne plus céder aux lobbies de l’agriculture et de la chasse.
Les dizaines de loups tués au cours de ces dernières années n’ont pas fait baisser la mortalité sur les troupeaux non ou mal protégés.
En 2016, 19 millions d’euros ont été engloutis en pure perte pour indemniser de probables dégâts de loups, mais également et surtout de chiens divagants.
Un budget qui augmente sans arrêt, alors que le nombre de loups est à la baisse!
Au-delà de l’approche scientifique et des intérêts biologiques liés au retour du loup, sa présence constitue un formidable enrichissement culturel et spirituel. Que serait l’homme sans les autres espèces?
Le loup, plus encore que d’autres animaux, vient nourrir notre imaginaire et nos représentations des espaces sauvages.
Les émotions que suscite la marche dans une forêt habitée par le loup sont inexistantes dans une forêt aseptisée et contrôlée par l’homme.
Nous attendons une nouvelle politique qui permette à la France, qui connaît depuis des décennies une perte massive de ses richesses biologiques, de se montrer à la hauteur des attentes de 80% des Français, de ses engagements européens et de ses déclarations en faveur de la biodiversité.
Cela tout en maintenant des activités économiques de qualités sur les territoires de montagne:
-La politique de tirs de loups doit être abandonnée.
-Le remboursement des dégâts liés aux loups, ou supposés, doit être assujetti à la protection effective des troupeaux.
-Le budget du "plan loup" doit être essentiellement destiné à la généralisation des moyens de protection des troupeaux.
Les cosignataires
Muriel Arnal (Fondatrice et Présidente de One Voice),
Pierre Athanaze (Président d’Action Nature Rewilding France),
Brigitte Bardot (Actrice, présidente de la Fondation Brigitte Bardot),
Marie-Hélène Baconnet (Productrice et réalisatrice de TV),
Farid Benhammou (Géographe, Docteur d’Agro Paris Tech et Professeur en CPGE à Poitiers),
Yolaine de la Bigne (Fondatrice de Néoplanète et de l’Université d’été de l’animal),
Marie-Claude Bomsel (MCB Docteur vétérinaire .Professeur honoraire Muséum National Histoire naturelle),
Aymeric Caron (Journaliste écrivain),
Gilbert Cochet (Expert au Conseil de l’Europe, Attaché au MNHN),
Charlélie Couture (Artiste),
Jean-François Darmstaedter (Président de Ferus),
Michel Echaubard (Ancien Président de la commission Faune du CNPN),
Lamya Essemlali (Présidente de Sea Shepherd France),
François Guerold (Professeur d'Ecologie à l'université de Lorraine),
Sylvie Guillem (Danseuse étoile),
Guy Jarry (Ancien directeur du Centre de Biologie des Populations des Oiseaux),
Christian Joulot (président du Président Groupe Chiroptères de Provence, expert UICN),
Pierre Jouventin (Directeur de laboratoire d’écologie du CNRS),
Christophe Marie (Directeur de la Fondation Brigitte Bardot),
Jeanne Mas (Chanteuse),
Arielle Moreau (Avocate droits de l’animal),
François Moutou (Vétérinaire épidémiologiste, expert UICN),
Vincent Munier (Photographe),
Fabrice Nicolino (Journaliste, écrivain),
Yves Paccalet (Philosophe, naturaliste),
François Ramade (Professeur émérite d'écologie à l'université de Paris Sud, Président d'honneur de la société française d'Ecologie et de la SNPN),
François Sarano (Océanographe et fondateur de Longitude 181),
Alain Tamisier (Ancien chercheur CNRS),
Marie-Paule de Thiersant (Responsable associative),
Jean-Marc Thiollay (Directeur de recherche au CNRS en retraite),
Dominique Voynet (Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001),
Paul Watson (fondateur de Sea Shepherd).
francesoir.fr
Pour une vraie protection du loup et de la nature en France: l'appel de 30 personnalités
Depuis le début des années 1990, le loup est de retour en France après des décennies d’absence.
Ce retour est une véritable chance pour les équilibres naturels de nos régions.
Il aurait également dû être une chance pour le développement durable de nos territoires.
Ce qui n’a pas été le cas, malgré des sommes colossales dépensées en pures pertes depuis des années.
Par son rôle de grand prédateur, le loup permet de conserver une bonne densité d’ongulés sauvages, en limitant l’impact de ces herbivores sur la régénération forestière et en les faisant se déplacer.
La filière bois qui est la seconde activité économique en zone de montagne y trouve donc également son compte.
A l’instar de ce qui se passe dans les pays voisins, la présence de grands prédateurs est un facteur très fort de développement du tourisme nature.
Activité qui connaît un très fort déficit dans nos départements de montagne.
Aujourd’hui, pour faire découvrir les loups, les ours ou les lynx, les accompagnateurs de montagne et les guides naturalistes organisent des séjours en Italie, Espagne, Slovénie ou autres pays d’Europe centrale! Soit autant de manque à gagner pour les hôteliers, commerçants et artisans de nos régions.
Il a été scientifiquement prouvé que la présence du loup est également un facteur d’enrichissement de la biodiversité dans les territoires où il est installé. Eliminant les animaux les plus faibles, ou malades, il est garant d’un bon état sanitaire des autres espèces avec lesquelles il cohabite.
Non, nos montagnes ne sont pas que des pâtures pour le bétail et des pistes de skis.
Elles sont des territoires où depuis des millénaires, les hommes ont cohabité en harmonie avec la nature et avec les animaux sauvages.
Nous, signataires de ce texte, demandons aux pouvoirs publics et aux politiques de ne plus céder aux lobbies de l’agriculture et de la chasse.
Les dizaines de loups tués au cours de ces dernières années n’ont pas fait baisser la mortalité sur les troupeaux non ou mal protégés.
En 2016, 19 millions d’euros ont été engloutis en pure perte pour indemniser de probables dégâts de loups, mais également et surtout de chiens divagants.
Un budget qui augmente sans arrêt, alors que le nombre de loups est à la baisse!
Au-delà de l’approche scientifique et des intérêts biologiques liés au retour du loup, sa présence constitue un formidable enrichissement culturel et spirituel. Que serait l’homme sans les autres espèces?
Le loup, plus encore que d’autres animaux, vient nourrir notre imaginaire et nos représentations des espaces sauvages.
Les émotions que suscite la marche dans une forêt habitée par le loup sont inexistantes dans une forêt aseptisée et contrôlée par l’homme.
Nous attendons une nouvelle politique qui permette à la France, qui connaît depuis des décennies une perte massive de ses richesses biologiques, de se montrer à la hauteur des attentes de 80% des Français, de ses engagements européens et de ses déclarations en faveur de la biodiversité.
Cela tout en maintenant des activités économiques de qualités sur les territoires de montagne:
-La politique de tirs de loups doit être abandonnée.
-Le remboursement des dégâts liés aux loups, ou supposés, doit être assujetti à la protection effective des troupeaux.
-Le budget du "plan loup" doit être essentiellement destiné à la généralisation des moyens de protection des troupeaux.
Les cosignataires
Muriel Arnal (Fondatrice et Présidente de One Voice),
Pierre Athanaze (Président d’Action Nature Rewilding France),
Brigitte Bardot (Actrice, présidente de la Fondation Brigitte Bardot),
Marie-Hélène Baconnet (Productrice et réalisatrice de TV),
Farid Benhammou (Géographe, Docteur d’Agro Paris Tech et Professeur en CPGE à Poitiers),
Yolaine de la Bigne (Fondatrice de Néoplanète et de l’Université d’été de l’animal),
Marie-Claude Bomsel (MCB Docteur vétérinaire .Professeur honoraire Muséum National Histoire naturelle),
Aymeric Caron (Journaliste écrivain),
Gilbert Cochet (Expert au Conseil de l’Europe, Attaché au MNHN),
Charlélie Couture (Artiste),
Jean-François Darmstaedter (Président de Ferus),
Michel Echaubard (Ancien Président de la commission Faune du CNPN),
Lamya Essemlali (Présidente de Sea Shepherd France),
François Guerold (Professeur d'Ecologie à l'université de Lorraine),
Sylvie Guillem (Danseuse étoile),
Guy Jarry (Ancien directeur du Centre de Biologie des Populations des Oiseaux),
Christian Joulot (président du Président Groupe Chiroptères de Provence, expert UICN),
Pierre Jouventin (Directeur de laboratoire d’écologie du CNRS),
Christophe Marie (Directeur de la Fondation Brigitte Bardot),
Jeanne Mas (Chanteuse),
Arielle Moreau (Avocate droits de l’animal),
François Moutou (Vétérinaire épidémiologiste, expert UICN),
Vincent Munier (Photographe),
Fabrice Nicolino (Journaliste, écrivain),
Yves Paccalet (Philosophe, naturaliste),
François Ramade (Professeur émérite d'écologie à l'université de Paris Sud, Président d'honneur de la société française d'Ecologie et de la SNPN),
François Sarano (Océanographe et fondateur de Longitude 181),
Alain Tamisier (Ancien chercheur CNRS),
Marie-Paule de Thiersant (Responsable associative),
Jean-Marc Thiollay (Directeur de recherche au CNRS en retraite),
Dominique Voynet (Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001),
Paul Watson (fondateur de Sea Shepherd).
3.06.2017
leparisien.fr
Les manifestants demandent à être reçus par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Une centaine de personnes a manifesté samedi à Paris pour demander l'interdiction des abattages de loups, à l'appel de 11 organisations de protection des animaux.
La chasse aux loups, "inefficace et dangereuse pour l'espèce", doit être abolie, et les éleveurs doivent être incités à mettre en place des "méthodes de protection efficaces" de leurs troupeaux, au besoin avec une aide financière de l'État, ont demandé dans un communiqué les 11 organisations, rassemblées dans le collectif La Voix des loups.
Sur les gradins des Arènes de Lutèce, près de la Seine, une trentaine de militants vêtus d'une combinaison blanche et portant un masque de loup ont brandi des pancartes "Espèce protégée, espèce menacée. Préservons les loups de nos alpages".
"Quand on tue un loup ou une louve, ça désorganise la meute".
Devant eux, les curieux se mêlaient aux manifestants, certains venus avec leur chien-loup, d'autres portant un t-shirt "Liberté pour le loup".
Venus les soutenir, la chanteuse Jeanne Mas a souhaité que les Français apprennent à "cohabiter avec les animaux" et estimé que les abattages de loups revenaient à "tuer inutilement".
"Quand on tue un loup ou une louve, ça désorganise la meute", et les louveteaux se dispersent et se reproduisent beaucoup plus tôt qu'ils ne l'auraient fait naturellement, a déclaré à l'AFP Katherine Renaud Tardivel, l'une des organisatrices de La Voix des Loups, le collectif à l'origine de la manifestation.
"Redonner la paix à ceux qui la méritent".
Les manifestants ont quitté les Arènes peu après 15Hh, demandant à être reçus par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Brigitte Bardot, dont la fondation faisait partie des organisateurs de la manifestation, a de son côté adressé une lettre ouverte au nouveau ministre, l'appelant à "sortir de ces débats hystériques qui opposent l'homme à l'animal afin de redonner la paix à ceux qui la méritent".
Le 19 avril, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, avait pris un arrêté autorisant l'abattage de deux loups supplémentaires jusqu'à fin juin, en plus des 36 spécimens déjà tués en neuf mois.
Le 37e loup avait été abattu le 15 mai en Savoie et le 38e, dimanche dernier dans la Drôme.
leparisien.fr
Les manifestants demandent à être reçus par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Une centaine de personnes a manifesté samedi à Paris pour demander l'interdiction des abattages de loups, à l'appel de 11 organisations de protection des animaux.
La chasse aux loups, "inefficace et dangereuse pour l'espèce", doit être abolie, et les éleveurs doivent être incités à mettre en place des "méthodes de protection efficaces" de leurs troupeaux, au besoin avec une aide financière de l'État, ont demandé dans un communiqué les 11 organisations, rassemblées dans le collectif La Voix des loups.
Sur les gradins des Arènes de Lutèce, près de la Seine, une trentaine de militants vêtus d'une combinaison blanche et portant un masque de loup ont brandi des pancartes "Espèce protégée, espèce menacée. Préservons les loups de nos alpages".
"Quand on tue un loup ou une louve, ça désorganise la meute".
Devant eux, les curieux se mêlaient aux manifestants, certains venus avec leur chien-loup, d'autres portant un t-shirt "Liberté pour le loup".
Venus les soutenir, la chanteuse Jeanne Mas a souhaité que les Français apprennent à "cohabiter avec les animaux" et estimé que les abattages de loups revenaient à "tuer inutilement".
"Quand on tue un loup ou une louve, ça désorganise la meute", et les louveteaux se dispersent et se reproduisent beaucoup plus tôt qu'ils ne l'auraient fait naturellement, a déclaré à l'AFP Katherine Renaud Tardivel, l'une des organisatrices de La Voix des Loups, le collectif à l'origine de la manifestation.
"Redonner la paix à ceux qui la méritent".
Les manifestants ont quitté les Arènes peu après 15Hh, demandant à être reçus par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Brigitte Bardot, dont la fondation faisait partie des organisateurs de la manifestation, a de son côté adressé une lettre ouverte au nouveau ministre, l'appelant à "sortir de ces débats hystériques qui opposent l'homme à l'animal afin de redonner la paix à ceux qui la méritent".
Le 19 avril, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, avait pris un arrêté autorisant l'abattage de deux loups supplémentaires jusqu'à fin juin, en plus des 36 spécimens déjà tués en neuf mois.
Le 37e loup avait été abattu le 15 mai en Savoie et le 38e, dimanche dernier dans la Drôme.
3.06.2017
30 Millions d'Amis.fr
Des manifestants demandent l'interdiction des abattages de loups
Une centaine de personnes a manifesté samedi à Paris pour demander l'interdiction des abattages de loups, à l'appel de 11 organisations de protection des animaux.
La chasse aux loups, "inefficace et dangereuse pour l'espèce", doit être abolie, et les éleveurs doivent être incités à mettre en place des "méthodes de protection efficaces" de leurs troupeaux, au besoin avec une aide financière de l'État, ont demandé dans un communiqué les 11 organisations, rassemblées dans le collectif La Voix des loups.
Sur les gradins des Arènes de Lutèce, près de la Seine, une trentaine de militants vêtus d'une combinaison blanche et portant un masque de loup ont brandi des pancartes "Espèce protégée, espèce menacée.
Préservons les loups de nos alpages".
Devant eux, les curieux se mêlaient aux manifestants, certains venus avec leur chien-loup, d'autres portant un t-shirt "Liberté pour le loup".
Venus les soutenir, la chanteuse Jeanne Mas a souhaité que les Français apprennent à "cohabiter avec les animaux" et estimé que les abattages de loups revenaient à "tuer inutilement".
"Quand on tue un loup ou une louve, ça désorganise la meute", et les louveteaux se dispersent et se reproduisent beaucoup plus tôt qu'ils ne l'auraient fait naturellement, a déclaré à l'AFP Katherine Renaud Tardivel, l'une des organisatrices de La Voix des Loups, le collectif à l'origine de la manifestation.
Les manifestants ont quitté les Arènes peu après 15H00, demandant à être reçus par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Brigitte Bardot, dont la fondation faisait partie des organisateurs de la manifestation, a de son côté adressé une lettre ouverte au nouveau ministre, l'appelant à "sortir de ces débats hystériques qui opposent l'homme à l'animal afin de redonner la paix à ceux qui la méritent".
Le 19 avril, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, avait pris un arrêté autorisant l'abattage de deux loups supplémentaires jusqu'à fin juin, en plus des 36 spécimens déjà tués en neuf mois.
Le 37e loup avait été abattu le 15 mai en Savoie et le 38e, dimanche dernier dans la Drôme.
Espèce protégée, revenue dans les années 1990 en France par l'Italie et concentrée dans le Sud-Est, le canidé a vu sa population tripler en dix ans en France.
Le territoire compte désormais environ 360 loups, selon le Réseau Loup de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Toutefois, selon un étude commandée par le ministère de l'Environnement, publiée en mars, l'augmentation en France des abattages de loups menace à long terme la survie de cette espèce protégée.
30 Millions d'Amis.fr
Des manifestants demandent l'interdiction des abattages de loups
Une centaine de personnes a manifesté samedi à Paris pour demander l'interdiction des abattages de loups, à l'appel de 11 organisations de protection des animaux.
La chasse aux loups, "inefficace et dangereuse pour l'espèce", doit être abolie, et les éleveurs doivent être incités à mettre en place des "méthodes de protection efficaces" de leurs troupeaux, au besoin avec une aide financière de l'État, ont demandé dans un communiqué les 11 organisations, rassemblées dans le collectif La Voix des loups.
Sur les gradins des Arènes de Lutèce, près de la Seine, une trentaine de militants vêtus d'une combinaison blanche et portant un masque de loup ont brandi des pancartes "Espèce protégée, espèce menacée.
Préservons les loups de nos alpages".
Devant eux, les curieux se mêlaient aux manifestants, certains venus avec leur chien-loup, d'autres portant un t-shirt "Liberté pour le loup".
Venus les soutenir, la chanteuse Jeanne Mas a souhaité que les Français apprennent à "cohabiter avec les animaux" et estimé que les abattages de loups revenaient à "tuer inutilement".
"Quand on tue un loup ou une louve, ça désorganise la meute", et les louveteaux se dispersent et se reproduisent beaucoup plus tôt qu'ils ne l'auraient fait naturellement, a déclaré à l'AFP Katherine Renaud Tardivel, l'une des organisatrices de La Voix des Loups, le collectif à l'origine de la manifestation.
Les manifestants ont quitté les Arènes peu après 15H00, demandant à être reçus par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
Brigitte Bardot, dont la fondation faisait partie des organisateurs de la manifestation, a de son côté adressé une lettre ouverte au nouveau ministre, l'appelant à "sortir de ces débats hystériques qui opposent l'homme à l'animal afin de redonner la paix à ceux qui la méritent".
Le 19 avril, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, avait pris un arrêté autorisant l'abattage de deux loups supplémentaires jusqu'à fin juin, en plus des 36 spécimens déjà tués en neuf mois.
Le 37e loup avait été abattu le 15 mai en Savoie et le 38e, dimanche dernier dans la Drôme.
Espèce protégée, revenue dans les années 1990 en France par l'Italie et concentrée dans le Sud-Est, le canidé a vu sa population tripler en dix ans en France.
Le territoire compte désormais environ 360 loups, selon le Réseau Loup de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Toutefois, selon un étude commandée par le ministère de l'Environnement, publiée en mars, l'augmentation en France des abattages de loups menace à long terme la survie de cette espèce protégée.
14.06.2017
Cap-loup.fr
Stop aux tirs des loups
ASPAS : Association pour la
Protection des Animaux Sauvages
Alors que le ministère de Nicolas Hulot s’apprête à abattre 40 loups, des personnalités publiques se mobilisent avec les associations de CAP Loup pour s’opposer aux tirs.
Une campagne relayée par les citoyens, très majoritairement favorables à la protection des loups.
« Stop aux tirs des loups » !
C’est la pancarte déjà brandie par une vingtaine de personnalités signataires du manifeste de CAP Loup :
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Aymeric Caron (journaliste, écrivain), Brigitte Bardot (actrice), Hélène de Fougerolles (actrice), Guillaume Meurice (humoriste), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Jeanne Mas (chanteuse), Res Turner (rappeur), Gilles Lartigot (auteur), Vincent Munier (photographe), Julien Benhamou (photographe), Mélodie Fontaine (comédienne), Marc Large (dessinateur), Stone (chanteuse), Vivien Savage (chanteur), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Fabrice Nicolino (journaliste).
D’autres personnalités brandiront la pancarte dans les prochains jours et les prochaines semaines.
Il est temps que l’État entende que 80% des Français sont opposés aux tirs des loups !
Les associations réunies dans CAP Loup demandent l’arrêt des abattages et la mise en place d’une vraie politique de cohabitation entre les activités humaines et les loups. La biodiversité, l’intérêt général et le respect de la vie animale ne doivent pas être sacrifiés pour satisfaire des lobbies cynégétiques et agricoles qui refusent d’évoluer !
Cap-loup.fr
Stop aux tirs des loups
ASPAS : Association pour la
Protection des Animaux Sauvages
Alors que le ministère de Nicolas Hulot s’apprête à abattre 40 loups, des personnalités publiques se mobilisent avec les associations de CAP Loup pour s’opposer aux tirs.
Une campagne relayée par les citoyens, très majoritairement favorables à la protection des loups.
« Stop aux tirs des loups » !
C’est la pancarte déjà brandie par une vingtaine de personnalités signataires du manifeste de CAP Loup :
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Aymeric Caron (journaliste, écrivain), Brigitte Bardot (actrice), Hélène de Fougerolles (actrice), Guillaume Meurice (humoriste), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Jeanne Mas (chanteuse), Res Turner (rappeur), Gilles Lartigot (auteur), Vincent Munier (photographe), Julien Benhamou (photographe), Mélodie Fontaine (comédienne), Marc Large (dessinateur), Stone (chanteuse), Vivien Savage (chanteur), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Fabrice Nicolino (journaliste).
D’autres personnalités brandiront la pancarte dans les prochains jours et les prochaines semaines.
Il est temps que l’État entende que 80% des Français sont opposés aux tirs des loups !
Les associations réunies dans CAP Loup demandent l’arrêt des abattages et la mise en place d’une vraie politique de cohabitation entre les activités humaines et les loups. La biodiversité, l’intérêt général et le respect de la vie animale ne doivent pas être sacrifiés pour satisfaire des lobbies cynégétiques et agricoles qui refusent d’évoluer !
4/07/2017
republicain-lorrain.fr
Loup : la bête qui divise les hommes
La décision de Nicolas Hulot d’augmenter le quota de loups à tuer fait débat.
Alors que des « people » volent au secours de l’animal, celui-ci continue à faire des ravages en Lorraine.
Le clivage entre protecteurs et éleveurs s’accentue.
Yann Arthus-Bertrand, Jacques Perrin, Hélène de Fougerolles, Brigitte Bardot, Jeanne Mas ou le photographe animalier vosgien Vincent Munier.
Tous posent avec une pancarte « Stop aux tirs des loups ! »
DOSSIER
Répondant à l’appel du collectif Cap loup, les « people » entrent dans l’arène pour défendre l’espèce.
De quoi donner des sueurs froides à Nicolas Hulot.
Le nouveau ministre de la Transition écologique sait le dossier ultrasensible.
Tiraillé entre les intérêts économiques d’éleveurs parfois au bout du rouleau et la préservation d’une espèce protégée par la convention de Berne (1979), il aura des décisions compliquées à prendre.
Sa première du genre, à la mi-juin, a suscité une vague d’indignation dans les milieux écolos.
Il s’agissait d’augmenter de 38 à 40 le quota de loups pouvant faire l’objet de tirs de prélèvement avant la fin de la période (30 juin).
Une mesure qui fait craindre le pire aux défenseurs de l’animal.
« Je veux entendre toutes les parties prenantes avant de définir une stratégie pour les quatre prochaines années à partir du 1er janvier.
Cette discussion ne pourra avoir lieu qu’après l’été », temporise le ministre.
republicain-lorrain.fr
Loup : la bête qui divise les hommes
La décision de Nicolas Hulot d’augmenter le quota de loups à tuer fait débat.
Alors que des « people » volent au secours de l’animal, celui-ci continue à faire des ravages en Lorraine.
Le clivage entre protecteurs et éleveurs s’accentue.
Yann Arthus-Bertrand, Jacques Perrin, Hélène de Fougerolles, Brigitte Bardot, Jeanne Mas ou le photographe animalier vosgien Vincent Munier.
Tous posent avec une pancarte « Stop aux tirs des loups ! »
DOSSIER
Répondant à l’appel du collectif Cap loup, les « people » entrent dans l’arène pour défendre l’espèce.
De quoi donner des sueurs froides à Nicolas Hulot.
Le nouveau ministre de la Transition écologique sait le dossier ultrasensible.
Tiraillé entre les intérêts économiques d’éleveurs parfois au bout du rouleau et la préservation d’une espèce protégée par la convention de Berne (1979), il aura des décisions compliquées à prendre.
Sa première du genre, à la mi-juin, a suscité une vague d’indignation dans les milieux écolos.
Il s’agissait d’augmenter de 38 à 40 le quota de loups pouvant faire l’objet de tirs de prélèvement avant la fin de la période (30 juin).
Une mesure qui fait craindre le pire aux défenseurs de l’animal.
« Je veux entendre toutes les parties prenantes avant de définir une stratégie pour les quatre prochaines années à partir du 1er janvier.
Cette discussion ne pourra avoir lieu qu’après l’été », temporise le ministre.