Album Jeanne Mas et les Égoïstes
ÉGOÏSTES
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes
Oui mais...
Je m'en fiche...
Que les hommes soient des
Égoïstes.
Animal
Ce monde qui te ressemble
Est anormal
Animal
Tu penses, tu bois,
La dignité fait mal
Je gomme,
Dans ce vol sans effort
Cette raison qui me donnerait tort
Juste pour te sauver encore
Oui mais moi...
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes.
LES MARILYN
Rien n'est facile, tout va trop vite
On se recherche dans les magazines
On ne respire que de l'aspirine
Et on nous gonfle les pyramides
Dans les bistros, sur les écrans,
Les machines
Les grands boulevards,
Les petits salons qui dépriment
On nous adore, on nous assassine
On est à croc de vos vitamines
Rêver, faut bien rêver
Dans nos cuisines
On est les surdouées de la routine.
Dans les bistros, sur les écrans,
Les machines
Les grands boulevards,
les petits salons qui dépriment
On nous imagine... On nous imagine...
Comme des Marilyn
Alors,
On nous maquille, on nous démaquille
Décors, décolorées, féminines
Accent accentué, impératif
Le prix de la beauté, un suicide.
Dans les bistros, sur les écrans,
Les machines
Les grands boulevards,
Les petits salons qui dépriment
On nous imagine... On nous imagine...
Comme des Marilyn
TON NOM
Quel est ton nom
Ta vie, tes ambitions
As-tu une religion
As-tu le temps de voir
Quel est ton nom
Quel est ton horizon
La couleur des passions
Qu'est-ce que tu fais le soir ?
Donne-moi la vie
Donne-moi la vie
Donne-moi ta vie
La fureur de l'espoir
Quel est ton nom
Un mirage, une fiction
L'envie d'une fixation
Se projette dans le noir
Quel est ton nom
Connais-tu les raisons
Qui ouvrent cette prison
Le danger d'un regard.
COTE H COTE CLEAN
J'aime cette obsession tranquille
Nos deux corps sur le Nil
Cette situation fébrile
Comme cette allure insolente
Cette intuition gênante
Ce petit côté souffrance.
Too... Too...
Est-ce que tu penses à moi
Too... Too...
Pourquoi tu ne bandes pas ?
Laisse tout devenir intime
Fais de moi ta victime
Avant que je ne déprime
Cicatrise mon impatience
Humiliée d'indulgence
Laisse pas rater cette chance
Too... Too...
Est-ce que tu penses à moi
Too... Too...
Pourquoi tu ne bandes pas ?
Prends mon côté H.
Libère ton côté Clean
Fais moi le Out, le In
Mousser d'adrénaline
Prends mon côté H.
Libère ton côté Clean
Fais moi le Out, le In
Je sens que tu m'assassines.
24 SEMAINES
J'irais bien passer une semaine
Dans la poussière de San Francisco
Réaliser quelle est ma veine
D'avoir craqué sur ta peau
J'irais bien me consoler quand même
Sur l'île de l'Eldorado
Décoiffer tous mes petits problèmes
Sans avoir froid dans le dos
Shadow, laisse-moi jouer avec tes mains
Shadow, cette vilaine se plaint se plaint
J'irai nager au fond de tes yeux
J'y trouverai l'éternité
Et si jamais tu deviens vieux
Je serai là pour t'aimer
Shadow, laisse-moi jouer avec tes mains
Shadow, cette vilaine se plaint se plaint
J'ai crié fort pour que tu reviennes
Et je t'ai dédié mes 24 semaines.
QUITTE A LUI MENTIR
Quitte à lui mentir...
Juste pour le plaisir
Quitte à lui mentir
Brûler tous ses désirs
Quitte à lui mentir
L'aimer, l'anéantir,
Quitte à lui mentir...
J'aime le voir souffrir
Quitte à lui mentir
C'est chic et c'est pratique
Quitte à lui mentir
Insolente, terrific
Quitte à lui mentir...
C'est lui qui m'inspire.
Mais le temps qui passe
Me saoule et m'agace
Sans lui, la vie est si triste
Mais le temps qui passe
Déchire toutes les traces
Sans lui, j'ai voulu mourir aussi
Quitte à lui mentir...
Juste pour rien, pour rire.
Quitte à lui mentir
Sacrifiée de désir
Quitte à lui mentir
M'humilier, me salir
Quitte à lui mentir...
Et le voir faiblir.
ELLE
Dis, tu viens d'avoir 20 ans
Qu'as-tu fait de ce temps
A regarder les heures
A écouter le vent
Qu'as-tu fait de ta mère
Et de ses ambitions
Tu fais peur à ton père
Il ne sait pas dire "pardon".
Qu'ils aient tort ou bien non,
Les prends pas pour des cons
Dis, t'as l'air d'une vieille chaussette
Qui se traîne après la fête
Le regard qui s'efface
Et le sang qui se glace
Arrête de tout vanner,
Arrête de délirer,
Accroche-toi, serre-moi fort
J'ai envie de t'aider
Te laisse pas enfoncer
Eh, toutes tes plus belles années...
Elle est belle, elle est cruelle
Ne poursuit que tes veines,
Elle
Dis, t'as vu la mort en face
Est-ce que ça ne suffit pas
Essaie de faire surface
Oh please ne te noie pas
La vie n'est pas l'enfer
Qui assassine tes yeux,
Remets les pieds sur terre
Apprends à être heureux
Y'a du bon dans ce monde
T'es plus fort que cette bombe.
SI FOU SI WEST
Sur des chemins ferrés
J'ai vu des coyotes parfumés
J'ai guetté la lumière
Un peu désordonnée, vulgaire.
Sur des machines à sous
Dans des saloons truqués de partout
J'ai flingué la galère
Qui voulait me piquer ma bière.
Oh, faut que je me barre d'ici
Je veux pas finir comme ces bandits
C'est que j'en ai marre de lui
De ce cow-boy, de ses ennuis.
Sur des routes séchées
D'éventualité
Un grand soleil OK
A failli tout gâcher.
Mais tout Pop a son Rock
Et des idées choc
Pour rembourser mes dettes
J'ai dû baisser mon froc.
Oh, faut que je me barre d'ici
Je veux pas finir comme ces bandits
C'est que j'en ai marre de lui
De ce cow-boy, de ses ennuis.
C'est si fou, c'est si west
Mais se dire qu'on y reste...
NO..O..O..O !
BANALISER TOUT
Banaliser tout
Banaliser le sens des remous
Banaliser le reste
Cette sensation de vide qu'il me reste
Banaliser tout
Banaliser ces heures entre nous
Analyser le reste
Cette filtration d'amour me bouleverse
Pour toi
Je dessine des étoiles
Une île, un prétexte
Pour toi
J'imagine la raideur des ailes,
Un réflexe
Banaliser tout
Banaliser cette ardeur si floue
Banaliser le zeste
Le sens du négatif indigeste
Banaliser tout
L'importance est si nette, c'est si fou
Banaliser peut-être
Un motif, le rappel de l'ivresse
Pour toi...
COMME DANS LES BD
Déshabille-moi,
Tu sais comment faire,
Tu sais comment me plaire
Utilise-moi,
Moi si fragile, toi si facile.
Improvise-moi
Baisse-moi l'envie
Et deviens moins gentil
Intimide-moi
Laisse donc entrer
Tes tout petits bébés.
Comme dans les BD
Censurées
Comme dans les BD
J'suis ta divine, toi mon amphétamine
Comme dans les BD
Enfumées
Comme dans les BD
T'es mon héros, fais-moi ton numéro.
Cristallise-moi
Laisse-moi tomber
Et viens me ramasser
Dévitaminise-moi
J'suis pas KO, viens reprends à zéro
Soulage-moi
Mords-moi plus fort
Oh bien plus fort encore
Synchronise-moi
Je peux tout faire,
Apprends-moi le revers.
Comme dans les BD,
Fais-moi expirer,
Fais-moi décoller,
N'hésite pas
AUTANT QUE TOI
Je l'ai rencontré dans un motel
Au pied de l'Arizona
Un type pas clair un peu cruel,
Un autre toi sans moi
Je ne dormais pas, c'est la chaleur
Qui me rongeait les os
J'ai découvert dans la lueur,
La rudesse de sa peau
Oh, je l'aime autant que toi
Mais tu ne le crois pas
Parfois je voudrais me tailler les veines
Et dire que c'est pour toi
Oh, je l'aime autant que toi
Mais tu ne le vois pas
C'est bien plus fort comme ça
Je me suis roulée dans
La fureur de ses instincts
Persans
Cet intrus qui te fait du tort,
N'est là que quelque temps
Je l'ai dévoré dans la pénombre
D'un besoin suppliant
Il n'a compris que la sueur de
Tous mes sentiments.
Oh, je l'aime autant que toi
Je l'ai suivi dans la poussière
Et au fond de ses yeux
J'ai cru y voir tant de lumière
Que je l'ai pris pour Dieu
Je l'ai retrouvé dans les décombres
De ce bouleversement
En Amour il n'y a pas de honte...
Non pas de honte.
ANNA
L'étrange message des étoiles
S'endort dans le coeur des vagues
Et cet homme un peu seul
Te berce dans ses voyages.
Il n'a laissé que du hasard
Insupportable mirage
Et tous ces mots sincères
N'étaient que de passage.
Anna devient femme
Et même sans le vouloir
Ton corps surprend le mal
Et devant ce miroir,
Il te ment
Il n'ose te dire encore qu'un enfant
Bouleverse ta vie et ton histoire.
Que le diable emporte
Ces hommes trop bavards
Ces marins qui cherchent la lune
Pour être les amants d'un soir
Ces pilleurs d'amour
Qui ne laissent que désespoir.
La nuit vole souvent les promesses
Que la passion veut faire croire
Toutes les femmes aiment les rêves
Mais les rêves pleurent le soir.
Anna sèche tes larmes,
Il faut grandir déjà
Ce père a pris le large
Et ne reviendra pas
Mais tu vois,
Pour ce petit qui te tend les bras
Tu seras la plus belle des étoiles.
T'AS TORT
J'ai frappé fort dans la lumière,
Pour qu'elle illumine mes prières
Je me suis battue pour être fière
Mes lèvres ont baisé cette terre
J'ai bouleversé mes torts
La raideur de mes remords
Et si tu m'aimes encore,
Crois-moi t'as tort.
J'ai pris le vent de face,
La pâleur des mots qui glacent
La tiédeur de ta trace
Refait surface.
J'ai bouleversé mes torts
La raideur de mes remords
Et si tu m'aimes encore,
Crois-moi t'as tort.
J'ai marché des jours, des heures,
La solitude ne me fait pas peur,
J'ai payé toutes mes erreurs
Ma peau s'est ridée de douleur.
Mais si tu m'aimes encore,
Mais si tu m'aimes encore,
Mais si tu m'aimes encore,
Crois-moi t'as tort.
ÉGOÏSTES
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes
Oui mais...
Je m'en fiche...
Que les hommes soient des
Égoïstes.
Animal
Ce monde qui te ressemble
Est anormal
Animal
Tu penses, tu bois,
La dignité fait mal
Je gomme,
Dans ce vol sans effort
Cette raison qui me donnerait tort
Juste pour te sauver encore
Oui mais moi...
J'affiche...
Tous les hommes sont des
Égoïstes.
LES MARILYN
Rien n'est facile, tout va trop vite
On se recherche dans les magazines
On ne respire que de l'aspirine
Et on nous gonfle les pyramides
Dans les bistros, sur les écrans,
Les machines
Les grands boulevards,
Les petits salons qui dépriment
On nous adore, on nous assassine
On est à croc de vos vitamines
Rêver, faut bien rêver
Dans nos cuisines
On est les surdouées de la routine.
Dans les bistros, sur les écrans,
Les machines
Les grands boulevards,
les petits salons qui dépriment
On nous imagine... On nous imagine...
Comme des Marilyn
Alors,
On nous maquille, on nous démaquille
Décors, décolorées, féminines
Accent accentué, impératif
Le prix de la beauté, un suicide.
Dans les bistros, sur les écrans,
Les machines
Les grands boulevards,
Les petits salons qui dépriment
On nous imagine... On nous imagine...
Comme des Marilyn
TON NOM
Quel est ton nom
Ta vie, tes ambitions
As-tu une religion
As-tu le temps de voir
Quel est ton nom
Quel est ton horizon
La couleur des passions
Qu'est-ce que tu fais le soir ?
Donne-moi la vie
Donne-moi la vie
Donne-moi ta vie
La fureur de l'espoir
Quel est ton nom
Un mirage, une fiction
L'envie d'une fixation
Se projette dans le noir
Quel est ton nom
Connais-tu les raisons
Qui ouvrent cette prison
Le danger d'un regard.
COTE H COTE CLEAN
J'aime cette obsession tranquille
Nos deux corps sur le Nil
Cette situation fébrile
Comme cette allure insolente
Cette intuition gênante
Ce petit côté souffrance.
Too... Too...
Est-ce que tu penses à moi
Too... Too...
Pourquoi tu ne bandes pas ?
Laisse tout devenir intime
Fais de moi ta victime
Avant que je ne déprime
Cicatrise mon impatience
Humiliée d'indulgence
Laisse pas rater cette chance
Too... Too...
Est-ce que tu penses à moi
Too... Too...
Pourquoi tu ne bandes pas ?
Prends mon côté H.
Libère ton côté Clean
Fais moi le Out, le In
Mousser d'adrénaline
Prends mon côté H.
Libère ton côté Clean
Fais moi le Out, le In
Je sens que tu m'assassines.
24 SEMAINES
J'irais bien passer une semaine
Dans la poussière de San Francisco
Réaliser quelle est ma veine
D'avoir craqué sur ta peau
J'irais bien me consoler quand même
Sur l'île de l'Eldorado
Décoiffer tous mes petits problèmes
Sans avoir froid dans le dos
Shadow, laisse-moi jouer avec tes mains
Shadow, cette vilaine se plaint se plaint
J'irai nager au fond de tes yeux
J'y trouverai l'éternité
Et si jamais tu deviens vieux
Je serai là pour t'aimer
Shadow, laisse-moi jouer avec tes mains
Shadow, cette vilaine se plaint se plaint
J'ai crié fort pour que tu reviennes
Et je t'ai dédié mes 24 semaines.
QUITTE A LUI MENTIR
Quitte à lui mentir...
Juste pour le plaisir
Quitte à lui mentir
Brûler tous ses désirs
Quitte à lui mentir
L'aimer, l'anéantir,
Quitte à lui mentir...
J'aime le voir souffrir
Quitte à lui mentir
C'est chic et c'est pratique
Quitte à lui mentir
Insolente, terrific
Quitte à lui mentir...
C'est lui qui m'inspire.
Mais le temps qui passe
Me saoule et m'agace
Sans lui, la vie est si triste
Mais le temps qui passe
Déchire toutes les traces
Sans lui, j'ai voulu mourir aussi
Quitte à lui mentir...
Juste pour rien, pour rire.
Quitte à lui mentir
Sacrifiée de désir
Quitte à lui mentir
M'humilier, me salir
Quitte à lui mentir...
Et le voir faiblir.
ELLE
Dis, tu viens d'avoir 20 ans
Qu'as-tu fait de ce temps
A regarder les heures
A écouter le vent
Qu'as-tu fait de ta mère
Et de ses ambitions
Tu fais peur à ton père
Il ne sait pas dire "pardon".
Qu'ils aient tort ou bien non,
Les prends pas pour des cons
Dis, t'as l'air d'une vieille chaussette
Qui se traîne après la fête
Le regard qui s'efface
Et le sang qui se glace
Arrête de tout vanner,
Arrête de délirer,
Accroche-toi, serre-moi fort
J'ai envie de t'aider
Te laisse pas enfoncer
Eh, toutes tes plus belles années...
Elle est belle, elle est cruelle
Ne poursuit que tes veines,
Elle
Dis, t'as vu la mort en face
Est-ce que ça ne suffit pas
Essaie de faire surface
Oh please ne te noie pas
La vie n'est pas l'enfer
Qui assassine tes yeux,
Remets les pieds sur terre
Apprends à être heureux
Y'a du bon dans ce monde
T'es plus fort que cette bombe.
SI FOU SI WEST
Sur des chemins ferrés
J'ai vu des coyotes parfumés
J'ai guetté la lumière
Un peu désordonnée, vulgaire.
Sur des machines à sous
Dans des saloons truqués de partout
J'ai flingué la galère
Qui voulait me piquer ma bière.
Oh, faut que je me barre d'ici
Je veux pas finir comme ces bandits
C'est que j'en ai marre de lui
De ce cow-boy, de ses ennuis.
Sur des routes séchées
D'éventualité
Un grand soleil OK
A failli tout gâcher.
Mais tout Pop a son Rock
Et des idées choc
Pour rembourser mes dettes
J'ai dû baisser mon froc.
Oh, faut que je me barre d'ici
Je veux pas finir comme ces bandits
C'est que j'en ai marre de lui
De ce cow-boy, de ses ennuis.
C'est si fou, c'est si west
Mais se dire qu'on y reste...
NO..O..O..O !
BANALISER TOUT
Banaliser tout
Banaliser le sens des remous
Banaliser le reste
Cette sensation de vide qu'il me reste
Banaliser tout
Banaliser ces heures entre nous
Analyser le reste
Cette filtration d'amour me bouleverse
Pour toi
Je dessine des étoiles
Une île, un prétexte
Pour toi
J'imagine la raideur des ailes,
Un réflexe
Banaliser tout
Banaliser cette ardeur si floue
Banaliser le zeste
Le sens du négatif indigeste
Banaliser tout
L'importance est si nette, c'est si fou
Banaliser peut-être
Un motif, le rappel de l'ivresse
Pour toi...
COMME DANS LES BD
Déshabille-moi,
Tu sais comment faire,
Tu sais comment me plaire
Utilise-moi,
Moi si fragile, toi si facile.
Improvise-moi
Baisse-moi l'envie
Et deviens moins gentil
Intimide-moi
Laisse donc entrer
Tes tout petits bébés.
Comme dans les BD
Censurées
Comme dans les BD
J'suis ta divine, toi mon amphétamine
Comme dans les BD
Enfumées
Comme dans les BD
T'es mon héros, fais-moi ton numéro.
Cristallise-moi
Laisse-moi tomber
Et viens me ramasser
Dévitaminise-moi
J'suis pas KO, viens reprends à zéro
Soulage-moi
Mords-moi plus fort
Oh bien plus fort encore
Synchronise-moi
Je peux tout faire,
Apprends-moi le revers.
Comme dans les BD,
Fais-moi expirer,
Fais-moi décoller,
N'hésite pas
AUTANT QUE TOI
Je l'ai rencontré dans un motel
Au pied de l'Arizona
Un type pas clair un peu cruel,
Un autre toi sans moi
Je ne dormais pas, c'est la chaleur
Qui me rongeait les os
J'ai découvert dans la lueur,
La rudesse de sa peau
Oh, je l'aime autant que toi
Mais tu ne le crois pas
Parfois je voudrais me tailler les veines
Et dire que c'est pour toi
Oh, je l'aime autant que toi
Mais tu ne le vois pas
C'est bien plus fort comme ça
Je me suis roulée dans
La fureur de ses instincts
Persans
Cet intrus qui te fait du tort,
N'est là que quelque temps
Je l'ai dévoré dans la pénombre
D'un besoin suppliant
Il n'a compris que la sueur de
Tous mes sentiments.
Oh, je l'aime autant que toi
Je l'ai suivi dans la poussière
Et au fond de ses yeux
J'ai cru y voir tant de lumière
Que je l'ai pris pour Dieu
Je l'ai retrouvé dans les décombres
De ce bouleversement
En Amour il n'y a pas de honte...
Non pas de honte.
ANNA
L'étrange message des étoiles
S'endort dans le coeur des vagues
Et cet homme un peu seul
Te berce dans ses voyages.
Il n'a laissé que du hasard
Insupportable mirage
Et tous ces mots sincères
N'étaient que de passage.
Anna devient femme
Et même sans le vouloir
Ton corps surprend le mal
Et devant ce miroir,
Il te ment
Il n'ose te dire encore qu'un enfant
Bouleverse ta vie et ton histoire.
Que le diable emporte
Ces hommes trop bavards
Ces marins qui cherchent la lune
Pour être les amants d'un soir
Ces pilleurs d'amour
Qui ne laissent que désespoir.
La nuit vole souvent les promesses
Que la passion veut faire croire
Toutes les femmes aiment les rêves
Mais les rêves pleurent le soir.
Anna sèche tes larmes,
Il faut grandir déjà
Ce père a pris le large
Et ne reviendra pas
Mais tu vois,
Pour ce petit qui te tend les bras
Tu seras la plus belle des étoiles.
T'AS TORT
J'ai frappé fort dans la lumière,
Pour qu'elle illumine mes prières
Je me suis battue pour être fière
Mes lèvres ont baisé cette terre
J'ai bouleversé mes torts
La raideur de mes remords
Et si tu m'aimes encore,
Crois-moi t'as tort.
J'ai pris le vent de face,
La pâleur des mots qui glacent
La tiédeur de ta trace
Refait surface.
J'ai bouleversé mes torts
La raideur de mes remords
Et si tu m'aimes encore,
Crois-moi t'as tort.
J'ai marché des jours, des heures,
La solitude ne me fait pas peur,
J'ai payé toutes mes erreurs
Ma peau s'est ridée de douleur.
Mais si tu m'aimes encore,
Mais si tu m'aimes encore,
Mais si tu m'aimes encore,
Crois-moi t'as tort.