25.11.1986
LE MONDE
Le palmarès
Meilleure interprète féminine : Catherine Lara. Masculin : Jean-Jacques Goldman.
Meilleure chanson : " Belle-Ile-en-Mer ", d'Alain Souchon et Laurent Voulzy.
Révélation variétés : Gold. Album chanson : "Sauver l'amour " (Daniel Balavoine).
Pochette de disque : "Femmes d'aujourd'hui " (Jeanne Mas).
Meilleur album francophone : Diane Tell.
Meilleur soliste ou petite formation classique : Katia et Marielle Labèque.
Vidéoclip : " la Ballade de Jim " (Alain Souchon).
Album rock : "Passé le Rio Grande" (Alain Bashung).
Musique de film : Gabriel Yared ("37 2 le matin").
Meilleur album de variétés instrumentales et meilleur spectacle musical : Jean-Michel Jarre.
Meilleur musicien de jazz : Didier Lockwood.
Meilleur enregistrement classique : " Préludes " de Debussy, par Alain Planes (Harmonie Records). Lyrique : Barbara Hendricks.
Meilleur musicien de studio : Jannick Top. Création contemporaine : " Concerto pour violon " d'Henri Dutilleux.
LE MONDE
Le palmarès
Meilleure interprète féminine : Catherine Lara. Masculin : Jean-Jacques Goldman.
Meilleure chanson : " Belle-Ile-en-Mer ", d'Alain Souchon et Laurent Voulzy.
Révélation variétés : Gold. Album chanson : "Sauver l'amour " (Daniel Balavoine).
Pochette de disque : "Femmes d'aujourd'hui " (Jeanne Mas).
Meilleur album francophone : Diane Tell.
Meilleur soliste ou petite formation classique : Katia et Marielle Labèque.
Vidéoclip : " la Ballade de Jim " (Alain Souchon).
Album rock : "Passé le Rio Grande" (Alain Bashung).
Musique de film : Gabriel Yared ("37 2 le matin").
Meilleur album de variétés instrumentales et meilleur spectacle musical : Jean-Michel Jarre.
Meilleur musicien de jazz : Didier Lockwood.
Meilleur enregistrement classique : " Préludes " de Debussy, par Alain Planes (Harmonie Records). Lyrique : Barbara Hendricks.
Meilleur musicien de studio : Jannick Top. Création contemporaine : " Concerto pour violon " d'Henri Dutilleux.
24.10.1986
LE MONDE
LAURENCE BENAIM
Jeanne Mas au Palais des sports Et son public...
" Tu serais chaussée comme Jeanne, t'aurais pas eu mal aux pieds.
" Il y a les créoles de Sade, la mèche de la Stéphanie, et puis il y a les bottes lacées de la Mas, la Pieta punky du Top 50.
Restent ses collants en lycra, ses dentelles et ses yeux de Néfertiti réveillonnante.
L'oiseau noir a disparu dans la nuit des coulisses.
Après deux heures de spectacle, le public du Palais des sports se décolorerait bien les cheveux une deuxième fois.
" Elle est très féministe, elle se déhanche bien ", confiait une groupie.
Les oreilles lestées de plumes en strass bourdonnent encore.
" Obsession qui me traverse, oh... oh... oh !...
" À 20 h 40, elle est apparue sur un écran géant pour chuchoter à plat ventre avec une voix digne du téléphone rose : " Bonsoir, je suis contente que vous soyez là, je commençais à mourir d'ennui. "
LE MONDE
LAURENCE BENAIM
Jeanne Mas au Palais des sports Et son public...
" Tu serais chaussée comme Jeanne, t'aurais pas eu mal aux pieds.
" Il y a les créoles de Sade, la mèche de la Stéphanie, et puis il y a les bottes lacées de la Mas, la Pieta punky du Top 50.
Restent ses collants en lycra, ses dentelles et ses yeux de Néfertiti réveillonnante.
L'oiseau noir a disparu dans la nuit des coulisses.
Après deux heures de spectacle, le public du Palais des sports se décolorerait bien les cheveux une deuxième fois.
" Elle est très féministe, elle se déhanche bien ", confiait une groupie.
Les oreilles lestées de plumes en strass bourdonnent encore.
" Obsession qui me traverse, oh... oh... oh !...
" À 20 h 40, elle est apparue sur un écran géant pour chuchoter à plat ventre avec une voix digne du téléphone rose : " Bonsoir, je suis contente que vous soyez là, je commençais à mourir d'ennui. "
24.10.1986
LE MONDE
CLAUDE FLÉOUTER
Jeanne Mas au Palais des sports Rouge et noir
Nouvelle idole des années 80, Jeanne Mas a signé elle-même la mise en scène, les costumes et le décor de son dernier spectacle.
La chanson française bouge, ouvre l'espace à ces moments magiques où naissent et grandissent des stars, où éclatent de nouvelles natures qui ont forgé leurs propres règles, bousculé les vieilles valeurs, imposé une autre manière de sentir et de donner.
Spontanément, Jeanne Mas est ainsi apparue il y a deux ans avec les chansons Johnny Johnny et Toute première fois, se détachant vite d'une nouvelle vague de jeunes chanteuses qui suivent le rythme du temps, ont des idées et les développent elles-mêmes, jouent d'abord avec leurs émotions et le goût de la sophistication.
Née il y a vingt-huit ans avec du sang espagnol dans les veines, ayant commencé par travailler dans la danse classique et le jazz avant de se lancer dans le hard-rock, puis dans la comédie italienne (avec Dino Risi) et la publicité, Jeanne Mas raconte son aventure dans son dernier succès En rouge et noir, les " châteaux qui se réduisaient en sable ", les claques reçues, les blessures par les froids d'hiver et l'envie d'exiler sa peur, d'afficher son cœur.
Le hasard des rencontres en Italie, où Jeanne Mas réside à présent à mi-temps, a abouti à la constitution d'une équipe de musiciens et de compositeurs latins, singulièrement de Romano Musumarra, également auteur des arrangements et réalisateurs des disques.
Les cheveux gominés en crête d'Iroquois, habillée de noir, Jeanne Mas s'est présentée pour la première fois au public il y a juste un an, dans le cadre intimiste de l'Olympia.
Avec un raffinement esthétique, avec des chansons finement élaborées et sensibles révélant une jeune femme à la fois vulnérable, espiègle et pleine d'humour.
Depuis ce court passage boulevard des Capucines, la chanteuse a élargi et affermi son audience, préparé et enregistré un deuxième album avec le souci d'une évolution musicale, c'est-à-dire en refusant, par exemple, une composition de Musumarra intitulée Comme Chopin, et qui, chantée par Stéphanie, a pris pour titre Ouragan.
Au Palais des sports,...
LE MONDE
CLAUDE FLÉOUTER
Jeanne Mas au Palais des sports Rouge et noir
Nouvelle idole des années 80, Jeanne Mas a signé elle-même la mise en scène, les costumes et le décor de son dernier spectacle.
La chanson française bouge, ouvre l'espace à ces moments magiques où naissent et grandissent des stars, où éclatent de nouvelles natures qui ont forgé leurs propres règles, bousculé les vieilles valeurs, imposé une autre manière de sentir et de donner.
Spontanément, Jeanne Mas est ainsi apparue il y a deux ans avec les chansons Johnny Johnny et Toute première fois, se détachant vite d'une nouvelle vague de jeunes chanteuses qui suivent le rythme du temps, ont des idées et les développent elles-mêmes, jouent d'abord avec leurs émotions et le goût de la sophistication.
Née il y a vingt-huit ans avec du sang espagnol dans les veines, ayant commencé par travailler dans la danse classique et le jazz avant de se lancer dans le hard-rock, puis dans la comédie italienne (avec Dino Risi) et la publicité, Jeanne Mas raconte son aventure dans son dernier succès En rouge et noir, les " châteaux qui se réduisaient en sable ", les claques reçues, les blessures par les froids d'hiver et l'envie d'exiler sa peur, d'afficher son cœur.
Le hasard des rencontres en Italie, où Jeanne Mas réside à présent à mi-temps, a abouti à la constitution d'une équipe de musiciens et de compositeurs latins, singulièrement de Romano Musumarra, également auteur des arrangements et réalisateurs des disques.
Les cheveux gominés en crête d'Iroquois, habillée de noir, Jeanne Mas s'est présentée pour la première fois au public il y a juste un an, dans le cadre intimiste de l'Olympia.
Avec un raffinement esthétique, avec des chansons finement élaborées et sensibles révélant une jeune femme à la fois vulnérable, espiègle et pleine d'humour.
Depuis ce court passage boulevard des Capucines, la chanteuse a élargi et affermi son audience, préparé et enregistré un deuxième album avec le souci d'une évolution musicale, c'est-à-dire en refusant, par exemple, une composition de Musumarra intitulée Comme Chopin, et qui, chantée par Stéphanie, a pris pour titre Ouragan.
Au Palais des sports,...