Album Au nom des Rois
CES HOMMES
Ils ont pris nos larmes
Pour la liberté
Volé toutes nos âmes
Pour se réchauffer
Ils ont bâti
Au cœur d'une grande cité
L'histoire des femmes
Et de l'éternité
Ils sont des rois sourds
Toujours affamés
De gloire et d'amour
Sous un ciel fané
Quand leur légende
Devient notre odyssée
Nue dans un temple
Je me baigne dans l'ivresse
De leurs promesses
Ces hommes qu'on projette
Ces hommes qui lassent
Ces hommes sans trace
Qu'on n'oublie pas
Ces hommes déchaînent
Nos ambitions sensuelles
Ces hommes dans le temps
Ces hommes enfants
Qu'on gâte, qu'on guette
Qu'on pleure souvent
Ces hommes, ces pères
Vainqueurs de tant de guerres
Ces hommes qu'on aime tant
Ils font notre gloire
Héros essoufflés
Ils blessent sans savoir
Nos plus doux secrets
Époux d'un soir
Ou de toutes nos pensées
Pilleurs d'espoir
Lorsque tous nos poèmes
Filent dans un rêve
Ils ont pris nos larmes
Pour la liberté
Volé toutes nos âmes
Pour se réchauffer
Ils ont bâti
Au cœur d'une grande cité
L'histoire des femmes
Et de l'éternité
Ils sont des rois sourds
Toujours affamés
De gloire et d'amour
Sous un ciel fané
Quand leur légende
Devient notre odyssée
Nue dans un temple
Je me baigne dans l'ivresse
De leurs promesses
Ces hommes qu'on projette
Ces hommes qui lassent
Ces hommes sans trace
Qu'on n'oublie pas
Ces hommes déchaînent
Nos ambitions sensuelles
Ces hommes dans le temps
Ces hommes enfants
Qu'on gâte, qu'on guette
Qu'on pleure souvent
Ces hommes, ces pères
Vainqueurs de tant de guerres
Ces hommes qu'on aime tant
Ils font notre gloire
Héros essoufflés
Ils blessent sans savoir
Nos plus doux secrets
Époux d'un soir
Ou de toutes nos pensées
Pilleurs d'espoir
Lorsque tous nos poèmes
Filent dans un rêve
AU NOM DES ROIS
Ne pleure pas
Quel est ce drame ?
Viens contre moi
Que j'essuies ces grosses larmes
Un petit bout de femme
Qui se rebelle
C'est un message
S.O.S. de tendresse
Ne pleure pas
Ma petite douceur
Tu sais que ta maman
Veut ton bonheur
Et je connais
De grandes histoires
Qui vont chasser
Ce chagrin rose et noir
Elle était belle
Prisonnière d'une reine
Jalouse et cruelle
Pauvre princesse
Elle pleure comme toi
Elle se bat
Au nom des rois
Au nom des hommes
Au nom de cet amour que tu me donnes
Au nom d'une vie
Que je dédie
A cette enfance dont tu me remplis
Ne pleure pas
Mon petit cœur
Je vois tes yeux
Se remplir de couleurs
C'est un soleil
Qui m'étourdit
Parce que l'amour
Fait souvent de la magie
Ne pleure pas
Mon innocence
Notre princesse
Se meure en silence
Mais un beau prince
D'un long baiser
Va la sauver
Et très loin l'emmener
Rien n'est plus fort
Que l'arme des sentiments
Ni dieu, ni les hommes
Ne sont assez puissants
Rien n'est plus fort
Que l'amour d'un enfant
Et rien ne remplace
Les yeux des innocents
Ne pleure pas
Quel est ce drame ?
Viens contre moi
Que j'essuies ces grosses larmes
Un petit bout de femme
Qui se rebelle
C'est un message
S.O.S. de tendresse
Ne pleure pas
Ma petite douceur
Tu sais que ta maman
Veut ton bonheur
Et je connais
De grandes histoires
Qui vont chasser
Ce chagrin rose et noir
Elle était belle
Prisonnière d'une reine
Jalouse et cruelle
Pauvre princesse
Elle pleure comme toi
Elle se bat
Au nom des rois
Au nom des hommes
Au nom de cet amour que tu me donnes
Au nom d'une vie
Que je dédie
A cette enfance dont tu me remplis
Ne pleure pas
Mon petit cœur
Je vois tes yeux
Se remplir de couleurs
C'est un soleil
Qui m'étourdit
Parce que l'amour
Fait souvent de la magie
Ne pleure pas
Mon innocence
Notre princesse
Se meure en silence
Mais un beau prince
D'un long baiser
Va la sauver
Et très loin l'emmener
Rien n'est plus fort
Que l'arme des sentiments
Ni dieu, ni les hommes
Ne sont assez puissants
Rien n'est plus fort
Que l'amour d'un enfant
Et rien ne remplace
Les yeux des innocents
AU SECOURS
Loin
Le printemps s'en va
N'oublie pas
Que j'ai si peur du froid
Comme des hirondelles
J'improvise
Que j'ai besoin d'ailes
Loin
Plus près des altitudes
Glisse en moi
La folie des censures
Comme un aigle blond
J'hypnotise
Ces stupides illusions
Au secours
Histoires d'amour
Au secours
Mes yeux se veulent sur vous
J'ai le cœur qui flanche dans ce tourment
Les nuits me dérangent sans vous
Loin
Sur des chemins qui fument
Dans la brume
Je repeins ma rancune
Comme un papillon
Je survole
L'océan des passions
Loin
Le printemps s'en va
N'oublie pas
Que j'ai si peur du froid
Comme des hirondelles
J'improvise
Que j'ai besoin d'ailes
Loin
Plus près des altitudes
Glisse en moi
La folie des censures
Comme un aigle blond
J'hypnotise
Ces stupides illusions
Au secours
Histoires d'amour
Au secours
Mes yeux se veulent sur vous
J'ai le cœur qui flanche dans ce tourment
Les nuits me dérangent sans vous
Loin
Sur des chemins qui fument
Dans la brume
Je repeins ma rancune
Comme un papillon
Je survole
L'océan des passions
SURE DE LUI
Sûre de lui
Je me glisse dans la pénombre
De ses envies
Quand les soupirs se confondent
Sous les sentiments
Le satin se froisse au rythme
De mon sang
Sûre de lui
C'est une vague toute étourdie
Qui se déplie
Qui s'impose dans le silence
Brûle toute l'énergie
Et la foudre vient briser
L'infini
Il est
Il est lui en moi
Il est
Il est lui sur moi
Sûre de lui
Je provoque l'incertitude
Qui me remplit
L'univers d'une rencontre
Fuit son agonie
Quand la danse devient féconde
Dans un crie
Sûre de lui
Je me glisse dans la pénombre
De ses envies
Quand les soupirs se confondent
Sous les sentiments
Le satin se froisse au rythme
De mon sang
Sûre de lui
C'est une vague toute étourdie
Qui se déplie
Qui s'impose dans le silence
Brûle toute l'énergie
Et la foudre vient briser
L'infini
Il est
Il est lui en moi
Il est
Il est lui sur moi
Sûre de lui
Je provoque l'incertitude
Qui me remplit
L'univers d'une rencontre
Fuit son agonie
Quand la danse devient féconde
Dans un crie
DORS BIEN MARGOT
Le sable chaud
Sous les bateaux
Dans ces pays imaginaires
Soleil de plomb
A l'horizon
Des pirates se jettent à la mer
Dans l'océan
Tous ces trésors
Que les dauphins rendent éternels
Des poissons d'or
Aux cheveux longs
Dansent à la ronde en riant
Là-bas, tout est beau
Tout est magique
Oh oui, là-bas
L'aventure est fantastique
Alors ...
Dors bien Margot
Au pays des vraies sirènes
Dors bien Margot
Voyage dans les eaux
Dors bien Margot
Au pays des vraies sirènes
Dors bien Margot
Le monde est si beau
Le sable blond
Comme un rayon
Se pose au milieu de tes rêves
Et les baleines
Glissent tout au fond
Pour épier le bal des sirènes
Le roi Triton
Pointe ses canons
Quand les requins veulent faire la guerre
Dans ce royaume
Fragile et bon
Un chant d'amour s'éveille
Le sable chaud
Sous les bateaux
Dans ces pays imaginaires
Soleil de plomb
A l'horizon
Des pirates se jettent à la mer
Dans l'océan
Tous ces trésors
Que les dauphins rendent éternels
Des poissons d'or
Aux cheveux longs
Dansent à la ronde en riant
Là-bas, tout est beau
Tout est magique
Oh oui, là-bas
L'aventure est fantastique
Alors ...
Dors bien Margot
Au pays des vraies sirènes
Dors bien Margot
Voyage dans les eaux
Dors bien Margot
Au pays des vraies sirènes
Dors bien Margot
Le monde est si beau
Le sable blond
Comme un rayon
Se pose au milieu de tes rêves
Et les baleines
Glissent tout au fond
Pour épier le bal des sirènes
Le roi Triton
Pointe ses canons
Quand les requins veulent faire la guerre
Dans ce royaume
Fragile et bon
Un chant d'amour s'éveille
LES YEUX ANDROGYNES
Oublie le temps qui passe
S'il ne revient pas
C'est qu'il y a des jours qui lassent
Et des lunes qui restent là
Oublie toutes ces impasses
Qui n'évitent pas
Tous ces maux vieux de guerre lasse
Cette lumière qui brûle ta voix
Efface tout ça
Mais n'oublie pas
De croire en toi
Les yeux androgynes
Sont si fragiles
Les yeux androgynes
S'expriment
S'abîment au fond de toi
Oublie ces hommes, ces femmes
Qui ne te voient pas
Toutes ces différences agacent
Les gens vides ne souffrent pas
Oublie ce vent qui glace
Ta vie à l'étroit
Ou tu crèves ou tu fais face
Mais surtout n'y pense pas
Oublie le temps qui passe
S'il ne revient pas
C'est qu'il y a des jours qui lassent
Et des lunes qui restent là
Oublie toutes ces impasses
Qui n'évitent pas
Tous ces maux vieux de guerre lasse
Cette lumière qui brûle ta voix
Efface tout ça
Mais n'oublie pas
De croire en toi
Les yeux androgynes
Sont si fragiles
Les yeux androgynes
S'expriment
S'abîment au fond de toi
Oublie ces hommes, ces femmes
Qui ne te voient pas
Toutes ces différences agacent
Les gens vides ne souffrent pas
Oublie ce vent qui glace
Ta vie à l'étroit
Ou tu crèves ou tu fais face
Mais surtout n'y pense pas
VIVRE LIBRES
Quand la nuit soulève
Ses longs bras noirs
Les femmes se renferment
Sans histoire
Quand le chant du crépuscule
Se maquille de solitude
J'ai comme un flou qui renvers
Ma mémoire
Elles sont là
Si inquiètes
Elles demandent, juste demandent
Qu'on les aide
Vivre libres
Vivre dans les sentiments
Qui nous inspirent
Vivre libres
Loi des tourments
Et des encens
Quand les drapeaux blancs
Du désespoir
Flottent dans un vent
Qui s'égare
Quand la liberté soulage
Tous ces yeux fardés de larmes
J'ai comme un frisson devant
Ces images
Elles sont là
Elles sont prêtes
Dans leurs mains cette force
Qu'elle regrettent
Quand la nuit soulève
Ses longs bras noirs
Les femmes se renferment
Sans histoire
Quand le chant du crépuscule
Se maquille de solitude
J'ai comme un flou qui renvers
Ma mémoire
Elles sont là
Si inquiètes
Elles demandent, juste demandent
Qu'on les aide
Vivre libres
Vivre dans les sentiments
Qui nous inspirent
Vivre libres
Loi des tourments
Et des encens
Quand les drapeaux blancs
Du désespoir
Flottent dans un vent
Qui s'égare
Quand la liberté soulage
Tous ces yeux fardés de larmes
J'ai comme un frisson devant
Ces images
Elles sont là
Elles sont prêtes
Dans leurs mains cette force
Qu'elle regrettent
A CAUSE DE VOUS
Vous, que j'ai blessé
Rhabillé, tant aimé
Que j'ai construit, puis détruit
Comme toutes ma vie
Anatole, je vous aime dans mon ennui
Nous, souvent cachés
Enfermés dans la nuit
Vous êtes si loin, puis si près
De mes envies
Anatole, vous êtes mon infini
A cause de vous
Dans mes rêves les plus doux,
Je vous idole
Comme un symbole
A cause de vous
Dans un délire si fou
Des mots survolent
Mon corps qui s'affole
Anatole
Vous, que la raison
Ne délaisse jamais
Quand des mains frêles
Ne se serrent que de passage
Anatole, je vous trouve un peu trop sage
Si bousculés
Par cette passion pressée
Je vous désole, je me console
Puis j'abandonne
Anatole, votre indulgence m'emprisonne
Vous, que j'ai blessé
Rhabillé, tant aimé
Que j'ai construit, puis détruit
Comme toutes ma vie
Anatole, je vous aime dans mon ennui
Nous, souvent cachés
Enfermés dans la nuit
Vous êtes si loin, puis si près
De mes envies
Anatole, vous êtes mon infini
A cause de vous
Dans mes rêves les plus doux,
Je vous idole
Comme un symbole
A cause de vous
Dans un délire si fou
Des mots survolent
Mon corps qui s'affole
Anatole
Vous, que la raison
Ne délaisse jamais
Quand des mains frêles
Ne se serrent que de passage
Anatole, je vous trouve un peu trop sage
Si bousculés
Par cette passion pressée
Je vous désole, je me console
Puis j'abandonne
Anatole, votre indulgence m'emprisonne
LA TERRE
Et si la terre
Voulait nous dire
Combien de fois
Elle se sent triste
Combien de fois
On brûle ses terres
Pour le plaisir
Pour des chimères
Et si la terre
Voulait mourir
Sous la poussière
Pauvre victime infirme
Ses océans
Qui manquent d'aire
Les champs ont peur
Du nucléaire
Moi je ne veux pas
Que tout finisse comme ça
Je pense à toi,
A ton regard d'enfant
Ses forêts et puis ses rivières
Voyagent dans tes rêves
Votre terre est belle
Crime égoïste
Quelle fin tragique
Faites plus semblant
Y' a plus le temps
Quoi que l'on vante
Car notre histoire
Tue l'innocente
Et si la terre
Voulait nous dire
Combien de fois
Elle se sent triste
Combien de fois
On brûle ses terres
Pour le plaisir
Pour des chimères
Et si la terre
Voulait mourir
Sous la poussière
Pauvre victime infirme
Ses océans
Qui manquent d'aire
Les champs ont peur
Du nucléaire
Moi je ne veux pas
Que tout finisse comme ça
Je pense à toi,
A ton regard d'enfant
Ses forêts et puis ses rivières
Voyagent dans tes rêves
Votre terre est belle
Crime égoïste
Quelle fin tragique
Faites plus semblant
Y' a plus le temps
Quoi que l'on vante
Car notre histoire
Tue l'innocente