Album Désir d'insolence
DÉSIR D'INSOLENCE
Un désir d'insolence
Réduit ma vie
Et mon adolescence
Qui s’agrippe à mes pieds
J'sais plus où la larguer
Ce désir d'insolence
Je le mijote depuis
Que j'ai conscience
Que je n'ai pas pu choisir
La haine m'aide à traduire
Un désir d'insolence
Un désir d'insolence
Je crie, je ris, je désespère
La vie me pousse, me désaltère
Je vois des fantômes sans repère
Un désir d'insolence
Traverse ma vie
Et cette affreuse méfiance
M'a appris à mentir
A me brûler sans rien
Rien dire
Ce désir d'insolence
Suspendu d'amour
Par inadvertance
J'aurais voulu cogner
Vivre à l'envers
C'est aussi résister.
COMME NOUS SOMMES
J'ai retrouvé ton nom
Caché dans un tiroir
L'influence des remords
Perdu dans le brouillard
Tu sais je n'en peux plus
Tout devient superflu
Comment te décrire ?
J'ai marché trop de fois
Sans m'en apercevoir
Le temps a ses raisons
J'aurais dû le savoir
Tu sais je n'y crois plus
On ne se comprend plus
Mais comment te dire
Si sages
Mes mots d'amour
S'en vont au large
Chalalala, chalalala, chalala...
Nous naissons comme nous sommes
Faute d'amour comme personne
J'ai oublié mes doutes et
C'est sans importance
La chaleur du passé revient
Lorsque je danse
Tout est devenu flou
Peut-être que tu t'en fous
Y'a plus d'avenir
Il y a tous ces regrets
Qui pleurent en silence
Ces matins dérisoires
Mais faut bien que j'avance
Je sais tout est perdu
Je ne reviendrai plus
C'est ma dernière chance.
PAUL ET LE PARADIS
J'ai fait comme tu m'as dit
Tout pris sans garantie
Débranchée, sans radis
Comme c'est absurde ...
J'ai marché dos au vent
Facile, sauf accident,
J'ai des besoins urgents ...
Paul est au paradis
C'est Dieu qui me l'a dit
Trop fumé, trop blanchi
Comme d'habitude
Paul est au paradis
Mal aimé, mal compris
Il a payé le prix
De cette bavure
J'ai fait comme tu m'as dit
Massacré cet ennui
Tout est devenu gris
Où est ma doublure
Le visage écœurant
T'as replongé dedans
C'est foutu à présent.
X - TRA ORDINAIRE
Elle est tellement belle
Elle est tellement
Elle est tellement pour elle.
Elle si parfaite
Rien à refaire
Elle est déjà refaite.
Elle est tellement ... si
Que tu ne peux t'empêcher
De lui dire oui
Elle sait si bien mentir ...
Elle sait si bien mentir ...
Elle est :
X-tra-ordinaire
Ce je ne sais quoi
Qui te pousse en l'air
T'as tout plaqué pour ça
X-tra-ordinaire
Ce je ne sais quoi ...
Elle est ton nirvana
Elle est tellment femme
Elle a cette beauté
Que les autres blâment
Elle est tellement sûre
Y'a rien à dire
Elle t'a eu sans bavure
Elle est si peu ...
Tellement ... très
L'amour est son problème
Jamais au singulier
Elle est tellement ...
Sex ...
Et pour te rassurer
Elle joue "express".
CHANSON D'AUTOMNE
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la feuille morte.
INNOCENCE D'AIMER
Si j'avais su lui dire
Ce que je n'ai jamais su dire
Me laisser troubler
Oser, hésiter
Pour enfin reculer
Si j'avais su attendre
Le temps a souvent
Tellement d'importance
J'aurai pu en rire
Radoter sans fuir
Et sans me retenir
Je veux apprendre à aimer
Aimer pour exister
Apprendre à ne plus douter
Aimer dans l'innocence d'aimer
Si j'avais pu surprendre
Le sens de cet epur
Si intense
Fragile ou facile
Détouré d'argile
Tout ce qu'on idéalise ...
Si j'avais su comprendre
Comprends encore
Et puis toujours apprendre
Savoir s'avancer
Ne plus s'excuser
Et tout recommencer.
LE PONT MIRABEAU
Sous le pont Mirabeau
Coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours
Après la peine
Les mains dans les mains
Restons face à face
Tandis que sous le pont
De nos bras passe
Des éternels regards
L'onde si lasse
L'amour s'en va
Comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'espérance est violente
Passent les jours
Passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau
Coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure.
PAS FAIRE CE QU'IL FAUT
J'ai largué mes affaires
Dans un parking douteux
Douteux qui puait l'éther
Ou bien l'enfer
J'ai tiré sur de l'air
Anéanti ma faim
Ma faim et ma colère
J'peux rien y faire
Mais tu sais
Quoi que tu fasses
Faut que tu comprennes
Que le monde te donne une chance
Faut que tu la prennes
Mais tu sais
Quoi que tu fasses
Faut que tu comprennnes
Que rien ne te remplace
Faut pas faire ce qu'il faut
Juste pour sauver ta peau
Faut pas faire ce q'uil faut
Pas faire
La vie n'est pas juste
Une simple affaire
J'ai traversé des lunes
Des lunes et des rancunes
Qui crachaient leur écume
Dans le bitume
Mais tu sais
Quoi que tu fasses
Faut que tu comprennes ...
PAS GRANDI
Mais quelle étrange histoire
Cette réflexion
Qui pleure d'avoir
Aimé la tentation
Je ne voulais pas y croire
Annulation
Dans cette querelle intense
J'implore pardon
Et j'ai grandi
Oui j'ai grandi
Mais j'ai grandi
Et je t'ai volé
Volé la raison
J'ai desséché
Mes larmes d'abnégation
Et chiffonné
Des mots au diapason
J'ai voulu briser
Mes ailes en carton
Signé recto verso
Cette soumission
Et j'ai grandi... yeah,
Oui j'ai grandi
Mais j'ai grandi
Et je t'ai volé
Volé la raison
Et si je doute des larmes
C'est que je t'ai vu pleurer.
LE SENS DES AFFAIRES
J'ai perdu le sens des affaires
Je ne connaissais que toi
Je tourne, je crie, je désespère
Mais pourquoi tu n'es plus là ?
J'ai perdu le sens des affaires
La raison n'a plus la foi
Je flippe et je fous tout en l'air
Est-ce que tu ne me crois pas ?
Oh dis moi quand,
Dis-moi que ce n'est
Qu'un problème de temps
Que je te suis nécessaire
Dis-moi quand
Tu vas mettre une fin
A mes tourments
Je veux le sens des affaires
J'ai perdu le sens des affaires
On m'a demandé pourquoi
J'ai mis le feu à mes repères
Mais pourquoi je n'ai plus de loi
J'ai perdu le sens des affaires
Neutralisez-moi tout ça
Je négative, c'est éphémère
A moins que tu ne reviennes pas.
SUZAN S'EN VA
Tels deux flamants roses
Perchés sur un miroir
Ils attendent l'aurore
Pour se dire au revoir
Se sont aimés la nuit durant
Et leurs baisers ardents
N'ont pas su retenir le temps
Su retenir le temps ...
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Et ne reviendra pas
Tous les semblants
Ont vu le jour
Tous les poisons d'amour
Si le bonheur n'est qu'illusion
Le cœur y cherche sa mission
Dans sa tourmente frénétique
Sur son blouson en acrylique
Elle s'est voulue Chimène chimique
Sur des stalactites
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Et ne reviendra pas.
LE MONDE CHANGE
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi ...
C'est toujours les mêmes
Histoires d'un soir
Qu'on fredonne sans fin
Dans les bistros trop tard
C'est toujours les mêmes
Histoires sans doute
Qui nous poussent à bout
Au large de nos frousses
C'est toujours les mêmes
Histoires d'ailleurs
Mais le monde change
Le monde change ...
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi...
Ici le monde change,
Autour l'orage reste, sonde,
Les gens se questionnent
Sur la vie
Et revoient leurs idées fixes.
Alentours demeurent rouge et noir, Façades de rêves
Et fonds de cauchemars
Les mêmes histoires pour rien
Les femmes se méfient le soir,
Croisent les mêmes mecs
Saouls à soucis,
Souffifres en France
Veulent quitter ici,
Oublient que partout
La même souffrance.
Le monde tourne,
Chaque ruelle le mal séjourne,
Cruel,
Entoure les bandes à problèmes.
Le monde change
Et rends mes murs ternes.
SAUVEZ MOI
A la renverse je suis tombée,
Il aurait pu m'assassiner,
M'étrangler dans sa fièvre, mais moi
Je cède à ses colères.
Dans ce désert je me suis perdue, Révolution voie sans issue,
Il me noie de promesses, et moi
Je me ruine dans ses caresses.
Sauvez-moi, Sauvez-moi
Dans l'univers de sa fierté,
Il a voulu me posséder,
Je m'oublie dans cette détresse
Pourquoi, j'accepte ses faiblesses.
Sauvez-moi, Sauvez-moi
Sauvez-moi,
Quand il me soulève,
Qu'il me tend la main,
Ma voix se dérègle.
Sauvez-moi,
Ses yeux me désarment,
Quand il me retient,
Quand ses bras m'encerclent si fort,
Si fort ... si fort.
LA MORT DU LOUP
Le loup vient et s'assied,
Les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus
Dans le sable enfoncés.
Il s'est jugé perdu,
Puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée
Et tous ses chemins pris.
Don't kill for money
Don't kill for money
One more time
Alors, il a saisi
Dans sa gueule brûlante
Du chien le plus hardi,
La gorge pantelante
Et n'a pas desserré
Ses mâchoires de fer
Malgré nos coups de feu
Qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui,
Comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant
Dans ses larges entrailles.
Jusqu'au dernier moment
Où le chien étranglé
Mort longtemps avant lui
Sous ses pieds a roulé.
Le loup le quitte alors
Et puis il nous regarde,
Les couteaux lui restaient au flanc
Jusqu'à la garde
Le clouaient au gazon
Tout baigné de son sang,
Nos fusils l'entouraient
En sinistre croissant.
Il nous regarde encore,
Ensuite il se recouche
Tout en léchant le sang
Répandu sur sa bouche
Et sans daigner savoir
Comment il a péri,
Refermant ses grands yeux,
Meurt sans jeter un cri.
Hélas ! ai-je pensé,
Malgré ce grand nom d'hommes,
Que j'ai honte de nous
Débiles que nous sommes !
Comment il faut quitter la vie
Et tous ses maux,
C'est vous qui le savez,
Sublimes animaux !
Gémir, pleurer, prier
Est également lâche.
Fais énergiquement
Ta longue et lourde tâche
Dans la voie où
Le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi,
Souffre et meurs, sans parler.
DÉSIR D'INSOLENCE
Un désir d'insolence
Réduit ma vie
Et mon adolescence
Qui s’agrippe à mes pieds
J'sais plus où la larguer
Ce désir d'insolence
Je le mijote depuis
Que j'ai conscience
Que je n'ai pas pu choisir
La haine m'aide à traduire
Un désir d'insolence
Un désir d'insolence
Je crie, je ris, je désespère
La vie me pousse, me désaltère
Je vois des fantômes sans repère
Un désir d'insolence
Traverse ma vie
Et cette affreuse méfiance
M'a appris à mentir
A me brûler sans rien
Rien dire
Ce désir d'insolence
Suspendu d'amour
Par inadvertance
J'aurais voulu cogner
Vivre à l'envers
C'est aussi résister.
COMME NOUS SOMMES
J'ai retrouvé ton nom
Caché dans un tiroir
L'influence des remords
Perdu dans le brouillard
Tu sais je n'en peux plus
Tout devient superflu
Comment te décrire ?
J'ai marché trop de fois
Sans m'en apercevoir
Le temps a ses raisons
J'aurais dû le savoir
Tu sais je n'y crois plus
On ne se comprend plus
Mais comment te dire
Si sages
Mes mots d'amour
S'en vont au large
Chalalala, chalalala, chalala...
Nous naissons comme nous sommes
Faute d'amour comme personne
J'ai oublié mes doutes et
C'est sans importance
La chaleur du passé revient
Lorsque je danse
Tout est devenu flou
Peut-être que tu t'en fous
Y'a plus d'avenir
Il y a tous ces regrets
Qui pleurent en silence
Ces matins dérisoires
Mais faut bien que j'avance
Je sais tout est perdu
Je ne reviendrai plus
C'est ma dernière chance.
PAUL ET LE PARADIS
J'ai fait comme tu m'as dit
Tout pris sans garantie
Débranchée, sans radis
Comme c'est absurde ...
J'ai marché dos au vent
Facile, sauf accident,
J'ai des besoins urgents ...
Paul est au paradis
C'est Dieu qui me l'a dit
Trop fumé, trop blanchi
Comme d'habitude
Paul est au paradis
Mal aimé, mal compris
Il a payé le prix
De cette bavure
J'ai fait comme tu m'as dit
Massacré cet ennui
Tout est devenu gris
Où est ma doublure
Le visage écœurant
T'as replongé dedans
C'est foutu à présent.
X - TRA ORDINAIRE
Elle est tellement belle
Elle est tellement
Elle est tellement pour elle.
Elle si parfaite
Rien à refaire
Elle est déjà refaite.
Elle est tellement ... si
Que tu ne peux t'empêcher
De lui dire oui
Elle sait si bien mentir ...
Elle sait si bien mentir ...
Elle est :
X-tra-ordinaire
Ce je ne sais quoi
Qui te pousse en l'air
T'as tout plaqué pour ça
X-tra-ordinaire
Ce je ne sais quoi ...
Elle est ton nirvana
Elle est tellment femme
Elle a cette beauté
Que les autres blâment
Elle est tellement sûre
Y'a rien à dire
Elle t'a eu sans bavure
Elle est si peu ...
Tellement ... très
L'amour est son problème
Jamais au singulier
Elle est tellement ...
Sex ...
Et pour te rassurer
Elle joue "express".
CHANSON D'AUTOMNE
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la feuille morte.
INNOCENCE D'AIMER
Si j'avais su lui dire
Ce que je n'ai jamais su dire
Me laisser troubler
Oser, hésiter
Pour enfin reculer
Si j'avais su attendre
Le temps a souvent
Tellement d'importance
J'aurai pu en rire
Radoter sans fuir
Et sans me retenir
Je veux apprendre à aimer
Aimer pour exister
Apprendre à ne plus douter
Aimer dans l'innocence d'aimer
Si j'avais pu surprendre
Le sens de cet epur
Si intense
Fragile ou facile
Détouré d'argile
Tout ce qu'on idéalise ...
Si j'avais su comprendre
Comprends encore
Et puis toujours apprendre
Savoir s'avancer
Ne plus s'excuser
Et tout recommencer.
LE PONT MIRABEAU
Sous le pont Mirabeau
Coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours
Après la peine
Les mains dans les mains
Restons face à face
Tandis que sous le pont
De nos bras passe
Des éternels regards
L'onde si lasse
L'amour s'en va
Comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'espérance est violente
Passent les jours
Passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau
Coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure.
PAS FAIRE CE QU'IL FAUT
J'ai largué mes affaires
Dans un parking douteux
Douteux qui puait l'éther
Ou bien l'enfer
J'ai tiré sur de l'air
Anéanti ma faim
Ma faim et ma colère
J'peux rien y faire
Mais tu sais
Quoi que tu fasses
Faut que tu comprennes
Que le monde te donne une chance
Faut que tu la prennes
Mais tu sais
Quoi que tu fasses
Faut que tu comprennnes
Que rien ne te remplace
Faut pas faire ce qu'il faut
Juste pour sauver ta peau
Faut pas faire ce q'uil faut
Pas faire
La vie n'est pas juste
Une simple affaire
J'ai traversé des lunes
Des lunes et des rancunes
Qui crachaient leur écume
Dans le bitume
Mais tu sais
Quoi que tu fasses
Faut que tu comprennes ...
PAS GRANDI
Mais quelle étrange histoire
Cette réflexion
Qui pleure d'avoir
Aimé la tentation
Je ne voulais pas y croire
Annulation
Dans cette querelle intense
J'implore pardon
Et j'ai grandi
Oui j'ai grandi
Mais j'ai grandi
Et je t'ai volé
Volé la raison
J'ai desséché
Mes larmes d'abnégation
Et chiffonné
Des mots au diapason
J'ai voulu briser
Mes ailes en carton
Signé recto verso
Cette soumission
Et j'ai grandi... yeah,
Oui j'ai grandi
Mais j'ai grandi
Et je t'ai volé
Volé la raison
Et si je doute des larmes
C'est que je t'ai vu pleurer.
LE SENS DES AFFAIRES
J'ai perdu le sens des affaires
Je ne connaissais que toi
Je tourne, je crie, je désespère
Mais pourquoi tu n'es plus là ?
J'ai perdu le sens des affaires
La raison n'a plus la foi
Je flippe et je fous tout en l'air
Est-ce que tu ne me crois pas ?
Oh dis moi quand,
Dis-moi que ce n'est
Qu'un problème de temps
Que je te suis nécessaire
Dis-moi quand
Tu vas mettre une fin
A mes tourments
Je veux le sens des affaires
J'ai perdu le sens des affaires
On m'a demandé pourquoi
J'ai mis le feu à mes repères
Mais pourquoi je n'ai plus de loi
J'ai perdu le sens des affaires
Neutralisez-moi tout ça
Je négative, c'est éphémère
A moins que tu ne reviennes pas.
SUZAN S'EN VA
Tels deux flamants roses
Perchés sur un miroir
Ils attendent l'aurore
Pour se dire au revoir
Se sont aimés la nuit durant
Et leurs baisers ardents
N'ont pas su retenir le temps
Su retenir le temps ...
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Et ne reviendra pas
Tous les semblants
Ont vu le jour
Tous les poisons d'amour
Si le bonheur n'est qu'illusion
Le cœur y cherche sa mission
Dans sa tourmente frénétique
Sur son blouson en acrylique
Elle s'est voulue Chimène chimique
Sur des stalactites
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Suzan s'en va ...
Et ne reviendra pas.
LE MONDE CHANGE
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi ...
C'est toujours les mêmes
Histoires d'un soir
Qu'on fredonne sans fin
Dans les bistros trop tard
C'est toujours les mêmes
Histoires sans doute
Qui nous poussent à bout
Au large de nos frousses
C'est toujours les mêmes
Histoires d'ailleurs
Mais le monde change
Le monde change ...
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi
TOO Too TOO Too
Le monde change
Change avec toi...
Ici le monde change,
Autour l'orage reste, sonde,
Les gens se questionnent
Sur la vie
Et revoient leurs idées fixes.
Alentours demeurent rouge et noir, Façades de rêves
Et fonds de cauchemars
Les mêmes histoires pour rien
Les femmes se méfient le soir,
Croisent les mêmes mecs
Saouls à soucis,
Souffifres en France
Veulent quitter ici,
Oublient que partout
La même souffrance.
Le monde tourne,
Chaque ruelle le mal séjourne,
Cruel,
Entoure les bandes à problèmes.
Le monde change
Et rends mes murs ternes.
SAUVEZ MOI
A la renverse je suis tombée,
Il aurait pu m'assassiner,
M'étrangler dans sa fièvre, mais moi
Je cède à ses colères.
Dans ce désert je me suis perdue, Révolution voie sans issue,
Il me noie de promesses, et moi
Je me ruine dans ses caresses.
Sauvez-moi, Sauvez-moi
Dans l'univers de sa fierté,
Il a voulu me posséder,
Je m'oublie dans cette détresse
Pourquoi, j'accepte ses faiblesses.
Sauvez-moi, Sauvez-moi
Sauvez-moi,
Quand il me soulève,
Qu'il me tend la main,
Ma voix se dérègle.
Sauvez-moi,
Ses yeux me désarment,
Quand il me retient,
Quand ses bras m'encerclent si fort,
Si fort ... si fort.
LA MORT DU LOUP
Le loup vient et s'assied,
Les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus
Dans le sable enfoncés.
Il s'est jugé perdu,
Puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée
Et tous ses chemins pris.
Don't kill for money
Don't kill for money
One more time
Alors, il a saisi
Dans sa gueule brûlante
Du chien le plus hardi,
La gorge pantelante
Et n'a pas desserré
Ses mâchoires de fer
Malgré nos coups de feu
Qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui,
Comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant
Dans ses larges entrailles.
Jusqu'au dernier moment
Où le chien étranglé
Mort longtemps avant lui
Sous ses pieds a roulé.
Le loup le quitte alors
Et puis il nous regarde,
Les couteaux lui restaient au flanc
Jusqu'à la garde
Le clouaient au gazon
Tout baigné de son sang,
Nos fusils l'entouraient
En sinistre croissant.
Il nous regarde encore,
Ensuite il se recouche
Tout en léchant le sang
Répandu sur sa bouche
Et sans daigner savoir
Comment il a péri,
Refermant ses grands yeux,
Meurt sans jeter un cri.
Hélas ! ai-je pensé,
Malgré ce grand nom d'hommes,
Que j'ai honte de nous
Débiles que nous sommes !
Comment il faut quitter la vie
Et tous ses maux,
C'est vous qui le savez,
Sublimes animaux !
Gémir, pleurer, prier
Est également lâche.
Fais énergiquement
Ta longue et lourde tâche
Dans la voie où
Le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi,
Souffre et meurs, sans parler.