10.01.2020
Var matin
PAR Laurent Amalric
NRJ : un trésor aux enchères
L’ancienne figure de la première radio musicale se sépare de sa collection de disques d’or au profit de la cause animale : 220 pièces uniques aux enchères le 23 janvier
Fin décembre dans l’émission Affaire Conclue, une valise Louis Vuitton numérotée, jadis offerte à Brigitte Bardot par son ex-mari Gunter Sachs et qui l’a « suivie partout dans le monde à l’époque où (elle) tournai (t) des films », s’est fait la malle pour 5 000 € au profit de la Fondation de B.B.
Le 23 janvier, à 17 h, à l’hôtel des ventes Drouot à Paris, c’est une « armoire » – mais garnie de disques très insolites cette fois –, qui se présentera sous le marteau de maître Alexandre Millon.
L’ex-président de NRJ, Max Guazzini, ouvre en effet grand son coffre aux trésors et fait don de ses disques de diamant, platine et or pour la cause animale chère à la pensionnaire de la Madrague de Saint-Tropez.
Un pan d’histoire
Une collection unique, composée de quelque 220 lots millésimés années 80, 90 et 2000, reflet de l’âge d’or des Madonna, Johnny Hallyday, Bee Gees, Village People, Joe Cocker, Dalida, Mariah Carey, Eminem, George Michael, Whitney Houston, Will Smith, Noir Désir, Scorpions, Stéphanie de Monaco, Jeanne Mas etc.
« À part un disque de Dalida et un autre du Stade Français dont je suis, comme vous le savez, très proche (il fut attaché de presse de la chanteuse et président du club de rugby parisien, Ndlr), j’ai fait don de tout !
J’avoue quand même que j’ai beaucoup hésité avant de donner les très beaux cadres de Pink Floyd, Barry White, ZZ Top, Bon Jovi, Mylène Farmer ou de l’album culte de U2, The Joshua Tree.
Là, je dois encore récupérer cette semaine un disque d’or de Paul McCartney.
Il fait aussi partie du lot.
Ce que fait la Fondation est tellement extraordinaire ! », concède, en direct de Paris, ce natif de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) , qui chaque mois descend dans sa résidence à Ceyreste, village des Bouches-du-Rhône limitrophe du Var.
Car outre la musique et le ballon ovale, la défense animale est le jardin secret de cet homme qui adoptait en septembre 2018 son quatrième chien, le malinois Caïus, dans une des arches de B.B.
« J’admire cette femme et je serai présent à la vente », assure Max Guazzini, désormais coiffé de la casquette de producteur, sans renier un éventuel come-back au Stade Français.
« Magicien des animaux »
Chaque vinyle ou CD, encadré et mis en scène dans un écrin unique, sera présenté aux enchères au prix identique de 150 euros.
« Par respect pour les artistes », précise Max Guazzini, même si certains lots vont forcément s’envoler.
« Cette vente d’un pan de son histoire est un vrai test car nous n’avons pas de référence sur ce marché », confie Alexandre Millon, qui table sur un total proche de 100 000 €.
Cette somme permettra « que nous puissions recueillir les chiens les plus vieux, les plus maltraités, les plus oubliés, les plus malades et leur offrir un foyer de retraite médicalisé 6 étoiles.
Max est un homme rare et généreux, le magicien des animaux », conclut, de Saint-Tropez, Brigitte Bardot, portée par cet élan de solidarité.
Var matin
PAR Laurent Amalric
NRJ : un trésor aux enchères
L’ancienne figure de la première radio musicale se sépare de sa collection de disques d’or au profit de la cause animale : 220 pièces uniques aux enchères le 23 janvier
Fin décembre dans l’émission Affaire Conclue, une valise Louis Vuitton numérotée, jadis offerte à Brigitte Bardot par son ex-mari Gunter Sachs et qui l’a « suivie partout dans le monde à l’époque où (elle) tournai (t) des films », s’est fait la malle pour 5 000 € au profit de la Fondation de B.B.
Le 23 janvier, à 17 h, à l’hôtel des ventes Drouot à Paris, c’est une « armoire » – mais garnie de disques très insolites cette fois –, qui se présentera sous le marteau de maître Alexandre Millon.
L’ex-président de NRJ, Max Guazzini, ouvre en effet grand son coffre aux trésors et fait don de ses disques de diamant, platine et or pour la cause animale chère à la pensionnaire de la Madrague de Saint-Tropez.
Un pan d’histoire
Une collection unique, composée de quelque 220 lots millésimés années 80, 90 et 2000, reflet de l’âge d’or des Madonna, Johnny Hallyday, Bee Gees, Village People, Joe Cocker, Dalida, Mariah Carey, Eminem, George Michael, Whitney Houston, Will Smith, Noir Désir, Scorpions, Stéphanie de Monaco, Jeanne Mas etc.
« À part un disque de Dalida et un autre du Stade Français dont je suis, comme vous le savez, très proche (il fut attaché de presse de la chanteuse et président du club de rugby parisien, Ndlr), j’ai fait don de tout !
J’avoue quand même que j’ai beaucoup hésité avant de donner les très beaux cadres de Pink Floyd, Barry White, ZZ Top, Bon Jovi, Mylène Farmer ou de l’album culte de U2, The Joshua Tree.
Là, je dois encore récupérer cette semaine un disque d’or de Paul McCartney.
Il fait aussi partie du lot.
Ce que fait la Fondation est tellement extraordinaire ! », concède, en direct de Paris, ce natif de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) , qui chaque mois descend dans sa résidence à Ceyreste, village des Bouches-du-Rhône limitrophe du Var.
Car outre la musique et le ballon ovale, la défense animale est le jardin secret de cet homme qui adoptait en septembre 2018 son quatrième chien, le malinois Caïus, dans une des arches de B.B.
« J’admire cette femme et je serai présent à la vente », assure Max Guazzini, désormais coiffé de la casquette de producteur, sans renier un éventuel come-back au Stade Français.
« Magicien des animaux »
Chaque vinyle ou CD, encadré et mis en scène dans un écrin unique, sera présenté aux enchères au prix identique de 150 euros.
« Par respect pour les artistes », précise Max Guazzini, même si certains lots vont forcément s’envoler.
« Cette vente d’un pan de son histoire est un vrai test car nous n’avons pas de référence sur ce marché », confie Alexandre Millon, qui table sur un total proche de 100 000 €.
Cette somme permettra « que nous puissions recueillir les chiens les plus vieux, les plus maltraités, les plus oubliés, les plus malades et leur offrir un foyer de retraite médicalisé 6 étoiles.
Max est un homme rare et généreux, le magicien des animaux », conclut, de Saint-Tropez, Brigitte Bardot, portée par cet élan de solidarité.
13.01.2020
fredericgobillot.over-blog.fr
de Frédéric Gobillot
RÉMINISCENCES de Jeanne Mas
Star des années 80, Jeanne Mas a ensuite été boudée par les médias, pire, dénigrée ou rejetée par une majorité d’entre eux alors que sortait son troisième album « les crises de l’âme ».
Un rejet en bonne et due forme que je ne m’expliquais, car personnellement, j’avais aimé tout autant (si ce n’est plus) les crises de l’âme autant que ces deux précédents disques (que j’avais en vinyle).
Aussi quand j’ai découvert au détour d’un livre « Réminiscence », je l’ai ajouté sur mes listes des livres à m’offrir. Un anniversaire plus tard, je le lisais.
fredericgobillot.over-blog.fr
de Frédéric Gobillot
RÉMINISCENCES de Jeanne Mas
Star des années 80, Jeanne Mas a ensuite été boudée par les médias, pire, dénigrée ou rejetée par une majorité d’entre eux alors que sortait son troisième album « les crises de l’âme ».
Un rejet en bonne et due forme que je ne m’expliquais, car personnellement, j’avais aimé tout autant (si ce n’est plus) les crises de l’âme autant que ces deux précédents disques (que j’avais en vinyle).
Aussi quand j’ai découvert au détour d’un livre « Réminiscence », je l’ai ajouté sur mes listes des livres à m’offrir. Un anniversaire plus tard, je le lisais.
Réminiscences retrace la carrière, essentiellement musicale, de Jeanne Mas.
Pas moins de 7 albums en fait, dont les derniers n’ont pas eu beaucoup d’échos pour diverses raisons qu’elle explique dans son livre et qui découle essentiellement de 3 faits.
1. Le premier single de « les crises de l’âme » (1989) fut « Y a des bons… » dont les paroles suivantes sont « mais y’a toujours des cons ».
Difficile d’imaginer aujourd’hui qu’un tel propos ait pu choquer.
J’avais 22 ans à l’époque et je ne fus pas choqué, il doit donc s’agir de la génération d’avant.
Heureusement que les mœurs ont changé pour Lily Allen (Fuck You) ou l’excellente Angèle avec son va te faire en… (Balance ton quoi).
En tout cas, Jeanne Mas avait bien raison, y’avait (et y’a toujours) des cons, suffisamment pour rejeter en masse cet album, jugé trop « sombre »… Laissez-moi rire !
Pas moins de 7 albums en fait, dont les derniers n’ont pas eu beaucoup d’échos pour diverses raisons qu’elle explique dans son livre et qui découle essentiellement de 3 faits.
1. Le premier single de « les crises de l’âme » (1989) fut « Y a des bons… » dont les paroles suivantes sont « mais y’a toujours des cons ».
Difficile d’imaginer aujourd’hui qu’un tel propos ait pu choquer.
J’avais 22 ans à l’époque et je ne fus pas choqué, il doit donc s’agir de la génération d’avant.
Heureusement que les mœurs ont changé pour Lily Allen (Fuck You) ou l’excellente Angèle avec son va te faire en… (Balance ton quoi).
En tout cas, Jeanne Mas avait bien raison, y’avait (et y’a toujours) des cons, suffisamment pour rejeter en masse cet album, jugé trop « sombre »… Laissez-moi rire !
2. Une lettre ouverte de la chanteuse au Président (François Mitterrand) suite au meurtre odieux d’une enfant.
Cette lettre, elle l’a réimprimé dans ce livre et, je dois admettre, que sans connaître la personnalité de Jeanne Mas que l’on découvre un peu dans ce livre, on peut y voir une demande de retour de la peine de mort, mais aussi et plus humainement une justice plus sévère.
Ce second point de vue était celui ce Jeanne Mas, mais les journalistes ont préféré y voir la première option, clouant au pilori la chanteuse et la mettant sur leur liste noire.
3. Difficile lorsque l’on a été une star des années 80 de se départir de cette image à laquelle les médias vous attachent, refusant de voir que vous évoluez comme tout à chacun et que donc votre musique suit.
Quelques autres faits viennent s’ajouter à cette incapacité à repartir sur autre chose et à faire oublier cette lettre.
Le livre nous dévoile un peu de la personnalité de la chanteuse qui découvre avec bonheur de grands noms, son respect et son amitié pour Balavoine, et sa bienveillance envers la majorité des artistes ou présentateurs qu’elle a croisé.
L’exception est sans doute Marc Olivier Fogiel auquel elle trouve néanmoins quelques excuses à son agressivité.
Cette lettre, elle l’a réimprimé dans ce livre et, je dois admettre, que sans connaître la personnalité de Jeanne Mas que l’on découvre un peu dans ce livre, on peut y voir une demande de retour de la peine de mort, mais aussi et plus humainement une justice plus sévère.
Ce second point de vue était celui ce Jeanne Mas, mais les journalistes ont préféré y voir la première option, clouant au pilori la chanteuse et la mettant sur leur liste noire.
3. Difficile lorsque l’on a été une star des années 80 de se départir de cette image à laquelle les médias vous attachent, refusant de voir que vous évoluez comme tout à chacun et que donc votre musique suit.
Quelques autres faits viennent s’ajouter à cette incapacité à repartir sur autre chose et à faire oublier cette lettre.
Le livre nous dévoile un peu de la personnalité de la chanteuse qui découvre avec bonheur de grands noms, son respect et son amitié pour Balavoine, et sa bienveillance envers la majorité des artistes ou présentateurs qu’elle a croisé.
L’exception est sans doute Marc Olivier Fogiel auquel elle trouve néanmoins quelques excuses à son agressivité.
Deux petits regrets tout de même.
Tout d’abord une introspection insuffisante sur elle-même, en particulier sur son ressenti envers cette levée de bouclier contre elle, même s’il transparaît un peu.
Ensuite un vide sur ces 15 dernières années. Sans s’étaler sur le sujet, elle aurait pu nous dire ce qu’elle devenait.
Il semblerait qu’elle ait écrit un livre sur sa passion végane, mais est-ce tout ?
A-t-elle encore une activité artistique et si oui dans quel domaine ?
Tout d’abord une introspection insuffisante sur elle-même, en particulier sur son ressenti envers cette levée de bouclier contre elle, même s’il transparaît un peu.
Ensuite un vide sur ces 15 dernières années. Sans s’étaler sur le sujet, elle aurait pu nous dire ce qu’elle devenait.
Il semblerait qu’elle ait écrit un livre sur sa passion végane, mais est-ce tout ?
A-t-elle encore une activité artistique et si oui dans quel domaine ?
Un livre pour les fans et les passionnés.
Et un best off « réminiscences » aussi disponible.
Et un best off « réminiscences » aussi disponible.
20.03.2020
laparisiennelife.com
par Steph Musicnation
« Love » le nouvel album de Jeanne Mas
Moins d’un an après la parution de « Goodbye Je Reviendrai » mais également d’un triple best of et d’une première autobiographie artistique, Jeanne Mas est de retour avec un nouvel album baptisé « Love ».
Précédé par « J’Avance » et « Cruel », le nouveau pas discographique de l’icône des années 80 montre une fois de plus l’éclectisme de cette artiste très prolifique qui continue d’écrire son histoire au gré de ses envies.
Même si nous aurions aimé un nouveau disque plus conséquent, on apprécie la qualité et la variété des huit nouveaux morceaux (+ une version alternative) de Jeanne Mas.
« Love » qui sera prochainement défendu sur scène ; notamment à L’Olympia les 19 et 20 mai ; saura séduire les fans de la première heure mais également en attirer des nouveaux car Jeanne Mas a toujours su évoluer avec son temps et se réinventer perpétuellement sans renier son passé.
laparisiennelife.com
par Steph Musicnation
« Love » le nouvel album de Jeanne Mas
Moins d’un an après la parution de « Goodbye Je Reviendrai » mais également d’un triple best of et d’une première autobiographie artistique, Jeanne Mas est de retour avec un nouvel album baptisé « Love ».
Précédé par « J’Avance » et « Cruel », le nouveau pas discographique de l’icône des années 80 montre une fois de plus l’éclectisme de cette artiste très prolifique qui continue d’écrire son histoire au gré de ses envies.
Même si nous aurions aimé un nouveau disque plus conséquent, on apprécie la qualité et la variété des huit nouveaux morceaux (+ une version alternative) de Jeanne Mas.
« Love » qui sera prochainement défendu sur scène ; notamment à L’Olympia les 19 et 20 mai ; saura séduire les fans de la première heure mais également en attirer des nouveaux car Jeanne Mas a toujours su évoluer avec son temps et se réinventer perpétuellement sans renier son passé.
20.03.2020
numero.com
Par Lolita Mang
Novembre 1985 : les premières Victoires de la musique
En février 2020, Angèle et Clara Luciani sont sacrées aux Victoires de la Musique.
Pour sa 35e édition, la cérémonie crée la polémique en supprimant plusieurs catégories.
En 1985, année de la première cérémonie, les Victoires récompensaient près d’une vingtaine d’artistes différents, et pas uniquement des chanteurs.
Retour sur une cérémonie haute en couleurs, et en paillettes.
Au cœur des années 80, décennie de paillettes, de synthétiseurs et du mauvais goût, se tiennent pour la première fois les Victoires de la musique.
Grammy Awards à la française, sorte de César de la musique, la cérémonie instituée par Jack Lang, alors ministre de la Culture, récompense la fine fleur de la scène musicale française pour la première fois.
Après le sacre d’Angèle et de Clara Luciani en février 2020, retour sur la toute première édition des Victoires.
La scène se déroule non pas à la Seine Musicale, où les Victoires ont lieu depuis deux ans, ni même à Bercy.
En 1985, c’est dans l’intimité du Moulin Rouge que se concocte la première édition des Victoires, cabaret typique et renommé de Pigalle à la décoration baroque et feutrée.
Diffusée sur Antenne 2, ancêtre de France 2, la cérémonie se passe volontiers d’un maître : ce sont les artistes eux-mêmes qui font office de présentateurs, à l'instar du chanteur Daniel Balavoine.
Dans une salle qui n’accueille pas plus de 850 places, l’ambiance des premières Victoires de la musique est beaucoup plus décontractée qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Mise en scène par Jérôme Savary, la cérémonie a des airs burlesques qui empruntent au Grand Magic Circus, la troupe de théâtre de Savary faite de paillettes, d’animaux tristes, de nez rouges, de jarretelles et de carton-pâte.
Parmi les invités, on distingue déjà les visages de la toute jeune Sophie Marceau, de Sylvie Vartan, de Charlotte Rampling ou encore de Francis Lalanne…
Fait inédit : les premières Victoires de la musique ne récompensent pas que des musiciens.
Parmi les dix-neuf catégories, on retrouve notamment une récompense décernée au meilleur humoriste de l’année, remportée cette année par Raymond Devos, devant Coluche et Michel Leeb.
Sur scène se trouvaient alors des vedettes de l'époque, comme un certain Gérard Jugnot et, plus étonnant, le regretté Mouss Diouf, alors seulement âgé de 21 ans.
Après la suppression de cette catégorie en 1998, il faut attendre près de vingt ans pour que les spectacles d'humour soient à nouveau mis à l'honneur dans une cérémonie de remise des prix, avec la création du Molière de l'humour en 2016.
En 1985, artistes et artisans du son partagent le même quart d’heure de gloire.
Une manière de souligner qu’un single ou un album n’est jamais le fruit du travail d’une seule et même personne.
En 1985, pas de majestueux “V” en verre transparent pour les artistes primés.
Ils reçoivent un trophée représentant une note de musique dans une sphère.
Si en 2020, seulement 8 statuettes sont décernées aux artistes de l’année, les 19 catégories de la première édition se voulaient bien plus représentatives du monde musical, à commencer par les figures de l’ombre.
Pochette de disque de l’année, musicien de studio de l’année, réalisation d'album de l’année ou encore ingénieur du son de l'année : en 1985, les artistes et les artisans qui les accompagnent partagent leur quart d’heure de gloire.
Une manière de souligner qu’un single ou un album n’est jamais le fruit du travail d’une seule et même personne.
Autres catégories depuis disparues : l'album de musique originale de cinéma ou de télévision de l'année qui a récompensé Eric Serra (pour Subway, Le Grand Bleu et Léon), Air (pour Virgin Suicides) ou encore Émilie Simon (pour La marche de l’Empereur), et enfin, l’album pour enfants, qui en 1985, sacre la jeune Dorothée, devant Chantal Goya.
Toutefois, dès 1985, les catégories mythiques de la cérémonie sont déjà bien présentes.
Mais ces lauréats ne sont pas toujours les personnalités ayant marqué l’histoire de la musique dans l’Hexagone.
Si Jeanne Mas, dont le nom est resté célèbre, est sacrée à la fois artiste interprète féminine et révélation variétés.
Du côté des artistes masculins, c’est Michel Jonasz qui remporte le prix, ainsi que celui de la chanson de l’année avec La Boîte de Jazz, aujourd’hui bien moins célébrée que Marcia Baïla des Rita Mitsouko, nommé dans la même catégorie.
Enfin, grand absent de la cérémonie, Jean-Jacques Goldman n’obtient pas la statuette du meilleur artiste masculin, alors qu’il joue à guichets fermés pendant deux semaines au Zénith, et qu’il occupe la même semaine la première place du Top 50, hit-parade des meilleures ventes.
numero.com
Par Lolita Mang
Novembre 1985 : les premières Victoires de la musique
En février 2020, Angèle et Clara Luciani sont sacrées aux Victoires de la Musique.
Pour sa 35e édition, la cérémonie crée la polémique en supprimant plusieurs catégories.
En 1985, année de la première cérémonie, les Victoires récompensaient près d’une vingtaine d’artistes différents, et pas uniquement des chanteurs.
Retour sur une cérémonie haute en couleurs, et en paillettes.
Au cœur des années 80, décennie de paillettes, de synthétiseurs et du mauvais goût, se tiennent pour la première fois les Victoires de la musique.
Grammy Awards à la française, sorte de César de la musique, la cérémonie instituée par Jack Lang, alors ministre de la Culture, récompense la fine fleur de la scène musicale française pour la première fois.
Après le sacre d’Angèle et de Clara Luciani en février 2020, retour sur la toute première édition des Victoires.
La scène se déroule non pas à la Seine Musicale, où les Victoires ont lieu depuis deux ans, ni même à Bercy.
En 1985, c’est dans l’intimité du Moulin Rouge que se concocte la première édition des Victoires, cabaret typique et renommé de Pigalle à la décoration baroque et feutrée.
Diffusée sur Antenne 2, ancêtre de France 2, la cérémonie se passe volontiers d’un maître : ce sont les artistes eux-mêmes qui font office de présentateurs, à l'instar du chanteur Daniel Balavoine.
Dans une salle qui n’accueille pas plus de 850 places, l’ambiance des premières Victoires de la musique est beaucoup plus décontractée qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Mise en scène par Jérôme Savary, la cérémonie a des airs burlesques qui empruntent au Grand Magic Circus, la troupe de théâtre de Savary faite de paillettes, d’animaux tristes, de nez rouges, de jarretelles et de carton-pâte.
Parmi les invités, on distingue déjà les visages de la toute jeune Sophie Marceau, de Sylvie Vartan, de Charlotte Rampling ou encore de Francis Lalanne…
Fait inédit : les premières Victoires de la musique ne récompensent pas que des musiciens.
Parmi les dix-neuf catégories, on retrouve notamment une récompense décernée au meilleur humoriste de l’année, remportée cette année par Raymond Devos, devant Coluche et Michel Leeb.
Sur scène se trouvaient alors des vedettes de l'époque, comme un certain Gérard Jugnot et, plus étonnant, le regretté Mouss Diouf, alors seulement âgé de 21 ans.
Après la suppression de cette catégorie en 1998, il faut attendre près de vingt ans pour que les spectacles d'humour soient à nouveau mis à l'honneur dans une cérémonie de remise des prix, avec la création du Molière de l'humour en 2016.
En 1985, artistes et artisans du son partagent le même quart d’heure de gloire.
Une manière de souligner qu’un single ou un album n’est jamais le fruit du travail d’une seule et même personne.
En 1985, pas de majestueux “V” en verre transparent pour les artistes primés.
Ils reçoivent un trophée représentant une note de musique dans une sphère.
Si en 2020, seulement 8 statuettes sont décernées aux artistes de l’année, les 19 catégories de la première édition se voulaient bien plus représentatives du monde musical, à commencer par les figures de l’ombre.
Pochette de disque de l’année, musicien de studio de l’année, réalisation d'album de l’année ou encore ingénieur du son de l'année : en 1985, les artistes et les artisans qui les accompagnent partagent leur quart d’heure de gloire.
Une manière de souligner qu’un single ou un album n’est jamais le fruit du travail d’une seule et même personne.
Autres catégories depuis disparues : l'album de musique originale de cinéma ou de télévision de l'année qui a récompensé Eric Serra (pour Subway, Le Grand Bleu et Léon), Air (pour Virgin Suicides) ou encore Émilie Simon (pour La marche de l’Empereur), et enfin, l’album pour enfants, qui en 1985, sacre la jeune Dorothée, devant Chantal Goya.
Toutefois, dès 1985, les catégories mythiques de la cérémonie sont déjà bien présentes.
Mais ces lauréats ne sont pas toujours les personnalités ayant marqué l’histoire de la musique dans l’Hexagone.
Si Jeanne Mas, dont le nom est resté célèbre, est sacrée à la fois artiste interprète féminine et révélation variétés.
Du côté des artistes masculins, c’est Michel Jonasz qui remporte le prix, ainsi que celui de la chanson de l’année avec La Boîte de Jazz, aujourd’hui bien moins célébrée que Marcia Baïla des Rita Mitsouko, nommé dans la même catégorie.
Enfin, grand absent de la cérémonie, Jean-Jacques Goldman n’obtient pas la statuette du meilleur artiste masculin, alors qu’il joue à guichets fermés pendant deux semaines au Zénith, et qu’il occupe la même semaine la première place du Top 50, hit-parade des meilleures ventes.
21.04.2020
Par CNEWS
Confinement : comment Jeanne Mas garde le moral
En mars dernier, Jeanne Mas a sorti son nouvel album « Love » et s'apprêtait à partir en tournée.
Des dates reportées en novembre et décembre prochains.
Photo [Christopher Mas]
Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, un seul mot d’ordre : rester chez soi.
Et les personnalités sont elles aussi assignées à résidence.
L'artiste Jeanne Mas, confinée aux États-Unis où elle a élu domicile, donne ses conseils pour survivre au confinement.
Jeanne Mas, éternelle interprète du tube « En rouge et noir », sorti en 1986, s’apprêtait à reprendre la route.
Un projet interrompu par le confinement alors qu’elle devait donner une série de concerts en France, en avril, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Love », disponible depuis mars.
Ce n’est que partie remise pour l’auteure et interprète de « Toute première fois », « Johnny Johnny » ou encore « Cœur en stéréo ».
Les dates de sa tournée anniversaire, qui célèbre ses trente-cinq ans de carrière, ont été reportées à novembre et décembre 2020, avec notamment deux Olympia, les 20 et 21 novembre prochain.
La musique pour se réveiller du bon pied ?
La chanson la plus motivante est sans doute celle du groupe Garbage : « I’m only happy when it rains».
Le film à regarder en boucle ?
Je pourrais regarder en boucle « Ricordati di me » de Gabriele Muccino avec Laura Morante.
Ce film est à mes yeux la plus belle représentation de la vie avec toutes ses difficultés.
Nous nous créons des rôles, des habitudes, des urgences, des impératifs qui deviennent nos prisons et on finit par étouffer sans jamais l’admettre, parce qu’on a peur du changement.
Il faut du courage pour vivre libre.
La série pour faire passer le temps ?
La série « Vikings » me passionne.
Je me suis moi-même étonnée de regarder toutes ces scènes de violence durant les combats.
C’est le monde d’aujourd’hui avec d’autre déguisements.
J’aime que les femmes y soient représentées en guerrières féroces.
J’y retrouve sans doute un trait de ma personnalité ou les réminiscences d’une vie passée.
Qui sait ....
L'activité pour rester en forme ?
Associé à mon régime vegan, l’activité qui accroît mes énergies, c’est de danser.
La lecture pour s’évader ?
Je ne lis que pour m’instruire.
Je ne possède que des livres de santé, de nutrition, de philosophie, de spiritualité.
Pour m’évader, je médite.
Le plat préféré pour se nourrir avec plaisir ?
Une grande salade de fruits.
Banane, mangue, papaye, groseilles, pommes cuites, pastèque, avec quelques graines de courge & une cuillerée de beurre de cacahuètes.
La petite habitude pour tenir au quotidien ?
M’occuper de mes plantes.
Elles m’apportent beaucoup de sérénité.
Le coup de téléphone favori pour rester en contact ?
Avec mes amis en Italie.
Malgré le confinement, l’état d’urgence, la menace actuelle, il persiste un optimisme incroyable, une positivité et une solidarité si justes et humaines.
Par CNEWS
Confinement : comment Jeanne Mas garde le moral
En mars dernier, Jeanne Mas a sorti son nouvel album « Love » et s'apprêtait à partir en tournée.
Des dates reportées en novembre et décembre prochains.
Photo [Christopher Mas]
Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, un seul mot d’ordre : rester chez soi.
Et les personnalités sont elles aussi assignées à résidence.
L'artiste Jeanne Mas, confinée aux États-Unis où elle a élu domicile, donne ses conseils pour survivre au confinement.
Jeanne Mas, éternelle interprète du tube « En rouge et noir », sorti en 1986, s’apprêtait à reprendre la route.
Un projet interrompu par le confinement alors qu’elle devait donner une série de concerts en France, en avril, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Love », disponible depuis mars.
Ce n’est que partie remise pour l’auteure et interprète de « Toute première fois », « Johnny Johnny » ou encore « Cœur en stéréo ».
Les dates de sa tournée anniversaire, qui célèbre ses trente-cinq ans de carrière, ont été reportées à novembre et décembre 2020, avec notamment deux Olympia, les 20 et 21 novembre prochain.
La musique pour se réveiller du bon pied ?
La chanson la plus motivante est sans doute celle du groupe Garbage : « I’m only happy when it rains».
Le film à regarder en boucle ?
Je pourrais regarder en boucle « Ricordati di me » de Gabriele Muccino avec Laura Morante.
Ce film est à mes yeux la plus belle représentation de la vie avec toutes ses difficultés.
Nous nous créons des rôles, des habitudes, des urgences, des impératifs qui deviennent nos prisons et on finit par étouffer sans jamais l’admettre, parce qu’on a peur du changement.
Il faut du courage pour vivre libre.
La série pour faire passer le temps ?
La série « Vikings » me passionne.
Je me suis moi-même étonnée de regarder toutes ces scènes de violence durant les combats.
C’est le monde d’aujourd’hui avec d’autre déguisements.
J’aime que les femmes y soient représentées en guerrières féroces.
J’y retrouve sans doute un trait de ma personnalité ou les réminiscences d’une vie passée.
Qui sait ....
L'activité pour rester en forme ?
Associé à mon régime vegan, l’activité qui accroît mes énergies, c’est de danser.
La lecture pour s’évader ?
Je ne lis que pour m’instruire.
Je ne possède que des livres de santé, de nutrition, de philosophie, de spiritualité.
Pour m’évader, je médite.
Le plat préféré pour se nourrir avec plaisir ?
Une grande salade de fruits.
Banane, mangue, papaye, groseilles, pommes cuites, pastèque, avec quelques graines de courge & une cuillerée de beurre de cacahuètes.
La petite habitude pour tenir au quotidien ?
M’occuper de mes plantes.
Elles m’apportent beaucoup de sérénité.
Le coup de téléphone favori pour rester en contact ?
Avec mes amis en Italie.
Malgré le confinement, l’état d’urgence, la menace actuelle, il persiste un optimisme incroyable, une positivité et une solidarité si justes et humaines.
18.06.2020
Le baromètre RIFFX annuel vient de tomber.
C’est l’un des sondages les plus attendus de l’année par les fans de musique.
Après avoir interrogé plus de 1 000 Français lors d’un sondage réalisé par YouGov, RIFFX fait son grand retour avec son célèbre baromètre !
Depuis trois années, RIFFX via l’institut de sondage Yougov établit le baromètre des artistes préférés des Français.
Le sondage a été réalisé du 1er au 2 juin parmi un panel de 1 006 personnes représentatives de la population française (18 ans et plus).
L’heure des résultats a sonné !
Jeanne Mas classé 83 emes places.
Le baromètre RIFFX annuel vient de tomber.
C’est l’un des sondages les plus attendus de l’année par les fans de musique.
Après avoir interrogé plus de 1 000 Français lors d’un sondage réalisé par YouGov, RIFFX fait son grand retour avec son célèbre baromètre !
Depuis trois années, RIFFX via l’institut de sondage Yougov établit le baromètre des artistes préférés des Français.
Le sondage a été réalisé du 1er au 2 juin parmi un panel de 1 006 personnes représentatives de la population française (18 ans et plus).
L’heure des résultats a sonné !
Jeanne Mas classé 83 emes places.
25.08.2020
nostalgie.fr
Années 70 à 90 : ces chanteuses qui ont marqué la scène rock
Ces chanteuses ont marqué l’histoire de la scène rock française et internationale dans les années 70 à 90. Retour sur ces héroïnes rock qui ont marqué l’histoire à tout jamais.
Marianne Faithfull
Suzi Quatro
Joan Jett
Pat Benatar
Tina Turner
Kim Wilde
Cyndi Lauper
Bonnie Tyler
Jeanne Mas
Si beaucoup de personnes associent Jeanne Mas à la pop, il faut également souligner que la chanteuse est l’une des chanteuses rock le plus populaires en France.
C’est en 1984 que le grand public va découvrir Jeanne Mas avec le single "Toute première fois".
La chanteuse enchaîne ensuite avec plusieurs succès.
Le single "Johnny, Johnny" se classe numéro un au Top 50.
"Cœur stéréo" est également très populaire.
Mais la chanson qui va faire exploser la carrière de Jeanne Mas est "En rouge et noir".
La chanson se classe numéro un au top 50 et est sans aucun doute le titre le plus célèbre de Jeanne Mas.
Ce single s’est écoulé à plus de 680 000 exemplaires. Après une carrière florissante dans les années 80, Jeanne Mas s’est faite plus discrète dans les années 90.
Durant sa carrière, Jeanne Mas a reçu trois Victoires de la musique.
nostalgie.fr
Années 70 à 90 : ces chanteuses qui ont marqué la scène rock
Ces chanteuses ont marqué l’histoire de la scène rock française et internationale dans les années 70 à 90. Retour sur ces héroïnes rock qui ont marqué l’histoire à tout jamais.
Marianne Faithfull
Suzi Quatro
Joan Jett
Pat Benatar
Tina Turner
Kim Wilde
Cyndi Lauper
Bonnie Tyler
Jeanne Mas
Si beaucoup de personnes associent Jeanne Mas à la pop, il faut également souligner que la chanteuse est l’une des chanteuses rock le plus populaires en France.
C’est en 1984 que le grand public va découvrir Jeanne Mas avec le single "Toute première fois".
La chanteuse enchaîne ensuite avec plusieurs succès.
Le single "Johnny, Johnny" se classe numéro un au Top 50.
"Cœur stéréo" est également très populaire.
Mais la chanson qui va faire exploser la carrière de Jeanne Mas est "En rouge et noir".
La chanson se classe numéro un au top 50 et est sans aucun doute le titre le plus célèbre de Jeanne Mas.
Ce single s’est écoulé à plus de 680 000 exemplaires. Après une carrière florissante dans les années 80, Jeanne Mas s’est faite plus discrète dans les années 90.
Durant sa carrière, Jeanne Mas a reçu trois Victoires de la musique.
27.09.2020
webradio.net
webradio.net
Jeanne Mas L’éveil Le livre
Jeanne Mas est une artiste franco-américaine, auteure et interprète de 18 albums parmi lesquels des chansons populaires comme En rouge et noir, Johnny, Johnny, Toute première fois… Après avoir partagé sa passion pour le véganisme dans Ma vie est une pomme et Hugo végan en herbe, Jeanne Mas revient avec un nouvel ouvrage sur la vie avant la vie et sur le pouvoir de la thérapie des vies antérieures.
Jeanne Mas propose un témoignage personnel stupéfiant, et une enquete documentée, intéressante et étonnante sur la réincarnation.
Anecdotes, des témoignages, des références, des entretiens avec des thérapeutes, autant d’atouts qui font de ce livre un véritable suspense que l’on ne peut pas lacher.
Jeanne Mas est un guide patient et sur : tout est expliqué, détaillé, clair et précis
« Voilà des mois que j’épluche tous ces livres.
Des mois que je cherche entre les lignes de leurs récits des réponses à mes suspicions, l’étincelle d’une vérité qui pourrait confirmer ce dont je n’ai jamais vraiment douté.
Cette vie que je consomme n’est pas ma première.
Je le sais, je le sens.
Il y a des intuitions qui ne vous trompent pas. »
Depuis son plus jeune âge, Jeanne Mas vit avec la certitude qu’elle a eu une autre vie bien avant celle-ci.
Qu’elle en porte les traces les influences, qu’elle en vit les conséquences, mais comment en avoir la certitude ?
Jeanne Mas est une artiste franco-américaine, auteure et interprète de 18 albums parmi lesquels des chansons populaires comme En rouge et noir, Johnny, Johnny, Toute première fois… Après avoir partagé sa passion pour le véganisme dans Ma vie est une pomme et Hugo végan en herbe, Jeanne Mas revient avec un nouvel ouvrage sur la vie avant la vie et sur le pouvoir de la thérapie des vies antérieures.
Jeanne Mas propose un témoignage personnel stupéfiant, et une enquete documentée, intéressante et étonnante sur la réincarnation.
Anecdotes, des témoignages, des références, des entretiens avec des thérapeutes, autant d’atouts qui font de ce livre un véritable suspense que l’on ne peut pas lacher.
Jeanne Mas est un guide patient et sur : tout est expliqué, détaillé, clair et précis
« Voilà des mois que j’épluche tous ces livres.
Des mois que je cherche entre les lignes de leurs récits des réponses à mes suspicions, l’étincelle d’une vérité qui pourrait confirmer ce dont je n’ai jamais vraiment douté.
Cette vie que je consomme n’est pas ma première.
Je le sais, je le sens.
Il y a des intuitions qui ne vous trompent pas. »
Depuis son plus jeune âge, Jeanne Mas vit avec la certitude qu’elle a eu une autre vie bien avant celle-ci.
Qu’elle en porte les traces les influences, qu’elle en vit les conséquences, mais comment en avoir la certitude ?
Est-il possible qu’une même âme puisse se retrouver dans plusieurs corps, à différentes époques ?
La mort ne serait qu’un simple passage entre deux existences ? Afin apporter des réponses à ses intuitions, l’auteure décide d’entreprendre une thérapie spirituelle qui va lui ouvrir les mystérieuses portes de l’univers.
Elle y découvre le sens de la vie, le karma, notre connexion avec le cosmos, avec nos guides spirituels et la guérison par la thérapie des vies antérieures.
Le hasard n’existe pas, tout est écrit et pourtant rien n’est déf nitif.
Un voyage initiatique où la surprise le dispute à l’étonnement, sur les pas d’un guide dont la force du récit est de ne jamais rien imposer au lecteur mais de partager et de lui permettre de comprendre.
6.10.2020
popmusicdeluxe.fr
Jeanne Mas L'Art des femmes
Après avoir atteint des sommets et connu une fulgurante descente aux enfers avec son précédent album Les Crises de l’âme en 1989, Jeanne Mas est de retour en studio en 1990 pour mettre en boîte son quatrième disque studio.
La violence exprimée dans le précédent opus et des prises de positions malencontreuses, et surtout mal comprises et mal digérées par les médias, ont fortement écorné l’image médiatique de la chanteuse française n°1 des années 80.
EMI France réclame à Jeanne Mas un nouveau disque très rapidement afin de tourner la page, bien que cette dernière en soit encore à se remettre de ses récentes blessures.
La chute a été douloureuse et la chanteuse n’est pas forcément prête à se remettre immédiatement en selle.
Mais, consciente de l’enjeu et désireuse elle aussi de se faire pardonner, elle se met pourtant à la tâche.
Elle semble un peu perdue mais fait appel à ses fidèles musiciens italiens, les frères Piero et Massimo Calabrese ainsi que Roberto Zaneli, qui sont une fois encore mis à contribution et lui livrent des compositions en un temps record pour ce futur disque, qui se fera un peu trop vite à son goût dira-t-elle rétrospectivement.
Son manager de l’époque a négocié avec la maison de disques un budget de deux millions de francs afin d’enregistrer au moins une partie de l’album à Los Angeles, en signe de bonne foi mais surtout pour montrer qu’EMI croit encore en son artiste et mise toujours sur elle.
L’album de la remise en question
Les sessions vont débuter à Paris aux studios Musika et Davout en mai 1990 alors que la chanteuse n’a encore écrit aucun texte. Après les messages mal perçus des Crises de l’âme, Jeanne Mas est en pleine remise en question.
Ce nouveau disque « se doit d’être un album positif, léger, poétique.
Il a pour mission d’effacer les cendres encore fumantes que Les Crises de l’âme ont parsemé sur mon passage », écrit-t-elle dans Réminiscences en 2019.
Elle va devoir donc s’exprimer différemment, et montrer une autre facette de sa personnalité tout en restant elle-même. Fondamentalement, Jeanne Mas continuera d’explorer ses thèmes de prédilection : la Femme, le sexe, la justice, mais avec plus de pudeur cette fois, et peut-être plus de subtilité.
L’Art des femmes se fera plus romantique et en effet plus poétique, sous l’influence de Charles Baudelaire que la chanteuse vient de redécouvrir, après être passée à côté lors de sa scolarité où, sans doute trop jeune, elle n’avait pu saisir certains aspects de l’oeuvre du poète.
Sur la forme, le disque apparaîtra comme plus synthétique qu’acoustique (même si on y retrouve Tony Levin à la basse, Christophe Deschamps à la batterie et Marco Rinalduzzi aux guitares), guitares et basses étant souvent sous-mixées.
Avec son compagnon, sa fille, sa mère, Piero Calabrese, avec qui elle réalise le disque, et l’ingénieur du son Marco Lecci, Jeanne Mas s’envole donc pour la première fois de sa vie en Californie afin d’enregistrer aux fameux studios Soundcastle de Los Angeles.
Malgré les conditions climatiques idyllique, elle a du mal à s’y sentir à son aise et ressent fortement une certaine vacuité qui se dégage de ce décor un peu trop paradisiaque, ce spleen baudelairien qu’elle a emporté dans ses bagages.
Tout est immense dans les studios où l’équipe est un peu perdue, si bien qu’on aménage une petite cabine, sorte de cocon rassurant et protecteur, autour du micro pour que la chanteuse se sente moins déboussolée.
Aux claviers, programmations et arrangements, Piero Calabrese déploie son savoir-faire dans le temps imparti et l’album est en boîte en quelques semaines.
S’il devait initialement s’intituler L’Amour du mal en référence aux Fleurs du mal, on optera finalement pour L’Art des femmes, nettement plus positif.
Sous l’influence de Baudelaire
Et c’est naturellement que le disque s’ouvre sur les mots de Baudelaire avec les premières strophes de L’Albatros extrait des fameuses Fleurs du mal.
Une introduction toute trouvée avec cette métaphore de l’artiste incompris et raillé sur laquelle la chanteuse ne s’exprimera pourtant pas, préférant évoquer le premier degré du texte, à savoir la souffrance animale, rappelant ainsi le Tango de l’album précédent.
Le sous-texte, il faudra le lire dans les paroles de la chanson : « L’amour du mal, j’en veux pas », pose-t-elle pour que les choses soient bien claires.
Les arrangements qui reposent sur la batterie de Christophe Deschamps et la guitare électrique de Marco Rinalduzzi donnent le ton d’un disque qui résonne dans la veine pop-rock du précédent.
Fondu enchaîné avec la piste suivante, Le Contrechamp, métaphore cinématographique des rapports contrariés d’un couple qui veut sauvegarder les apparences, comme le commentera la chanteuse.
Un morceau rythmé qui fait la part belle à la basse de Tony Levin cette fois, avant de faire place aux synthés puis au duo guitare-batterie sur les refrains.
La ballade Elle est moi est la suite logique de Bébé rock puisqu’il s’agit à nouveau d’une chanson dédiée à sa fille Victoria.
Après les éruptions volcaniques de la maternité, Elle est moi décrit les changements qui s’opèrent en elle au contact de ce petit être de presque trois ans, « La raison plie aux exigences, du grand pouvoir d’un petit ange ».
Un texte dans lequel elle regrette presque de trop en dévoiler. Les arrangements délicats et langoureux ne sont pas sans rappeler ceux de Bébé rock justement, avec ce même refrain tardif qui arrive au bout de deux minutes.
Questionnements et quête de justice sont la base des Bras en croix, évoquant ainsi le Christ, cet « homme qui pardonnait tout bas ».
On est très proche des thèmes de Y a des bons et J’accuse (dont on lui parle encore en interview au moment de défendre l’album) mais cette fois les attaques se font moins frontales et plus universelles.
La composition se veut déterminée et plus dure que les chansons précédentes.
Moment sensuel du disque, Les Rêves de Maud est inspiré des Liaisons dangereuses (version film de Stephen Frears) et évoque le désir et le plaisir féminin.
Des « valeurs immorales » malheureusement encore marginalisées comme le commente la chanteuse : « Aujourd’hui encore, une femme qui aime les hommes et le sexe n’est pas considérée comme émancipée mais comme une femme facile ! ».
Les synthétiseurs se font ici presque oppressants, aussi sulfureux que les plaisirs évoqués.
Hommage à Balavoine
Inconsolable depuis le départ de son ami Daniel Balavoine, Jeanne Mas n’aura de cesse de lui rendre hommage.
Après avoir repris Lucie lors de ses concerts de 1986/1987, c’est Tous les cris, les S.O.S. qu’elle interprète à Bercy en 1989 et place ici sur son nouveau disque à la demande de ses fans.
« Cette chanson est pour moi l’une des plus belles qu’il ait écrite.
Il me l’avait fait écouter bien avant de la sortir, je lui avais demandé de me la donner… » La version Mas garde cet esprit mélancolique et désespéré de l’originale tout en ajoutant un petit côté rageur souligné par l’interprétation ainsi que la présence de la guitare électrique.
Mais cette reprise n’est pas la seule surprise de l’album puisqu’elle est suivie de Shakespeare, un OVNI écrit et composé par la chanteuse à Rome où elle réside toujours, et visiblement après les autres chansons du disque.
Presque totalement synthétique (si ce n’est la présence d’une guitare électrique), ce morceau dance qui détonne est judicieusement placé au milieu de l’album, petite parenthèse de folie où la chanteuse s’amuse avec les sons, la structure et les mots.
Une chanson à part, à l’image de La Bête libre ou de Flip Trip comme elle le fait remarquer très justement à la presse, et un texte qui met en contradiction les amours superficiels de notre époque contemporaine à ceux plus profonds que pouvait décrire Shakespeare.
Afin d’apaiser cette frénésie rythmique, L’alba, l’un des rares morceaux qu’elle enregistre en italien, est un clin d’œil à ce pays qu’elle affectionne tant et une délicate ballade, évoquant les regrets d’un amour disparu alors que l’aube est promesse de renouveau.
Retour à une rythmique plus soutenue avec L’Art des femmes, le titre le plus court et sans doute le plus radiophonique de l’album, avec un refrain efficace et entêtant.
Un texte « positif et facile », dit-elle, « une histoire de séduction avec pudeur ». Un peu de légèreté avant un final plus tragique, Alexandre M, une chanson qui débute en reprenant l’introduction de L’Amour du mal et qui fait état des conditions de vie douloureuses des enfants roumains.
Un sujet qui la touche particulièrement, notamment par les actions qu’elle entreprend en soutien à des associations caritatives.
En effet, marraine d’un orphelinat roumain, elle livre un texte poignant sur cette composition marquée par des cordes synthétiques.
Sur cette chanson, qui sera la première écrite pour l’album, elle fait venir une petite roumaine, Joana, pour qu’elle y pose quelques mots.
L’Art des femmes est dans les bacs le 15 octobre 1990, arborant sur sa pochette une photo de Paul Bella où Jeanne Mas apparaît en buste, lèvres rouges et visage voilé.
Un visuel dont elle signe le concept mais qui interroge.
Qu’a-t-elle voulu signifier par là ?
Symbole de l’oppression des femmes ? Jeu sexuel, comme elle s’en amusera parfois ?
La véritable raison en serait différente comme elle le révèle dans son autobiographie en 2019.
A la suite d’un avortement qui lui laisse des séquelles émotionnelles, elle apparaît yeux voilés, comme pour expier son acte.
popmusicdeluxe.fr
Jeanne Mas L'Art des femmes
Après avoir atteint des sommets et connu une fulgurante descente aux enfers avec son précédent album Les Crises de l’âme en 1989, Jeanne Mas est de retour en studio en 1990 pour mettre en boîte son quatrième disque studio.
La violence exprimée dans le précédent opus et des prises de positions malencontreuses, et surtout mal comprises et mal digérées par les médias, ont fortement écorné l’image médiatique de la chanteuse française n°1 des années 80.
EMI France réclame à Jeanne Mas un nouveau disque très rapidement afin de tourner la page, bien que cette dernière en soit encore à se remettre de ses récentes blessures.
La chute a été douloureuse et la chanteuse n’est pas forcément prête à se remettre immédiatement en selle.
Mais, consciente de l’enjeu et désireuse elle aussi de se faire pardonner, elle se met pourtant à la tâche.
Elle semble un peu perdue mais fait appel à ses fidèles musiciens italiens, les frères Piero et Massimo Calabrese ainsi que Roberto Zaneli, qui sont une fois encore mis à contribution et lui livrent des compositions en un temps record pour ce futur disque, qui se fera un peu trop vite à son goût dira-t-elle rétrospectivement.
Son manager de l’époque a négocié avec la maison de disques un budget de deux millions de francs afin d’enregistrer au moins une partie de l’album à Los Angeles, en signe de bonne foi mais surtout pour montrer qu’EMI croit encore en son artiste et mise toujours sur elle.
L’album de la remise en question
Les sessions vont débuter à Paris aux studios Musika et Davout en mai 1990 alors que la chanteuse n’a encore écrit aucun texte. Après les messages mal perçus des Crises de l’âme, Jeanne Mas est en pleine remise en question.
Ce nouveau disque « se doit d’être un album positif, léger, poétique.
Il a pour mission d’effacer les cendres encore fumantes que Les Crises de l’âme ont parsemé sur mon passage », écrit-t-elle dans Réminiscences en 2019.
Elle va devoir donc s’exprimer différemment, et montrer une autre facette de sa personnalité tout en restant elle-même. Fondamentalement, Jeanne Mas continuera d’explorer ses thèmes de prédilection : la Femme, le sexe, la justice, mais avec plus de pudeur cette fois, et peut-être plus de subtilité.
L’Art des femmes se fera plus romantique et en effet plus poétique, sous l’influence de Charles Baudelaire que la chanteuse vient de redécouvrir, après être passée à côté lors de sa scolarité où, sans doute trop jeune, elle n’avait pu saisir certains aspects de l’oeuvre du poète.
Sur la forme, le disque apparaîtra comme plus synthétique qu’acoustique (même si on y retrouve Tony Levin à la basse, Christophe Deschamps à la batterie et Marco Rinalduzzi aux guitares), guitares et basses étant souvent sous-mixées.
Avec son compagnon, sa fille, sa mère, Piero Calabrese, avec qui elle réalise le disque, et l’ingénieur du son Marco Lecci, Jeanne Mas s’envole donc pour la première fois de sa vie en Californie afin d’enregistrer aux fameux studios Soundcastle de Los Angeles.
Malgré les conditions climatiques idyllique, elle a du mal à s’y sentir à son aise et ressent fortement une certaine vacuité qui se dégage de ce décor un peu trop paradisiaque, ce spleen baudelairien qu’elle a emporté dans ses bagages.
Tout est immense dans les studios où l’équipe est un peu perdue, si bien qu’on aménage une petite cabine, sorte de cocon rassurant et protecteur, autour du micro pour que la chanteuse se sente moins déboussolée.
Aux claviers, programmations et arrangements, Piero Calabrese déploie son savoir-faire dans le temps imparti et l’album est en boîte en quelques semaines.
S’il devait initialement s’intituler L’Amour du mal en référence aux Fleurs du mal, on optera finalement pour L’Art des femmes, nettement plus positif.
Sous l’influence de Baudelaire
Et c’est naturellement que le disque s’ouvre sur les mots de Baudelaire avec les premières strophes de L’Albatros extrait des fameuses Fleurs du mal.
Une introduction toute trouvée avec cette métaphore de l’artiste incompris et raillé sur laquelle la chanteuse ne s’exprimera pourtant pas, préférant évoquer le premier degré du texte, à savoir la souffrance animale, rappelant ainsi le Tango de l’album précédent.
Le sous-texte, il faudra le lire dans les paroles de la chanson : « L’amour du mal, j’en veux pas », pose-t-elle pour que les choses soient bien claires.
Les arrangements qui reposent sur la batterie de Christophe Deschamps et la guitare électrique de Marco Rinalduzzi donnent le ton d’un disque qui résonne dans la veine pop-rock du précédent.
Fondu enchaîné avec la piste suivante, Le Contrechamp, métaphore cinématographique des rapports contrariés d’un couple qui veut sauvegarder les apparences, comme le commentera la chanteuse.
Un morceau rythmé qui fait la part belle à la basse de Tony Levin cette fois, avant de faire place aux synthés puis au duo guitare-batterie sur les refrains.
La ballade Elle est moi est la suite logique de Bébé rock puisqu’il s’agit à nouveau d’une chanson dédiée à sa fille Victoria.
Après les éruptions volcaniques de la maternité, Elle est moi décrit les changements qui s’opèrent en elle au contact de ce petit être de presque trois ans, « La raison plie aux exigences, du grand pouvoir d’un petit ange ».
Un texte dans lequel elle regrette presque de trop en dévoiler. Les arrangements délicats et langoureux ne sont pas sans rappeler ceux de Bébé rock justement, avec ce même refrain tardif qui arrive au bout de deux minutes.
Questionnements et quête de justice sont la base des Bras en croix, évoquant ainsi le Christ, cet « homme qui pardonnait tout bas ».
On est très proche des thèmes de Y a des bons et J’accuse (dont on lui parle encore en interview au moment de défendre l’album) mais cette fois les attaques se font moins frontales et plus universelles.
La composition se veut déterminée et plus dure que les chansons précédentes.
Moment sensuel du disque, Les Rêves de Maud est inspiré des Liaisons dangereuses (version film de Stephen Frears) et évoque le désir et le plaisir féminin.
Des « valeurs immorales » malheureusement encore marginalisées comme le commente la chanteuse : « Aujourd’hui encore, une femme qui aime les hommes et le sexe n’est pas considérée comme émancipée mais comme une femme facile ! ».
Les synthétiseurs se font ici presque oppressants, aussi sulfureux que les plaisirs évoqués.
Hommage à Balavoine
Inconsolable depuis le départ de son ami Daniel Balavoine, Jeanne Mas n’aura de cesse de lui rendre hommage.
Après avoir repris Lucie lors de ses concerts de 1986/1987, c’est Tous les cris, les S.O.S. qu’elle interprète à Bercy en 1989 et place ici sur son nouveau disque à la demande de ses fans.
« Cette chanson est pour moi l’une des plus belles qu’il ait écrite.
Il me l’avait fait écouter bien avant de la sortir, je lui avais demandé de me la donner… » La version Mas garde cet esprit mélancolique et désespéré de l’originale tout en ajoutant un petit côté rageur souligné par l’interprétation ainsi que la présence de la guitare électrique.
Mais cette reprise n’est pas la seule surprise de l’album puisqu’elle est suivie de Shakespeare, un OVNI écrit et composé par la chanteuse à Rome où elle réside toujours, et visiblement après les autres chansons du disque.
Presque totalement synthétique (si ce n’est la présence d’une guitare électrique), ce morceau dance qui détonne est judicieusement placé au milieu de l’album, petite parenthèse de folie où la chanteuse s’amuse avec les sons, la structure et les mots.
Une chanson à part, à l’image de La Bête libre ou de Flip Trip comme elle le fait remarquer très justement à la presse, et un texte qui met en contradiction les amours superficiels de notre époque contemporaine à ceux plus profonds que pouvait décrire Shakespeare.
Afin d’apaiser cette frénésie rythmique, L’alba, l’un des rares morceaux qu’elle enregistre en italien, est un clin d’œil à ce pays qu’elle affectionne tant et une délicate ballade, évoquant les regrets d’un amour disparu alors que l’aube est promesse de renouveau.
Retour à une rythmique plus soutenue avec L’Art des femmes, le titre le plus court et sans doute le plus radiophonique de l’album, avec un refrain efficace et entêtant.
Un texte « positif et facile », dit-elle, « une histoire de séduction avec pudeur ». Un peu de légèreté avant un final plus tragique, Alexandre M, une chanson qui débute en reprenant l’introduction de L’Amour du mal et qui fait état des conditions de vie douloureuses des enfants roumains.
Un sujet qui la touche particulièrement, notamment par les actions qu’elle entreprend en soutien à des associations caritatives.
En effet, marraine d’un orphelinat roumain, elle livre un texte poignant sur cette composition marquée par des cordes synthétiques.
Sur cette chanson, qui sera la première écrite pour l’album, elle fait venir une petite roumaine, Joana, pour qu’elle y pose quelques mots.
L’Art des femmes est dans les bacs le 15 octobre 1990, arborant sur sa pochette une photo de Paul Bella où Jeanne Mas apparaît en buste, lèvres rouges et visage voilé.
Un visuel dont elle signe le concept mais qui interroge.
Qu’a-t-elle voulu signifier par là ?
Symbole de l’oppression des femmes ? Jeu sexuel, comme elle s’en amusera parfois ?
La véritable raison en serait différente comme elle le révèle dans son autobiographie en 2019.
A la suite d’un avortement qui lui laisse des séquelles émotionnelles, elle apparaît yeux voilés, comme pour expier son acte.
Shakespeare
A la sortie du disque, peu de médias s’en font l’écho, mais les quelques journaux qui prennent la peine d’en parler lui accordent des critiques élogieuses.
L’engouement pour la chanteuse est passé et le premier single ne fera rien pour redresser la barre malgré l’audace proposée.
Car c’est en effet Shakespeare qui est mis en avant, Jeanne souhaite « offrir au public une chanson simple, dansante et les étonner avec un visuel différent mais tout aussi sophistiqué » (Réminiscences).
Ce morceau de « techno-variété » comme on le qualifiera, va en effet surprendre le public de la chanteuse et restera pour certains l’un des grands moments de sa carrière.
Avec un visuel très sexué (la pochette du single est en lien avec celle de l’album : « Je montre le haut puis le bas », dit-elle), Shakespeare est accompagné d’un clip aussi délirant que l’est le morceau, et que la chanteuse réalise elle-même. Perruquée et provocante, elle s’y illustre entourée de sœurs jumelles, prend des poses faussement lascives et exécute une chorégraphie pleine d’humour, à nouveau réglée par sa complice Mia Frye.
Chorégraphie qu’elle présente également en télévision (elle est encore invitée dans quelques émissions qui comptent), accompagnée de cinq danseurs.
Mais Shakespeare, trop « avant-gardiste » diront certains admirateurs, laissera le grand public perplexe et n’aidera pas l’album dont il n’est en aucun cas le reflet.
Commercialisé en 45 tours dans une version à l’introduction légèrement écourtée et avec une face B inédite (le très rock et énergique Cindy Girl qui n’a pas trouvé sa place sur l’album), Shakespeare bénéficie pour la première fois depuis Sauvez-moi en 1987 d’une version longue en maxi vinyle et CD maxi.
Ce remix de 6 mn 30 a d’ailleurs été réalisé par la chanteuse elle-même qui prend beaucoup de plaisir à travailler de chez elle avec son ordinateur et reprend notamment des cours de clavier car elle souhaiterait à l’avenir signer tous les arrangements de ses chansons (ce qu’elle fera en partie sur l’album suivant).
Mais le single va échapper au Top 50.
Ecrite initialement en anglais, Shakespeare sera également enregistrée sous le titre Hero, My Hero dans le but d’une exploitation européenne.
Mais les mauvais scores du single en France n’inciteront pas la maison de disques à miser sur l’étranger, un maxi 45 tours sortira tout de même en Espagne en 1991, mais reprenant la version française du titre et la pochette de l’album.
Si Hero, My Hero reste à ce jour inédit, ce ne sera pas le cas de Little Heart, autre adaptation mais de Elle est moi cette fois-ci, qui fera son apparition en 1996 sur la compilation Les Plus Grands Succès de Jeanne Mas en tant que bonus inédit. Malgré une tentative de relance avec l’envoi aux médias d’un 45 tours et d’un CD promo indiquant la présence d’un nouveau mix (il s’agit en fait simplement de la nappe de synthé présente sur l’introduction qu’on a légèrement amplifiée), Shakespeare ne suscitera pas plus d’intérêt.
A la sortie du disque, peu de médias s’en font l’écho, mais les quelques journaux qui prennent la peine d’en parler lui accordent des critiques élogieuses.
L’engouement pour la chanteuse est passé et le premier single ne fera rien pour redresser la barre malgré l’audace proposée.
Car c’est en effet Shakespeare qui est mis en avant, Jeanne souhaite « offrir au public une chanson simple, dansante et les étonner avec un visuel différent mais tout aussi sophistiqué » (Réminiscences).
Ce morceau de « techno-variété » comme on le qualifiera, va en effet surprendre le public de la chanteuse et restera pour certains l’un des grands moments de sa carrière.
Avec un visuel très sexué (la pochette du single est en lien avec celle de l’album : « Je montre le haut puis le bas », dit-elle), Shakespeare est accompagné d’un clip aussi délirant que l’est le morceau, et que la chanteuse réalise elle-même. Perruquée et provocante, elle s’y illustre entourée de sœurs jumelles, prend des poses faussement lascives et exécute une chorégraphie pleine d’humour, à nouveau réglée par sa complice Mia Frye.
Chorégraphie qu’elle présente également en télévision (elle est encore invitée dans quelques émissions qui comptent), accompagnée de cinq danseurs.
Mais Shakespeare, trop « avant-gardiste » diront certains admirateurs, laissera le grand public perplexe et n’aidera pas l’album dont il n’est en aucun cas le reflet.
Commercialisé en 45 tours dans une version à l’introduction légèrement écourtée et avec une face B inédite (le très rock et énergique Cindy Girl qui n’a pas trouvé sa place sur l’album), Shakespeare bénéficie pour la première fois depuis Sauvez-moi en 1987 d’une version longue en maxi vinyle et CD maxi.
Ce remix de 6 mn 30 a d’ailleurs été réalisé par la chanteuse elle-même qui prend beaucoup de plaisir à travailler de chez elle avec son ordinateur et reprend notamment des cours de clavier car elle souhaiterait à l’avenir signer tous les arrangements de ses chansons (ce qu’elle fera en partie sur l’album suivant).
Mais le single va échapper au Top 50.
Ecrite initialement en anglais, Shakespeare sera également enregistrée sous le titre Hero, My Hero dans le but d’une exploitation européenne.
Mais les mauvais scores du single en France n’inciteront pas la maison de disques à miser sur l’étranger, un maxi 45 tours sortira tout de même en Espagne en 1991, mais reprenant la version française du titre et la pochette de l’album.
Si Hero, My Hero reste à ce jour inédit, ce ne sera pas le cas de Little Heart, autre adaptation mais de Elle est moi cette fois-ci, qui fera son apparition en 1996 sur la compilation Les Plus Grands Succès de Jeanne Mas en tant que bonus inédit. Malgré une tentative de relance avec l’envoi aux médias d’un 45 tours et d’un CD promo indiquant la présence d’un nouveau mix (il s’agit en fait simplement de la nappe de synthé présente sur l’introduction qu’on a légèrement amplifiée), Shakespeare ne suscitera pas plus d’intérêt.
Angela (l’art des femmes)
Si on lui accorde encore quelques interviews dans la presse jeune, en télévision on laisse moins la parole à la chanteuse et, lorsqu’on la lui donne, c’est pour évoquer à nouveau Les Crises de l’âme plus que son nouveau disque.
Après la déconvenue Shakespeare, on revient donc à une valeur plus sûre avec L’Art des femmes qui devient le deuxième single en 1991, renommé Angela (L’Art des femmes) pour l’occasion, comme elle le martèle dans le refrain.
L’art des femmes c’est « cette possibilité qu’ont les femmes et n’ont pas les hommes d’utiliser leur charme, leur côté un peu rusé, leur sensibilité pour obtenir ce qu’elles ont envie d’obtenir », explique la chanteuse au journal de la 5.
En 45 tours, la chanson gagne quelques secondes en fin de morceau puisqu’elle n’est pas mixée avec le titre suivant comme c’est le cas sur l’album.
La face B, quant à elle, se porte sur la très jolie Alba.
Jeanne Mas réalise à nouveau son clip où cette fois c’est l’esthétique qui est à l’honneur avec une image en noir et blanc et un décor fait notamment de bustes de la chanteuse reprenant la pochette du disque.
Ne cachant pas sa déception quant à l’accueil de son récent travail, elle en livrera l’analyse suivante dans Réminiscences : « Ce mal en moi explique pourquoi, dans le clip d’Angela, je fais exploser mes têtes qui font référence à la pochette de l’album, pourquoi je suis seule sur cette voie ferrée qui ne mène nulle part, une valise à la main. » Mais ce nouvel extrait ne séduira pas plus le public.
Si en 1989 Les Crises de l’âme s’était classé 1er du top albums pendant quatre semaines, un an et demi plus tard L’Art des femmes n’entre pas dans le classement hebdomadaire des cinquante meilleures ventes.
Une douche froide pour la chanteuse et sa maison de disques et, évidemment, les 100 000 exemplaires requis ne sont pas atteints et l’album sera son dernier chez EMI.
Il n’en reste pas moins un disque que les admirateurs, aussi bien que la chanteuse, continuent à chérir.
Jeanne Mas, qui souhaitait retrouver son public en partant jouer son album en province, ne tournera finalement pas, et il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir la retrouver sur scène, soutenue par une autre maison de disques.
Si on lui accorde encore quelques interviews dans la presse jeune, en télévision on laisse moins la parole à la chanteuse et, lorsqu’on la lui donne, c’est pour évoquer à nouveau Les Crises de l’âme plus que son nouveau disque.
Après la déconvenue Shakespeare, on revient donc à une valeur plus sûre avec L’Art des femmes qui devient le deuxième single en 1991, renommé Angela (L’Art des femmes) pour l’occasion, comme elle le martèle dans le refrain.
L’art des femmes c’est « cette possibilité qu’ont les femmes et n’ont pas les hommes d’utiliser leur charme, leur côté un peu rusé, leur sensibilité pour obtenir ce qu’elles ont envie d’obtenir », explique la chanteuse au journal de la 5.
En 45 tours, la chanson gagne quelques secondes en fin de morceau puisqu’elle n’est pas mixée avec le titre suivant comme c’est le cas sur l’album.
La face B, quant à elle, se porte sur la très jolie Alba.
Jeanne Mas réalise à nouveau son clip où cette fois c’est l’esthétique qui est à l’honneur avec une image en noir et blanc et un décor fait notamment de bustes de la chanteuse reprenant la pochette du disque.
Ne cachant pas sa déception quant à l’accueil de son récent travail, elle en livrera l’analyse suivante dans Réminiscences : « Ce mal en moi explique pourquoi, dans le clip d’Angela, je fais exploser mes têtes qui font référence à la pochette de l’album, pourquoi je suis seule sur cette voie ferrée qui ne mène nulle part, une valise à la main. » Mais ce nouvel extrait ne séduira pas plus le public.
Si en 1989 Les Crises de l’âme s’était classé 1er du top albums pendant quatre semaines, un an et demi plus tard L’Art des femmes n’entre pas dans le classement hebdomadaire des cinquante meilleures ventes.
Une douche froide pour la chanteuse et sa maison de disques et, évidemment, les 100 000 exemplaires requis ne sont pas atteints et l’album sera son dernier chez EMI.
Il n’en reste pas moins un disque que les admirateurs, aussi bien que la chanteuse, continuent à chérir.
Jeanne Mas, qui souhaitait retrouver son public en partant jouer son album en province, ne tournera finalement pas, et il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir la retrouver sur scène, soutenue par une autre maison de disques.
19.19.2020
hommeurbain.com
par Antoine Bienvenu
Jeanne Mas et ses secrets de vitalité
hommeurbain.com
par Antoine Bienvenu
Jeanne Mas et ses secrets de vitalité
Outre son régime Végan, son secret de jeunesse consiste à ne vivre qu’au présent et ne rien envisager pour l’avenir.
A l’occasion de la publication de son livre « L’éveil » et de la sortie le 16 octobre de son disque « Maxi Love », j’ai demandé à Jeanne Mas quel est son secret de vitalité.
A l’occasion de la publication de son livre « L’éveil » et de la sortie le 16 octobre de son disque « Maxi Love », j’ai demandé à Jeanne Mas quel est son secret de vitalité.
Jeanne Mas photographiée par Pascale Lourmand
Jeanne Mas : “Ma vitalité, vient peut-être du fait que je n’ai pas la notion du temps.
Parfois je vois que des femmes ont le même âge que moi… Et je me dis « Ah bon ?! ».
Alors que je me sens encore tellement en forme.
C’est peut-être aussi parce que ma vue a baissé alors je ne vois pas mes rides (elle rit).
J’essaie de respecter mon corps.
Je suis vegan et une alimentation végétale ralentit le vieillissement de la peau puisque les légumes sont riches en eau, en minéraux et en vitamines qui ont des propriétés antioxydantes.
En étant vegan on augmente et on préserve nos défenses immunitaires ce qui permet aussi de vivre plus longtemps et en meilleure santé.
Tout être qui aspire à une vie saine et spirituelle adopte une alimentation végétale pour ne plus intoxiquer son corps de vibrations négatives transmises par l’abattage des animaux”.
Jeanne Mas : “Ma vitalité, vient peut-être du fait que je n’ai pas la notion du temps.
Parfois je vois que des femmes ont le même âge que moi… Et je me dis « Ah bon ?! ».
Alors que je me sens encore tellement en forme.
C’est peut-être aussi parce que ma vue a baissé alors je ne vois pas mes rides (elle rit).
J’essaie de respecter mon corps.
Je suis vegan et une alimentation végétale ralentit le vieillissement de la peau puisque les légumes sont riches en eau, en minéraux et en vitamines qui ont des propriétés antioxydantes.
En étant vegan on augmente et on préserve nos défenses immunitaires ce qui permet aussi de vivre plus longtemps et en meilleure santé.
Tout être qui aspire à une vie saine et spirituelle adopte une alimentation végétale pour ne plus intoxiquer son corps de vibrations négatives transmises par l’abattage des animaux”.
Maxi Love, c’est cinq nouvelles versions, longues et réarrangées, de l’album « Love » qui est sorti en mars, plus deux inédits.
21.10.2020
Journal de Saone et Loire
Par Antoine Bienvenu
Jeanne Mas : « Sans notion du temps, je ne vis qu'au présent »
La chanteuse, icône des années quatre-vingt, n'a rien perdu de son dynamisme.
Elle sort cet automne un nouvel album et un nouveau livre.
Le 16 octobre sort l'album de Jeanne Mas "Maxi Love" : cinq nouvelles versions, longues et réarrangées, extraites de l'album "Love" (qui est sorti le 13 mars 2020) avec deux inédit.
Elle publie aussi le livre L'Éveil qui est sorti le 1er octobre 2020.
Il s'agit d'un témoignage personnel sur la réincarnation.
Journal de Saone et Loire
Par Antoine Bienvenu
Jeanne Mas : « Sans notion du temps, je ne vis qu'au présent »
La chanteuse, icône des années quatre-vingt, n'a rien perdu de son dynamisme.
Elle sort cet automne un nouvel album et un nouveau livre.
Le 16 octobre sort l'album de Jeanne Mas "Maxi Love" : cinq nouvelles versions, longues et réarrangées, extraites de l'album "Love" (qui est sorti le 13 mars 2020) avec deux inédit.
Elle publie aussi le livre L'Éveil qui est sorti le 1er octobre 2020.
Il s'agit d'un témoignage personnel sur la réincarnation.
Parlez-nous de vos nouveaux albums, Love et Maxi Love .
« Love s'inspire du livre qui paraît le 1er octobre.
Je suivais une sorte de thérapie spirituelle qui m'a totalement bouleversée, mais surtout qui m'a donné une énergie incroyable. J'ai écrit cet album extrêmement vite, dans l'élan de mon inspiration.
« Je ne sais plus quand j'ai été jeune.
Parce que je crois que je le suis toujours. »
À cause du coronavirus, je n'ai pas pu venir en France le défendre (elle vit en Arizona, NDLR).
Mais, finalement, pendant le confinement les gens avaient plus de temps pour écouter de la musique.
Malgré tout, j'ai voulu lui donner une seconde vie à travers cette version Maxi love avec des remixes, d'autres arrangements et une chanson inédite. »
« Love s'inspire du livre qui paraît le 1er octobre.
Je suivais une sorte de thérapie spirituelle qui m'a totalement bouleversée, mais surtout qui m'a donné une énergie incroyable. J'ai écrit cet album extrêmement vite, dans l'élan de mon inspiration.
« Je ne sais plus quand j'ai été jeune.
Parce que je crois que je le suis toujours. »
À cause du coronavirus, je n'ai pas pu venir en France le défendre (elle vit en Arizona, NDLR).
Mais, finalement, pendant le confinement les gens avaient plus de temps pour écouter de la musique.
Malgré tout, j'ai voulu lui donner une seconde vie à travers cette version Maxi love avec des remixes, d'autres arrangements et une chanson inédite. »
Vous avez aussi écrit un livre, une enquête sur la possibilité de la réincarnation.
« Pour moi, c'est une conviction qui est confrontée aux doutes de ceux qui n'y croient pas et qui démontrent que “c'est des conneries”.
Est-ce juste dans ma tête ? Est-ce juste une intuition ? J'ai tenté de comprendre qui je suis, d'où je viens par une thérapie spirituelle.
J'ai tellement appris que j'ai eu envie de partager ces connaissances.
On peut guérir de nos maux en se plongeant dans le passé, nos vies antérieures. »
Quel genre de mère êtes-vous ?
« Je n'en sais rien.
J'avais un idéal de mère que j'ai voulu atteindre.
J'ai toujours voulu être une mère attentive, respectueuse de ses enfants, à l'écoute, qui les soutient dans leurs besoins d'explorer le monde.
Quand les enfants deviennent indépendants, ils nous échappent et parfois on ne comprend pas pourquoi ils nous font des reproches même si ceux-ci peuvent être justes. »
Quel regard portez-vous sur vos jeunes années ?
« Je ne sais plus quand j'ai été jeune.
Parce que je crois que je le suis toujours, alors que je vois que mon corps se transforme et subit le passage du temps. »
Comment abordez-vous l'avenir ?
« Je n'ai absolument pas la notion du temps.
Il n'existe que pour le corps, pas pour l'esprit.
Je ne vis qu'au quotidien, qu'au présent.
Je n'envisage rien dans l'avenir.
Un peu comme les animaux, je dors, je me réveille, je travaille, je mange.
On crée le temps parce que le cerveau en a besoin. »
Hormis votre alimentation végane, quel est votre secret de jeunesse et de vitalité ?
« Peut-être le fait que je n'ai pas la notion du temps.
Et puis, j'essaie de respecter mon corps.
Je me sens encore tellement en forme. »
Comment vous imaginez-vous dans 10 ans ?
« Parfois je vois des personnes âgées qui ont du mal à marcher et je me dis : “Je ne finirai jamais comme ça !”.
Quand on vient sur terre, c'est pour accomplir des choses.
Le jour où on ne peut plus, le jour où vivre devient une souffrance, il faut quitter ce corps. »
Comment abordez-vous la période “junior” ?
« Entre le jeune et le senior ?
Il n'y a pas vraiment de différence en dehors de l'expérience et de la connaissance.
Il est évident que les seniors ont une connaissance plus grande, plus de sagesse, que les juniors.
Mais les jeunes vont très vite puisque leur cerveau est plus rapide.
Nous avons besoin des deux énergies. »
Propos recueillis par Antoine Bienvenu
« Pour moi, c'est une conviction qui est confrontée aux doutes de ceux qui n'y croient pas et qui démontrent que “c'est des conneries”.
Est-ce juste dans ma tête ? Est-ce juste une intuition ? J'ai tenté de comprendre qui je suis, d'où je viens par une thérapie spirituelle.
J'ai tellement appris que j'ai eu envie de partager ces connaissances.
On peut guérir de nos maux en se plongeant dans le passé, nos vies antérieures. »
Quel genre de mère êtes-vous ?
« Je n'en sais rien.
J'avais un idéal de mère que j'ai voulu atteindre.
J'ai toujours voulu être une mère attentive, respectueuse de ses enfants, à l'écoute, qui les soutient dans leurs besoins d'explorer le monde.
Quand les enfants deviennent indépendants, ils nous échappent et parfois on ne comprend pas pourquoi ils nous font des reproches même si ceux-ci peuvent être justes. »
Quel regard portez-vous sur vos jeunes années ?
« Je ne sais plus quand j'ai été jeune.
Parce que je crois que je le suis toujours, alors que je vois que mon corps se transforme et subit le passage du temps. »
Comment abordez-vous l'avenir ?
« Je n'ai absolument pas la notion du temps.
Il n'existe que pour le corps, pas pour l'esprit.
Je ne vis qu'au quotidien, qu'au présent.
Je n'envisage rien dans l'avenir.
Un peu comme les animaux, je dors, je me réveille, je travaille, je mange.
On crée le temps parce que le cerveau en a besoin. »
Hormis votre alimentation végane, quel est votre secret de jeunesse et de vitalité ?
« Peut-être le fait que je n'ai pas la notion du temps.
Et puis, j'essaie de respecter mon corps.
Je me sens encore tellement en forme. »
Comment vous imaginez-vous dans 10 ans ?
« Parfois je vois des personnes âgées qui ont du mal à marcher et je me dis : “Je ne finirai jamais comme ça !”.
Quand on vient sur terre, c'est pour accomplir des choses.
Le jour où on ne peut plus, le jour où vivre devient une souffrance, il faut quitter ce corps. »
Comment abordez-vous la période “junior” ?
« Entre le jeune et le senior ?
Il n'y a pas vraiment de différence en dehors de l'expérience et de la connaissance.
Il est évident que les seniors ont une connaissance plus grande, plus de sagesse, que les juniors.
Mais les jeunes vont très vite puisque leur cerveau est plus rapide.
Nous avons besoin des deux énergies. »
Propos recueillis par Antoine Bienvenu
31.10.2020
Var Matin Frejus / Saint Raphaël
PROPOS Receuillis par Karine Michel
Var Matin Frejus / Saint Raphaël
PROPOS Receuillis par Karine Michel
Jeanne Mas « Ma mission est d’aider »
L’artiste installée en Arizona, aux États-Unis, vient bousculer nos croyances avec un livre sur l’expérience de vies antérieures.
Elle a vécu plusieurs vies en Italie, a été un moine bouddhiste, la fille de sa fille…
Jeanne Mas témoigne dans L’Éveil, de son expérience spirituelle autour de la réincarnation.
Depuis les États-Unis, où elle s’est installée au début des années 2000, l’incontournable interprète des années quatre-vingt, lumineuse et chaleureuse, a accepté d’échanger avec bienveillance sur le sujet.
Avant d’évoquer votre livre, comment va l’Amérique, entre Covid et présidentielle ?
En Arizona (où elle est installée, ndlr) nous avons vécu deux confinements.
Aujourd’hui, tout le monde porte un masque.
Dans certains États, la situation est pire encore.
Et tout le monde n’a pas les moyens de se soigner.
Quant aux élections, j’ai le sentiment que l’on se moque de nous.
La force des Américains est de ne rien attendre du gouvernement, d’être habitués à se débrouiller seuls.
Personnellement, je redoute la montée des affrontements entre communautés.
Et puis, je trouve que Trump et Biden sont vieux par rapport à l’Amérique qui veut aller de l’avant.
Je me demande à qui ils s’adressent.
Mon fils le premier, ne s’y retrouve pas.
Le vrai problème c’est que l’on n’a pas de choix.
Revenons à Qu’est-ce qui vous a poussé à partager votre expérience de réincarnation ?
Plus que de réincarnation, je voulais parler du sens de la vie tel que moi je l’ai toujours ressenti.
La thérapie spirituelle que j’ai entreprise il y a un an et demi, m’a aidée à me comprendre, me connaître, à saisir l’influence des vies précédentes dans celle que je vis aujourd’hui.
En réalisant ce travail, aujourd’hui je me suis totalement trouvée, je suis en total équilibre : nous sommes sur terre pour vivre une expérience, cela donne du sens à notre vie.
Je trouvais aussi intéressant de parler des traumatismes que l’on ramène de nos vies antérieures, et dont on peut guérir en faisant une régression sous hypnose.
Vous décrivez avoir toujours été sensible aux « signes » qui vous entourent…
Tout à fait, mais il m’a fallu du temps pour comprendre ce dont il s’agissait.
Comprendre que je suis un être d’énergie, que la lumière qui m’accompagne est celle de mes guides spirituels.
L’énergie est d’ailleurs ce qui survit à notre mort physique.
On (re)part, et on revient si on le souhaite. (Elle rit !) Moi, je mets entre et ans avant de revenir.
Cela dépend de ce que je veux explorer…
Aviez-vous peur de la mort avant ?
Pas toujours.
Il y a eu des moments où je savais que m’extraire de mon corps serait douloureux.
C’est parce que j’ai vécu des morts traumatisantes.
Mais en général non, parce que je sais que je vais continuer ma mission, que ma maison n’est pas ici.
J’habite ailleurs.
Intuition, sensation de déjà-vu, les rêves également seraient, selon votre propos, liés aux vies antérieures.
Vous racontez avoir reçu la visite de Françoise Dolto.
Elle fait certainement partie du groupe d’esprits auquel j’appartiens.
Elle est venue me porter un message à transmettre.
Les rêves, on peut aussi s’y déplacer.
C’est le moment où le corps est suffisamment relaxé pour que l’esprit s’en détache pour aller vivre d’autres vies en parallèle dans le monde astral.
Lorsque je me réveille bouleversée par le rêve que j’ai fait, je sais que j’ai vécu une expérience dans le monde astral, que je ne peux pas vivre ici.
Mais le plus intéressant est de retrouver les gens qu’on a aimés !
Vous parlez de « liberté spirituelle ». Diriez-vous, qu’aujourd’hui, croire en la réincarnation est la plus grande des libertés dont on dispose ?
Oui, parce qu’on ne juge pas.
Enfant, au catéchisme, je supportais mal que l’on me dise que Dieu me regardait et me jugeait.
Or, personne ne nous juge.
Quand on arrive à cette liberté spirituelle, on ne peut pas juger de ce qui est bien ou pas…
Il faut savoir qu’à la base, nous sommes tous des esprits bienveillants, qui ont des faiblesses dès lors qu’ils deviennent humains.
Il faut surtout accepter de se pardonner soi-même pour ses erreurs.
Vous n’avez pas eu peur du jugement, justement, en écrivant un tel ouvrage ?
J’avais surtout peur que cela porte préjudice à ce que je porte et ce que je défends.
Je n’ai jamais, personnellement, tenu compte du regard critique même si par moments, je me suis posé des questions.
L’important est de partir du principe que l’on essaie de faire de son mieux et de faire bien.
Et puis, après tout, ces informations on les prend ou on les laisse.
Tout le monde n’est pas prêt à les recevoir.
« Un corps existe dans le temps et dans l’espace, il se retrouve avec un début et une fin »,
écrivez-vous. Avez-vous déjà conscience de la fin ?
Il faudrait rentrer dans une méditation très profonde pour cela. Pour l’instant, je préfère ne pas le savoir parce que j’ai peur que cela vienne heurter ma mission, peur de ne pas avoir le temps de tout finir dans cette vie.
Qu’avez-vous à finir ?
Il faut que je refasse un spectacle pour commencer, parce que le précédent a été annulé en raison de la Covid-19, j’ai un livre sur le véganisme qui sort en mai prochain.
Après cela, je vois comme un vide, je ne sais pas trop comment cela va se passer.
Je pense que je déciderai du jour de mon départ.
Encore un spectacle ? La musique occupe encore une grande place dans votre vie ?
En fait, c’est cette mission et ce devoir que j’ai envers les autres qui me poussent à revenir sur scène.
Ce sera certainement le dernier, c’est comme ça en tout cas que je l’entrevois.
Arrivera le moment où je serai complètement inutile dans cette vie.
Je devrais explorer ailleurs et différemment.
Le corps n’est qu’un accessoire vous savez.
L’artiste installée en Arizona, aux États-Unis, vient bousculer nos croyances avec un livre sur l’expérience de vies antérieures.
Elle a vécu plusieurs vies en Italie, a été un moine bouddhiste, la fille de sa fille…
Jeanne Mas témoigne dans L’Éveil, de son expérience spirituelle autour de la réincarnation.
Depuis les États-Unis, où elle s’est installée au début des années 2000, l’incontournable interprète des années quatre-vingt, lumineuse et chaleureuse, a accepté d’échanger avec bienveillance sur le sujet.
Avant d’évoquer votre livre, comment va l’Amérique, entre Covid et présidentielle ?
En Arizona (où elle est installée, ndlr) nous avons vécu deux confinements.
Aujourd’hui, tout le monde porte un masque.
Dans certains États, la situation est pire encore.
Et tout le monde n’a pas les moyens de se soigner.
Quant aux élections, j’ai le sentiment que l’on se moque de nous.
La force des Américains est de ne rien attendre du gouvernement, d’être habitués à se débrouiller seuls.
Personnellement, je redoute la montée des affrontements entre communautés.
Et puis, je trouve que Trump et Biden sont vieux par rapport à l’Amérique qui veut aller de l’avant.
Je me demande à qui ils s’adressent.
Mon fils le premier, ne s’y retrouve pas.
Le vrai problème c’est que l’on n’a pas de choix.
Revenons à Qu’est-ce qui vous a poussé à partager votre expérience de réincarnation ?
Plus que de réincarnation, je voulais parler du sens de la vie tel que moi je l’ai toujours ressenti.
La thérapie spirituelle que j’ai entreprise il y a un an et demi, m’a aidée à me comprendre, me connaître, à saisir l’influence des vies précédentes dans celle que je vis aujourd’hui.
En réalisant ce travail, aujourd’hui je me suis totalement trouvée, je suis en total équilibre : nous sommes sur terre pour vivre une expérience, cela donne du sens à notre vie.
Je trouvais aussi intéressant de parler des traumatismes que l’on ramène de nos vies antérieures, et dont on peut guérir en faisant une régression sous hypnose.
Vous décrivez avoir toujours été sensible aux « signes » qui vous entourent…
Tout à fait, mais il m’a fallu du temps pour comprendre ce dont il s’agissait.
Comprendre que je suis un être d’énergie, que la lumière qui m’accompagne est celle de mes guides spirituels.
L’énergie est d’ailleurs ce qui survit à notre mort physique.
On (re)part, et on revient si on le souhaite. (Elle rit !) Moi, je mets entre et ans avant de revenir.
Cela dépend de ce que je veux explorer…
Aviez-vous peur de la mort avant ?
Pas toujours.
Il y a eu des moments où je savais que m’extraire de mon corps serait douloureux.
C’est parce que j’ai vécu des morts traumatisantes.
Mais en général non, parce que je sais que je vais continuer ma mission, que ma maison n’est pas ici.
J’habite ailleurs.
Intuition, sensation de déjà-vu, les rêves également seraient, selon votre propos, liés aux vies antérieures.
Vous racontez avoir reçu la visite de Françoise Dolto.
Elle fait certainement partie du groupe d’esprits auquel j’appartiens.
Elle est venue me porter un message à transmettre.
Les rêves, on peut aussi s’y déplacer.
C’est le moment où le corps est suffisamment relaxé pour que l’esprit s’en détache pour aller vivre d’autres vies en parallèle dans le monde astral.
Lorsque je me réveille bouleversée par le rêve que j’ai fait, je sais que j’ai vécu une expérience dans le monde astral, que je ne peux pas vivre ici.
Mais le plus intéressant est de retrouver les gens qu’on a aimés !
Vous parlez de « liberté spirituelle ». Diriez-vous, qu’aujourd’hui, croire en la réincarnation est la plus grande des libertés dont on dispose ?
Oui, parce qu’on ne juge pas.
Enfant, au catéchisme, je supportais mal que l’on me dise que Dieu me regardait et me jugeait.
Or, personne ne nous juge.
Quand on arrive à cette liberté spirituelle, on ne peut pas juger de ce qui est bien ou pas…
Il faut savoir qu’à la base, nous sommes tous des esprits bienveillants, qui ont des faiblesses dès lors qu’ils deviennent humains.
Il faut surtout accepter de se pardonner soi-même pour ses erreurs.
Vous n’avez pas eu peur du jugement, justement, en écrivant un tel ouvrage ?
J’avais surtout peur que cela porte préjudice à ce que je porte et ce que je défends.
Je n’ai jamais, personnellement, tenu compte du regard critique même si par moments, je me suis posé des questions.
L’important est de partir du principe que l’on essaie de faire de son mieux et de faire bien.
Et puis, après tout, ces informations on les prend ou on les laisse.
Tout le monde n’est pas prêt à les recevoir.
« Un corps existe dans le temps et dans l’espace, il se retrouve avec un début et une fin »,
écrivez-vous. Avez-vous déjà conscience de la fin ?
Il faudrait rentrer dans une méditation très profonde pour cela. Pour l’instant, je préfère ne pas le savoir parce que j’ai peur que cela vienne heurter ma mission, peur de ne pas avoir le temps de tout finir dans cette vie.
Qu’avez-vous à finir ?
Il faut que je refasse un spectacle pour commencer, parce que le précédent a été annulé en raison de la Covid-19, j’ai un livre sur le véganisme qui sort en mai prochain.
Après cela, je vois comme un vide, je ne sais pas trop comment cela va se passer.
Je pense que je déciderai du jour de mon départ.
Encore un spectacle ? La musique occupe encore une grande place dans votre vie ?
En fait, c’est cette mission et ce devoir que j’ai envers les autres qui me poussent à revenir sur scène.
Ce sera certainement le dernier, c’est comme ça en tout cas que je l’entrevois.
Arrivera le moment où je serai complètement inutile dans cette vie.
Je devrais explorer ailleurs et différemment.
Le corps n’est qu’un accessoire vous savez.
18.11.2020
symanews.com
PAR DROUIN ALICIA
symanews.com
PAR DROUIN ALICIA
Entretien avec Jeanne Mas : « L’âme est toujours belle, saine et lumineuse »
Le grand public la connaît pour sa carrière de chanteuse marquée entre autre par son tube « En rouge et noir ».
Et si avant cette vie d’artiste, Jeanne Mas en avait vécu une autre ?
C’est en tout cas la sensation qui l’habite depuis toujours.
Une intuition à l’origine de son dernier ouvrage « L’éveil ».
Un questionnement sur l’existence et au-delà une véritable quête spirituelle troublante racontée à travers une enquête documentée et personnelle. Conversation
Le grand public la connaît pour sa carrière de chanteuse marquée entre autre par son tube « En rouge et noir ».
Et si avant cette vie d’artiste, Jeanne Mas en avait vécu une autre ?
C’est en tout cas la sensation qui l’habite depuis toujours.
Une intuition à l’origine de son dernier ouvrage « L’éveil ».
Un questionnement sur l’existence et au-delà une véritable quête spirituelle troublante racontée à travers une enquête documentée et personnelle. Conversation
« Cette conscience qui est en moi est normale »
Quel a été l’élément déclencheur de votre éveil à la spiritualité ?
Jeanne Mas : L’envie de comprendre pourquoi j’ai toujours eu cette nette intuition que j’ai vécu d’autres vies.
Vous dites que depuis votre plus jeune âge vous avez cette sensation d’avoir vécu une autre vie.
Est ce que cela a influencé votre manière de vivre ?
Tant que je n’avais pas compris pourquoi j’avais décidé de revenir dans le monde physique il y avait une confusion en moi. Aujourd’hui je sais pourquoi et tout prend sens.
Comment savourer l’instant présent puisqu’il vient déjà de s’enfuir ?
Rien n’est jamais perdu, tout ce que l’on a vécu, nos mots, nos actions, nos pensées, sont gravés dans les annales akashiques (NDLR : une mémoire cosmique qui enregistrerait les évènements du monde).
Tous ces ouvrages et ces professionnels que vous consultez, ça vous conforte dans votre hypothèse ?
Bien sûr.
Le plus réconfortant a été de découvrir que je n’étais pas la seule à avoir cette intuition.
Que cette conscience qui est en moi est normale.
Autour de vous, vous dites que quasi personne n’adhère à votre théorie de la renaissance.
Quelles sont les réactions ? On vous prend pour une illuminée ?
Je n’en parle qu’à des personnes que je sais réincarnées mais qui n’en ont pas conscience mais dont je sais que le doute sommeille.
Quel a été l’élément déclencheur de votre éveil à la spiritualité ?
Jeanne Mas : L’envie de comprendre pourquoi j’ai toujours eu cette nette intuition que j’ai vécu d’autres vies.
Vous dites que depuis votre plus jeune âge vous avez cette sensation d’avoir vécu une autre vie.
Est ce que cela a influencé votre manière de vivre ?
Tant que je n’avais pas compris pourquoi j’avais décidé de revenir dans le monde physique il y avait une confusion en moi. Aujourd’hui je sais pourquoi et tout prend sens.
Comment savourer l’instant présent puisqu’il vient déjà de s’enfuir ?
Rien n’est jamais perdu, tout ce que l’on a vécu, nos mots, nos actions, nos pensées, sont gravés dans les annales akashiques (NDLR : une mémoire cosmique qui enregistrerait les évènements du monde).
Tous ces ouvrages et ces professionnels que vous consultez, ça vous conforte dans votre hypothèse ?
Bien sûr.
Le plus réconfortant a été de découvrir que je n’étais pas la seule à avoir cette intuition.
Que cette conscience qui est en moi est normale.
Autour de vous, vous dites que quasi personne n’adhère à votre théorie de la renaissance.
Quelles sont les réactions ? On vous prend pour une illuminée ?
Je n’en parle qu’à des personnes que je sais réincarnées mais qui n’en ont pas conscience mais dont je sais que le doute sommeille.
« Il peut arriver que la vie choisie soit trop dure, trop cruelle »
Dans ce livre, vous avez l’air d’aborder principalement les traumatismes d’un vie antérieure qui marquent, pensez-vous donc que les moments d’extrême joie sont eux forcément oubliés ?
Non absolument pas.
Nous ne perdons aucun souvenir.
Il y a juste un barrage lorsqu’une nouvelle vie commence, nous oublions nos vies passées ce qui est normal, sans cela imaginez le chaos dans la tête.
Ceux qui reviennent avec les séquelles de traumatismes ont vécu des morts terribles, c’est pourquoi une régression dans les vies passées permet à ces personnes de comprendre l’origine de leur maux et de guérir.
Pensez vous que chaque personne qui disparaît se réincarne, ou ça ne concernerait qu’une infime partie d’élus ?
J’ai toujours pensé que dans le monde il y avait les acteurs et les figurants.
Les auteurs sont les esprits qui se réincarnent, les figurants sont ces obstacles qui nous permettent d’évoluer mais ces figurants n’ont pas d’âme, ils ne se réincarnent pas.
Nous sommes une forme d’énergie consciente et nous ne pouvons pas permettre que cette force que nous sommes soit absorbée par le nombre croissant d’humains qui peuplent cette terre, cela nous anéantirait.
Dans l’ouvrage vous parlez du suicide d’une amie.
Est-ce une forme de disparition qui concerne aussi la réincarnation selon vous ?
Vous voulez dire, peut-on mettre fin à sa vie pour revenir dans une vie meilleure ?
La vie sur Terre nous offre l’opportunité d’évoluer vers de plus hautes dimensions spirituelles, de faire l’apprentissage de nos capacités à aimer les autres.
Nous avons tous une mission, parfois envers nous même, souvent envers les autres.
Il peut arriver que la vie choisie soit trop dure, trop cruelle. Il faut alors consulter et s’accorder avec nos guides spirituels pour savoir si l’on peut quitter le corps que l’on a finalement choisi et la mission que l’on s’est donnée avant de revenir dans le monde physique.
Vous dites également que les sociopathes ne peuvent exister que dans le monde physique.
Croyez-vous donc qu’une fois leur départ ils sont comme nettoyés de leurs crimes ?
Ils ne seront donc jamais véritablement punis ?
Une question que j’avais également posée à ma thérapeute spirituelle.
Nos actes, lorsqu’ils ont heurté, blessé ou détruit d’autres vies humaines et non humaines seront source de karma dans la vie qui va suivre.
L’être qui a accompli des horreurs, des crimes, des injustices devra les vivre à son tour.
Dans le monde spirituel on ne “punit” pas.
On prend conscience et on revient pour payer ses dettes.
Vous ne croyez donc pas en l’Enfer ?
Non.
Leur réincarnation apparaît un peu comme une seconde chance ou pensez-vous qu’un être profondément mauvais le reste éternellement ?
Nous ne sommes mauvais que lorsque nous habitons dans un corps. L’âme est toujours belle, saine et lumineuse.
Dans ce livre, vous avez l’air d’aborder principalement les traumatismes d’un vie antérieure qui marquent, pensez-vous donc que les moments d’extrême joie sont eux forcément oubliés ?
Non absolument pas.
Nous ne perdons aucun souvenir.
Il y a juste un barrage lorsqu’une nouvelle vie commence, nous oublions nos vies passées ce qui est normal, sans cela imaginez le chaos dans la tête.
Ceux qui reviennent avec les séquelles de traumatismes ont vécu des morts terribles, c’est pourquoi une régression dans les vies passées permet à ces personnes de comprendre l’origine de leur maux et de guérir.
Pensez vous que chaque personne qui disparaît se réincarne, ou ça ne concernerait qu’une infime partie d’élus ?
J’ai toujours pensé que dans le monde il y avait les acteurs et les figurants.
Les auteurs sont les esprits qui se réincarnent, les figurants sont ces obstacles qui nous permettent d’évoluer mais ces figurants n’ont pas d’âme, ils ne se réincarnent pas.
Nous sommes une forme d’énergie consciente et nous ne pouvons pas permettre que cette force que nous sommes soit absorbée par le nombre croissant d’humains qui peuplent cette terre, cela nous anéantirait.
Dans l’ouvrage vous parlez du suicide d’une amie.
Est-ce une forme de disparition qui concerne aussi la réincarnation selon vous ?
Vous voulez dire, peut-on mettre fin à sa vie pour revenir dans une vie meilleure ?
La vie sur Terre nous offre l’opportunité d’évoluer vers de plus hautes dimensions spirituelles, de faire l’apprentissage de nos capacités à aimer les autres.
Nous avons tous une mission, parfois envers nous même, souvent envers les autres.
Il peut arriver que la vie choisie soit trop dure, trop cruelle. Il faut alors consulter et s’accorder avec nos guides spirituels pour savoir si l’on peut quitter le corps que l’on a finalement choisi et la mission que l’on s’est donnée avant de revenir dans le monde physique.
Vous dites également que les sociopathes ne peuvent exister que dans le monde physique.
Croyez-vous donc qu’une fois leur départ ils sont comme nettoyés de leurs crimes ?
Ils ne seront donc jamais véritablement punis ?
Une question que j’avais également posée à ma thérapeute spirituelle.
Nos actes, lorsqu’ils ont heurté, blessé ou détruit d’autres vies humaines et non humaines seront source de karma dans la vie qui va suivre.
L’être qui a accompli des horreurs, des crimes, des injustices devra les vivre à son tour.
Dans le monde spirituel on ne “punit” pas.
On prend conscience et on revient pour payer ses dettes.
Vous ne croyez donc pas en l’Enfer ?
Non.
Leur réincarnation apparaît un peu comme une seconde chance ou pensez-vous qu’un être profondément mauvais le reste éternellement ?
Nous ne sommes mauvais que lorsque nous habitons dans un corps. L’âme est toujours belle, saine et lumineuse.
« Nous pouvons tous avoir accès à des dons de voyance »
Dans une prochaine vie, en quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
Je ne peux décider aujourd’hui.
Il n’est nul besoin de se réincarner pour continuer son évolution spirituelle.
D’après vous qu’est ce que les mediums ont de plus que des individus lambdas ?
Vous pensez que quiconque cultive sa sensibilité peut le devenir ou il faut réellement posséder un don ?
Selon ma thérapeute et d’autres grands médiums, nous pouvons tous avoir accès à ces dons de voyance.
Pour certains c’est inné, pour d’autres il faut plus de médiation, de concentration.
D’après vous, quelle est la clé de la sérénité ?
J’adopte les leçons de Bouddha.
Aucun attachement, aimer sans juger.
Cultivez-vous vos chakras ? Comment ?
J’y prête attention bien sûr.
Je suis végane et cela me permet de garder ces chakras ouverts puisque je ne reçois aucune énergie négative de la souffrance animale.
Avez-vous un secret bien-être pour vous apaiser au quotidien ?
– Positiver.
– Prendre un bain avec des flocons de chlorure de magnésium.
– Tremper ses pieds dans de l’eau tiède avec magnésium et vinaigre de cidre.
– Méditer.
– Regarder les oiseaux.
A votre avis, comment faire abstraction en cette période si délicate que nous traversons tous actuellement ?
Il ne faut surtout pas en faire abstraction, c’est un avertissement que l’on doit prendre au sérieux.
Il faut modifier nos habitudes, apprendre à renoncer à nos envies personnelles non indispensables, mettre l’égo de côté, devenir plus spirituels.
Apprendre à aimer l’autre avant soi-même.
Après le véganisme et le spirituel, une idée pour un prochain livre ?
Oh que oui…
Vous avez d’autres projets ? Notamment musicaux ?
Deux concerts aux Folies Bergère les 29 et 30 Mai 2021.
Merci à Jeanne Mas
Dans une prochaine vie, en quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
Je ne peux décider aujourd’hui.
Il n’est nul besoin de se réincarner pour continuer son évolution spirituelle.
D’après vous qu’est ce que les mediums ont de plus que des individus lambdas ?
Vous pensez que quiconque cultive sa sensibilité peut le devenir ou il faut réellement posséder un don ?
Selon ma thérapeute et d’autres grands médiums, nous pouvons tous avoir accès à ces dons de voyance.
Pour certains c’est inné, pour d’autres il faut plus de médiation, de concentration.
D’après vous, quelle est la clé de la sérénité ?
J’adopte les leçons de Bouddha.
Aucun attachement, aimer sans juger.
Cultivez-vous vos chakras ? Comment ?
J’y prête attention bien sûr.
Je suis végane et cela me permet de garder ces chakras ouverts puisque je ne reçois aucune énergie négative de la souffrance animale.
Avez-vous un secret bien-être pour vous apaiser au quotidien ?
– Positiver.
– Prendre un bain avec des flocons de chlorure de magnésium.
– Tremper ses pieds dans de l’eau tiède avec magnésium et vinaigre de cidre.
– Méditer.
– Regarder les oiseaux.
A votre avis, comment faire abstraction en cette période si délicate que nous traversons tous actuellement ?
Il ne faut surtout pas en faire abstraction, c’est un avertissement que l’on doit prendre au sérieux.
Il faut modifier nos habitudes, apprendre à renoncer à nos envies personnelles non indispensables, mettre l’égo de côté, devenir plus spirituels.
Apprendre à aimer l’autre avant soi-même.
Après le véganisme et le spirituel, une idée pour un prochain livre ?
Oh que oui…
Vous avez d’autres projets ? Notamment musicaux ?
Deux concerts aux Folies Bergère les 29 et 30 Mai 2021.
Merci à Jeanne Mas
Jeanne Mas – L’ÉVEIL
Éditions Michel Lafon
Éditions Michel Lafon
25.11.2020
soirmag.lesoir.be
Par Ingrid Otto
Réincarnation: Jeanne Mas, ses vies avant sa vie
Dans son ouvrage « L’Éveil », l’artiste livre un témoignage personnel et documenté sur la réincarnation – la sienne, notamment.
Chanteuse au faîte de la gloire dans les années 80 (avec « Toute première fois », « En rouge et noir » ou « Johnny, Johnny ») mais aussi actrice, danseuse, musicienne, speakerine et écrivaine, Jeanne Mas a eu plusieurs vies, indéniablement.
Mais plus qu’une façon de parler, c’est pour l’artiste une réalité que l’on pourrait qualifier de mystique. « Cette vie que je consomme n’est pas ma première. Je le sais, je le sens », écrit-elle dans « L’Éveil », livre qu’elle vient de publier chez Michel Lafon et dans lequel elle évoque
soirmag.lesoir.be
Par Ingrid Otto
Réincarnation: Jeanne Mas, ses vies avant sa vie
Dans son ouvrage « L’Éveil », l’artiste livre un témoignage personnel et documenté sur la réincarnation – la sienne, notamment.
Chanteuse au faîte de la gloire dans les années 80 (avec « Toute première fois », « En rouge et noir » ou « Johnny, Johnny ») mais aussi actrice, danseuse, musicienne, speakerine et écrivaine, Jeanne Mas a eu plusieurs vies, indéniablement.
Mais plus qu’une façon de parler, c’est pour l’artiste une réalité que l’on pourrait qualifier de mystique. « Cette vie que je consomme n’est pas ma première. Je le sais, je le sens », écrit-elle dans « L’Éveil », livre qu’elle vient de publier chez Michel Lafon et dans lequel elle évoque